Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Feb 2025 12:00:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.3 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Changement à la gestion de portefeuille de certains fonds Fidelity https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-a-la-gestion-de-portefeuille-de-certains-fonds-fidelity/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105258 PRODUITS — Salim Hart renonce à la gestion de ses fonds.

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Fidelity Investments Canada apporte des changements à la gestion de portefeuille de certains de ses fonds. Les changements concernent la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, du Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, de la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales, y compris leurs versions en devises neutres.

Ces modifications résultent du fait que le gestionnaire de portefeuille, Salim Hart, a décidé de renoncer à la gestion de ces fonds pour se concentrer sur d’autres responsabilités.

Malgré cela, la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, le Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, ainsi que la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale et sa version en devises neutres seront encore gérés par Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Quant à la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales et sa version en devises neutres, elles resteront sous la gestion de Will Danoff, Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Les objectifs de placement demeurent quant à eux inchangés.

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Soutenir les populations autochtones : clé des projets d’infrastructure https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/soutenir-les-populations-autochtones-cle-des-projets-dinfrastructure/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105372 Moody’s souligne l’importance de l’engagement et du co-investissement.

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Moody’s Ratings estime qu’il sera de plus en plus important d’obtenir le soutien des communautés autochtones, notamment en leur apportant des fonds propres, pour garantir les perspectives des projets d’infrastructure canadiens.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que les grands projets d’infrastructure énergétique canadiens — y compris les projets de développement des énergies renouvelables, d’accès aux minéraux essentiels et de construction de pipelines — concerneront de plus en plus les territoires et les communautés autochtones.

Par conséquent, la capacité de ces projets à obtenir le soutien des communautés autochtones, notamment en les impliquant en tant qu’investisseurs, « est appelée à jouer un rôle plus crucial dans l’atténuation des risques et le maintien de la qualité de crédit d’un projet », estime l’agence.

« En l’absence de partenariats, les projets menés sur des territoires autochtones peuvent susciter l’opposition des autochtones, ce qui entraîne des risques de dépassement des coûts, d’atteinte à la réputation, de litiges et d’interruption du projet », fait remarquer Moody’s Ratings.

Les entreprises qui ne reconnaissent pas les compétences et les préoccupations environnementales des communautés autochtones « risquent d’être confrontées à des difficultés accrues pour naviguer dans un paysage réglementaire en constante évolution », selon le rapport.

« Les difficultés liées au processus d’autorisation environnementale, qui implique de plus en plus la participation active des autochtones, posent des risques particuliers pour les projets », car elles peuvent entraîner des problèmes d’obtention de permis, des contestations juridiques et l’annulation de projets.

« L’engagement qui se traduit par une participation au capital des communautés autochtones restera un moyen fiable d’obtenir leur soutien et d’éviter les retards potentiels et autres obstacles dans le processus d’approbation et les processus qui en découlent, ce qui pourrait nuire à la qualité du crédit d’un projet », affirme Moody’s Ratings, ajoutant que la participation des communautés autochtones en tant que co-investisseurs et développeurs présente également d’autres avantages environnementaux et sociaux.

« Ces avantages comprennent le développement économique, le renforcement des capacités, la protection du patrimoine culturel et l’alignement sur les valeurs environnementales. »

L’importance d’obtenir le soutien des communautés autochtones pourrait s’accroître à mesure que la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP) et les principes du consentement préalable, libre et éclairé des autochtones (FPIC) gagnent du terrain au Canada, à la suite d’un arrêt rendu l’année dernière par la Cour suprême du Canada, qui a estimé que le respect de l’UNDRIP était obligatoire en vertu de la législation fédérale, selon l’étude.

Bien que les provinces ne soient pas tenues d’adopter ces principes, plusieurs d’entre elles, au premier rang desquelles la Colombie-Britannique, ont commencé à les intégrer dans leur législation.

« Même lorsque les lois provinciales ne s’alignent pas sur la UNDRIP ou n’imposent pas le FPIC, les provinces et les entreprises reconnaissent de plus en plus qu’un engagement précoce et significatif avec les communautés autochtones, qui génère leur soutien ou conduit à des prises de participation, peut contribuer à atténuer les risques liés aux projets », indique le rapport.

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Ces sujets rarement abordés avec les clients https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ces-sujets-rarement-abordes-avec-les-clients/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105245 DÉVELOPPEMENT —Des angles sont parfois oubliés par les conseillers.

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Certains sujets glissent parfois sous le tapis lors des rencontres avec les clients, mettant ainsi en péril la planification financière globale, estime Marin Leduc, planificateur financier et conseiller en sécurité financière chez Symbiose – Gestion et protection du patrimoine.

Dans un ouvrage publié récemment, il cherche à amener les clients à poser de bonnes questions à leurs conseillers, tout en incitant ces derniers à envisager les options disponibles sous différents angles.

L’auteur de Maîtriser ses finances – Divers sujets jamais ou rarement abordés s’appuie sur des conversations réelles avec ses clients. Il passe en revue des interrogations importantes souvent mises de côté, comme :

  • Faut-il absolument amasser 1 000 000 $ pour prendre sa retraite ?
  • Est-il payant de reporter la demande de la Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Pension de la Sécurité de vieillesse (PSV) ?
  • Est-ce risqué d’investir ailleurs qu’au Canada ?
  • Les outils de simulation financière sont-ils fiables ?
  • Comment bien choisir son conseiller financier ?

En cinquante courts chapitres, il remet en question certaines idées reçues et propose une réflexion personnelle sur la gestion de patrimoine. « J’explore constamment de nouvelles idées. Elles peuvent fonctionner dans certains cas et pas dans d’autres », explique-t-il.

Des angles oubliés par les conseillers

Parmi les aspects souvent négligés, la désignation des bénéficiaires dans une succession peut entraîner des conséquences majeures. Un choix mal pensé peut compromettre l’héritage, avertit Martin Leduc.

Il donne l’exemple d’une cliente très endettée possédant une assurance vie : si les enfants sont désignés comme bénéficiaires, ils recevront l’argent de l’assurance intégralement.

En revanche, si la succession est désignée, les fonds pourront d’abord servir à rembourser les dettes avant d’être redistribués, ce qui peut faire une grande différence.

Autre enjeu abordé dans le livre : le décaissement. La stratégie adoptée pour décaisser l’épargne accumulée a un impact déterminant sur l’avenir financier du client. Martin Leduc souligne que, face au départ à la retraite imminent d’une vague de baby-boomers et aux transferts de patrimoine d’envergure qui se profilent à l’horizon, ce sujet, qui fait intervenir des aspects fiscaux et légaux, devient plus pertinent que jamais.

Une vision nuancée de la profession

Martin Leduc insiste sur la complexité croissante du rôle de conseiller. « C’est un défi de donner une réponse précise à toutes les questions des clients. Même expérimenté, un conseiller ne peut pas tout connaître. Son but est d’améliorer la situation du client en tenant compte de l’ensemble des impacts, car une solution n’est jamais totalement noire ou blanche. »

Il compare son travail à un casse-tête où chaque pièce doit être soigneusement placée pour optimiser la situation financière globale du client. Selon lui, dans cette approche, les outils de simulation de retraite intégrant l’intelligence artificielle sont désormais incontournables, mais tous ne se valent pas. « De nombreux conseillers ne disposent pas encore des bonnes technologies pour bien accompagner leurs clients », ajoute-t-il.

Un parcours guidé par l’indépendance

Martin Leduc se décrit comme peu extraverti. Il se sent plus à l’aise dans les rencontres en tête-à-tête avec les clients que dans la sollicitation commerciale. Il se reconnaît dans le gardien de but de hockey Ken Dryden qui évoquait dans son livre, Le match, le sentiment d’avoir été différent de ses coéquipiers. « Comme lui, je ne suis ni un suiveux ni un mouton », dit-il.

Indépendant d’esprit, voire autodidacte dans plusieurs aspects de sa vie, Martin Leduc a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Ancien joueur de badminton de haut niveau, il a lancé son premier projet d’affaires à 16 ans en proposant un service de cordage de raquettes. « Personne n’était entrepreneur dans ma famille, mais j’ai toujours aimé créer les choses à ma façon », confie-t-il.

Sa carrière débute dans un tout autre domaine, au casino du Lac-Leamy, à Hull, où il occupe un poste de gestionnaire. Parallèlement, il poursuit un baccalauréat en administration des affaires à distance, jonglant entre son emploi, ses études et sa vie familiale. Après dix ans au casino, la fibre entrepreneuriale le titille. Il se tourne vers le secteur financier. « Je ne connaissais pas ce domaine, mais j’aimais gérer mes propres placements. J’ai eu envie d’en apprendre davantage et j’ai aimé ça. »

Il amorce sa carrière dans les services financiers en 2007 chez Financière Liberté 55 (Canada Vie) et Services d’Investissements Quadrus. Rapidement, son esprit indépendant le pousse à développer sa propre pratique. En 2010, il obtient le titre de planificateur financier. Trois ans plus tard, il cofonde Symbiose – Gestion et protection du patrimoine avec François Saumure. Aujourd’hui, le cabinet basé à Gatineau gère 180 millions de dollars d’actifs principalement pour une clientèle répartie au Québec et en Ontario.

Ce qui fait un bon conseiller

Pour Martin Leduc, un bon conseiller prend le temps de poser des questions à son client et d’écouter attentivement ses réponses. Il est transparent sur sa rémunération, qu’il soit payé en honoraires ou en frais de gestion. Il respecte aussi les choix du client, même lorsqu’ils ne correspondent pas à ses recommandations. « On peut guider le client dans une direction, mais on ne peut pas l’obliger à aller plus loin. Après tout, c’est son argent qu’on gère. »

La relation de confiance est essentielle. Sans elle, les recommandations n’ont aucune valeur. « J’aime que mes clients me challengent. Cependant, s’ils reviennent sans arrêt avec des doutes, cela peut traduire un manque de confiance. Un client doit croire en son conseiller pour suivre ses recommandations. Et à l’inverse, un conseiller n’a pas à maintenir une relation si elle n’est pas plaisante. »

Un conseiller, selon lui, doit faire preuve d’intégrité et toujours placer l’intérêt du client avant le sien ou celui de la firme. Il doit aussi être un bon vulgarisateur des concepts financiers et continuer à se former pour bien accomplir son rôle dans un secteur en évolution.

Alors que la profession manque de relève, Martin Leduc encourage les jeunes à se lancer en planification financière, un domaine d’avenir où il est possible de faire sa marque, selon lui. « Beaucoup de gens pensent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour consulter un conseiller. Mais tout dépend du modèle d’affaires. Un bon conseil pour ceux qui commencent : consultez un jeune conseiller. Il aura peut-être moins d’expérience, mais il sera motivé à vous aider. »

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Un Canadien inculpé pour piratage de cryptomonnaies aux États-Unis https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-canadien-inculpe-pour-piratage-de-cryptomonnaies-aux-etats-unis/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105374 Le DoJ affirme que les protocoles DeFi ont été exploités pour obtenir 65 M$.

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Les autorités américaines ont inculpé un mathématicien canadien qui aurait volé environ 65 millions de dollars américains (M$ US) en cryptomonnaie à deux protocoles de financement décentralisé (DeFi).

Dans un acte d’accusation dévoilé le 3 février devant un tribunal fédéral de Brooklyn, à New York, le ministère américain de la Justice (DoJ) a inculpé un Canadien de 22 ans, Andean Medjedovic, de fraude électronique, de piratage informatique, de tentative d’extorsion et de blanchiment d’argent.

Selon l’acte d’accusation, Andean Medjedovic, qui est titulaire d’une maîtrise en mathématiques de l’université de Waterloo, a exploité les vulnérabilités des protocoles DeFi, KyberSwap et Indexed Finance, pour voler des millions de cryptomonnaies à d’autres investisseurs dans leurs pools de liquidités.

Selon le DoJ, en 2023, Andean Medjedovic « a utilisé des centaines de millions de dollars en cryptomonnaie empruntée pour créer des prix artificiels dans les pools de liquidité KyberSwap » et « a calculé des combinaisons précises de transactions qui provoqueraient un “bug” du [protocole] KyberSwap, selon ses propres termes, lui permettant de voler des dizaines de millions de dollars en cryptomonnaies dans les pools de liquidité ».

Il est également allégué qu’avant cela, il avait utilisé une tactique similaire pour exploiter le protocole Indexed Finance DeFi, en utilisant des cryptomonnaies empruntées pour amener les contrats intelligents du protocole à fixer des prix artificiels, puis à voler des cryptomonnaies à partir de ses pools de liquidités.

Le DoJ affirme que Andean Medjedovic a volé environ 48,8 M$ US de crypto dans les pools de liquidité de KyberSwap, et environ 16,5 M$ US dans le protocole Indexed Finance.

Il affirme également que Andean Medjedovic a tenté de blanchir les recettes par l’intermédiaire de mélangeurs de cryptomonnaies et qu’il a essayé d’extorquer les développeurs de KyberSwap, cherchant à obtenir le contrôle du protocole en échange d’environ la moitié des cryptomonnaies volées.

Les allégations à l’encontre d’Andean Medjedovic ont également été au centre d’un certain nombre de litiges au Canada concernant le secteur des cryptomonnaies.

En 2021, un tribunal de l’Ontario a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de Andean Medjedovic, en réponse à deux actions en justice intentées contre lui, dont une action collective proposée dans le cadre du piratage présumé d’Indexed Finance.

Dans sa décision, la Cour supérieure de justice n’a pas jugé que Andean Medjedovic était coupable d’outrage au tribunal pour s’être soustrait à la procédure engagée contre lui, mais elle a déclaré qu’il devrait faire l’objet d’une audience pour outrage au tribunal.

« Il s’agit d’un jeune homme qui, je le crains, est pris entre la loi et un ensemble de règles qu’il affirme appliquer de manière indépendante. La seule façon pour lui de montrer qu’il a raison ou qu’il devrait être considéré comme tel est de participer et de faire valoir les arguments qu’il avance », a déclaré la Cour.

Légale par définition

Le tribunal a noté qu’il existe une théorie dans certains cercles cryptographiques selon laquelle, étant donné que la technologie blockchain est basée sur un code informatique accessible au public — et en vertu de l’affirmation selon laquelle « le code est la loi » — tout échange qui peut être effectué dans les paramètres du code est légal par définition.

« La théorie postule que les participants volontaires acceptent et sont liés par les résultats de l’utilisation de la technologie. Cela signifie que si une personne intelligente peut concevoir un moyen d’exploiter une faille ou une faiblesse dans le code pour inciter le détenteur à conclure une transaction inattendue et défavorable, il faut lui donner plus de pouvoir », a expliqué le tribunal.

Dans ce cas, « Andean Medjedovic a utilisé ses formidables prouesses mathématiques pour concevoir et déclencher une attaque informatique complexe contre Index Finance et l’a essentiellement incité à lui envoyer 15 M$ US en jetons de cryptomonnaie d’autres personnes », commente le tribunal de l’Ontario. « Le plaignant affirme qu’il a “piraté” le système pour le tromper et escroquer les participants de leurs actifs. Le défendeur peut faire valoir qu’il n’a pas fait plus que ce que le code permettait et que le code a force de loi. »

« La question de savoir si la common law de l’Ontario soutient cette théorie juridique pourrait bien être en jeu dans cette action — si Andean Medjedovic y participe.

Aucune des allégations contre Andean Medjedovic n’a été prouvée et il est présumé innocent des accusations criminelles portées contre lui aux États-Unis.

Selon le ministère de la Justice, Andean Medjedovic n’est pas en détention.

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Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-de-la-part-des-societes-de-capital-investissement/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105379 PLANÈTE FINANCE — C’est ce que demande ce groupe de caisses de retraite.

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L’Institutional Limited Partners Association, qui regroupe les caisses de retraite des travailleurs du secteur public en Californie et au Wisconsin, aimerait que les sociétés de capital-investissement divulguent plus d’informations notamment sur leurs frais et leurs rendements, rapporte le Wall Street Journal.

Pour cela, le groupe propose de nouvelles lignes directrices qui permettraient de normaliser les rapports financiers de ces sociétés. Pour le moment, les sociétés de capital-investissement ont tendance à divulguer de l’information en fonction de l’argent investi par leur client.

Ainsi, plus le client met d’argent dans la société, plus il aura accès à de l’information.

Sauf que cette façon de procéder laisse nombre de caisses de retraite dans l’ombre. Même les grandes caisses de retraite se plaignent de manquer d’informations. Elles assurent qu’il leur est difficile de comparer de façon précise les performances des gestionnaires de fonds. De plus, ces caisses estiment que le processus pour obtenir l’information est long et compliqué.

Pour le moment, leurs demandes se heurtent à la position favorable des sociétés des capital-investissement sur le marché. Ces dernières ont davantage de demandes que ce qu’elles sont capables de satisfaire. Au cours des dix dernières années, elles sont parvenues multiplier par six le montant des frais qu’elles perçoivent et par trois leurs actifs.

Il faut comprendre également que, depuis 2018, les caisses de retraite publiques ont presque doublé leurs investissements dans les fonds de capital-investissement, en raison des rendements prometteurs qu’ils offrent.

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TD cède sa part restante dans Charles Schwab https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-cede-sa-part-restante-dans-charles-schwab/ Tue, 11 Feb 2025 11:24:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105599 Une vente stratégique de 10,1 % qui marque la fin de l’investissement de la banque.

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Le Groupe Banque TD prévoit de vendre sa participation de 10,1 % dans The Charles Schwab Corporation, alors que la banque torontoise continue de travailler pour se remettre des retombées de ses échecs dans la lutte contre le blanchiment d’argent aux États-Unis.

Dans le cadre du plan annoncé lundi, la TD vendra 184,7 millions d’actions de la société.

L’action de Schwab a clôturé à 83,18 $ US à la Bourse de New York vendredi, ce qui porte la participation de la TD à environ 15,4 milliards $ US.

Le président et chef de la direction de la TD, Raymond Chun, précise que la banque prévoyait d’utiliser 8 milliards $ CA du produit de la vente pour racheter des actions et envisageait d’investir le solde du produit dans ses activités.

« Nous croyons aux occasions de croissance et au potentiel à long terme de la TD », ajoute Raymond Chun dans un communiqué.

La TD a annoncé son intention de racheter jusqu’à 100 millions de ses actions une fois la vente de Schwab finalisée.

Raymond Chun a remplacé Bharat Masrani au poste de chef de la direction le 1er février, avant un plan antérieur qui l’aurait vu entrer en fonction le 10 avril.

La vente des actions de Schwab intervient alors que la TD mène une revue stratégique, y compris une évaluation de son allocation de capital.

L’année dernière, la TD a accepté de payer des amendes totalisant plus de 4,23 milliards de dollars (G$) CA aux régulateurs américains en raison de manquements à la lutte contre le blanchiment d’argent. Elle est également confrontée à un plafond de croissance des actifs sur ses opérations bancaires de détail aux États-Unis.

La TD indique lundi que Schwab a accepté de racheter 1,5 G$ US d’actions. La banque canadienne ajoute qu’elle continuera d’entretenir une relation commerciale avec Schwab dans le cadre de la convention sur les comptes de dépôt assurés.

La vente des actions de lundi fait suite à une décision prise l’année dernière par la TD de vendre 40,5 millions d’actions de Schwab qui valaient environ 2,6 G$ US à l’époque.

La TD a acquis ces actions en 2020 dans le cadre de l’acquisition de TD Ameritrade par Schwab.

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Bien s’y prendre pour bâtir la confiance chez AAGFM https://uat-phoenix.finance-investissement.com/dossiers_/dossiers-partenaires/bien-sy-prendre-pour-batir-la-confiance/ Mon, 10 Feb 2025 13:00:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105311 April Stadnek, responsable de la conformité pour l’Agence d’assurance du Groupe financier mondial du Canda Inc., offre son point de vue sur le besoin croissant de protection financière des Canadiens et sur la manière dont l’AAGFM soutient ses conseillers en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour répondre aux besoins de leurs clients.

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April Stadnek, directrice de la conformité, AAGFM World Financial Group Canada
April Stadnek, directrice de la conformité, AAGFM World Financial Group Canada

Imaginez-vous que vous déménagiez avec votre famille dans un autre pays où vous ne parlez pas la même langue que vos voisins et où vous ne connaissez pas votre collectivité. Maintenant, imaginez-vous que vous essayez d’assurer l’avenir financier de votre famille, mais que malgré vos efforts, vous avez du mal à communiquer avec une agente ou un agent d’assurance. Par où commenceriez-vous ? Vous sentiriez-vous accablé ? Pour bon nombre de nouveaux ménages canadiens, c’est une réalité difficile à assumer. Avant de me joindre à l’Agence d’assurance du Groupe financier mondial du Canda Inc. (AAGFM), j’ai travaillé plus de vingt-cinq ans comme chargée de la réglementation, dont les quinze dernières années je les ai consacrées à la protection des consommateurs et à veiller à ce que les agentes et les agents d’assurance traitent les clients de façon équitable et correcte. Pendant ce temps, j’ai été témoin d’un changement dans le paysage démographique du Canada, surtout en raison du nombre croissant de nouveaux Canadiens, hommes et femmes. Cette croissance s’est accompagnée d’une insuffisance de couverture d’assurance vie de plus en plus importante, notamment parmi les personnes seules et les familles à revenu moyen. Selon la LIMRA, en 2023, l’on estimait que 31 % des Canadiennes et des Canadiens n’étaient pas assurés ou étaient insuffisamment assurés et que 66 % de ces ménages gagnaient moins de 150 000 dollars par an[1].

Cette insuffisance me préoccupe beaucoup, car elle fait ressortir le besoin d’une protection financière accessible à toutes et à tous. L’assurance, notamment l’assurance vie, peut jouer un rôle primordial dans la sécurité financière des familles.

Le besoin croissant de conseillères et de conseillers de confiance

Les polices d’assurance vie sont stables, sûres et fiables, procurant plus que jamais la tranquillité d’esprit. Néanmoins, à mesure que le Canada devient plus diversifié et que sa population vieillit, beaucoup de clients, hommes et femmes, ont besoin de conseils, surtout celles et ceux qui doivent surmonter des obstacles supplémentaires tels que les différences linguistiques ou la méconnaissance du système financier. Trouver la bonne agente ou le bon agent d’assurance peut être un défi de taille.

Chez l’AAGFM, nous sommes très bien placés pour satisfaire à ce besoin. Nos agentes et agents indépendants qui vivent partout au Canada reflètent la diversité démographique des collectivités qu’ils servent. Grâce à un effectif de vente constitué d’agents d’assurance nord‑américains, hommes et femmes, qui parlent soixante-quinze langues et reflètent les ménages à revenu moyen qui composent une bonne partie de l’environnement multiculturel en pleine expansion du Canada, l’AAGFM est exceptionnellement bien outillée pour soutenir les nouvelles Canadiennes et les nouveaux Canadiens dans leur parcours vers la sécurité financière.

Privilégier la collectivité et la conformité

Lorsque je me suis jointe à l’AAGFM à titre de directrice de la conformité au Canada, j’ai été impressionnée par l’attention que porte la société à l’éducation financière. C’est ce qui m’a attirée vers cette organisation. J’avais déjà constaté les changements rapides au sein de la population canadienne et je savais que l’on pouvait faire plus pour aider les personnes seules et les familles à se bâtir un avenir financier sûr.

Mon rôle chez l’AAGFM s’inscrit dans la poursuite du travail que j’ai commencé en tant que chargée de la réglementation, en veillant à ce que les gens aient accès aux connaissances dont ils ont besoin pour se protéger financièrement, eux et leurs familles. Mon objectif principal consiste à fournir des outils et des ressources aux conseillers indépendants, hommes et femmes qui ont conclu un contrat avec l’AAGFM pour les aider à servir leurs collectivités.

L’AAGFM a bâti une infrastructure solide pour soutenir les conseillères et les conseillers dans leur travail visant à aider les clients à choisir le régime de protection qui satisfait le mieux à leurs besoins individuels ou familiaux. Grâce à la formation obligatoire, aux ressources approuvées par le Service de la conformité mises à leur disposition, aux produits proposés par des assureurs chefs de file du secteur et au cadre propice à la réussite, les agents d’assurance indépendants, hommes et femmes, de l’AAGFM sont bien outillés pour aider leurs clients à faire des choix qui peuvent leur servir toute la vie.

Ce que nous faisons est important

En dirigeant les efforts déployés par l’AAGFM en matière de conformité, je n’oublie jamais l’importance de ce travail. Lorsque les gens comprennent que la profession d’agente ou d’agent d’assurance ne se résume pas seulement à conclure une transaction, mais consiste à aider l’autrui à se bâtir un avenir financier sûr, eux et leurs clients ont de bien meilleures chances de réussir.

Le secteur de l’assurance au Canada est en pleine mutation et nous voulons faire en sorte que tous le Canadiens, hommes et femmes, aient accès à la protection financière dont ils ont besoin. Grâce à l’éducation, à la communication et aux bons conseils, nous contribuons à veiller à ce que tous les Canadiens que nous servons aient l’occasion d’assurer leur sécurité financière.

L’autrice : April Stadnek est directrice de la conformité chez l’Agence d’assurance du Groupe financier mondial du Canada Inc. (AAGFM). Pendant vingt-cinq ans, April a bâti sa carrière en tant que chargée de la réglementation dans le secteur de l’assurance et des valeurs mobilières en Saskatchewan. Dans le cadre de son travail, elle a exercé plusieurs fonctions réglementaires, notamment en matière d’enquête, de conformité, d’application de la loi et de stratégie. Avant de se joindre à l’AAGFM, April a occupé le poste de directrice générale des Conseils des assurances de la Saskatchewan (Insurance Councils of Saskatchewan) où elle a acquis une bonne connaissance des opérations quotidiennes des agentes et des agents d’assurance.

[1] LIMRA. L’étude Baromètre de l’assurance 2023, 10-11

World Financial Group

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BMO lance de nouveaux CCAÉ https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-de-nouveaux-ccae/ Mon, 10 Feb 2025 12:12:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105256 PRODUITS – Ces derniers visent les entreprises internationales d’Europe et du Japon.

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La Banque de Montréal (BMO) lance cinq nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). Le lancement initial de BMO inclut deux entreprises européennes, soit Mercedes-Benz (MB) et Nestlé (NEST), et trois grandes sociétés japonaises : Toyota (TOYM), Honda (HNDA) et Nintendo (NTDO).

Ces nouveaux produits permettent aux investisseurs canadiens de s’exposer à des entreprises internationales en dollars canadiens, ce qui limite ainsi le risque associé aux variations des devises.

BMO prévoit déjà lancer d’autres CCAÉ destinés aux investisseurs canadiens dans les prochains mois.

« Les CCAÉ de BMO sont une solution canadienne qui offre aux investisseurs un meilleur accès aux sociétés qui négocient sur les marchés étrangers, tout en minimisant le risque de change associé aux investissements à l’étranger, expliqué Bill Bamber, chef de la direction, BMO Gestion mondiale d’actifs. Nous sommes impatients d’élargir notre gamme de CCAÉ au Canada afin de répondre aux besoins des investisseurs qui cherchent à accéder plus facilement à des sociétés de classe mondiale. »

Ces nouveaux CCAÉ seront cotés sur Cboe Canada. Ceux liés aux entreprises Mercedes-Benz et Nestlé commenceront à être négociés dès le 6 février. Les trois autres, concernant les entreprises Toyota, Honda et Nintendo, le seront quatre jours plus tard (le 10 février), sous réserve de l’approbation finale de la bourse.

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Nominations au CA de la BN https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-au-ca-de-la-bn/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105367 NOUVELLES DU MONDE – Dans le cadre de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest.

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À la suite de la clôture de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), la Banque Nationale nomme deux membres de CWB à son conseil d’administration (CA), soit Sarah Morgan-Silvester et Irfhan Rawji.

Titulaire d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique et Fellow de l’Institut des banquiers canadiens, Sarah Morgan-Silvester occupait jusqu’à récemment le poste de présidente du CA de CWB. Avant de se joindre à cette institution, elle était première vice-présidente à la direction, Services financiers personnels et Gestion de patrimoine à la Banque HSBC Canada, et présidente et cheffe de la direction de la Société de Fiducie HSBC.

Sarah Morgan-Silvester siège sur plusieurs CA, notamment à titre de présidente du conseil de Grosvenor Americas Partners. Elle a également été chancelière de l’Université de la Colombie-Britannique, présidente de l’Administration portuaire Vancouver Fraser, présidente de la fondation Women’s Hospital and Health Centre de la Colombie-Britannique ainsi qu’administratrice de sociétés privées et d’autres organisations.

Irfhan Rawji est quant à lui titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (avec grande distinction) de la Harvard Business School et d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique. Associé directeur chez Relay Ventures, une société de capital de risque de démarrage, Irfhan Rawji est également associé directeur chez Realize Capital Partners, un fonds de fonds à catégories d’actifs multiples axé sur l’investissement d’impact au Canada.

De plus, Irfhan Rawji est président exécutif de MobSquad, président du conseil d’administration de The Logic, président du conseil d’administration de l’Institut canadien de recherches avancées et président du conseil d’administration de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.

« Sarah apporte ses connaissances approfondies des services financiers et de la gestion de patrimoine, et Irfhan apporte une vaste expérience du capital de risque et des entrepreneurs canadiens innovants. Ensemble, ils possèdent un large éventail de connaissances sur CWB et l’Ouest canadien, et viennent renforcer notre conseil d’administration alors que la Banque Nationale accélère sa croissance partout au pays. Au nom du conseil d’administration de la Banque Nationale, je leur souhaite la bienvenue et je me réjouis de notre future collaboration », a affirmé Robert Paré, président du conseil d’administration de la Banque Nationale.

Le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler, a quant à lui annoncé qu’il prendrait sa retraite début mars. Il restera toutefois auprès de Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, jusqu’au 30 avril, à titre de conseiller exécutif.

« Au nom de l’équipe de direction de la Banque Nationale et de CWB, je tiens à souligner la contribution impressionnante de Chris au cours de ses 34 années chez CWB et son engagement continu auprès de la communauté des affaires de l’Alberta. Chris a joué un rôle déterminant dans la croissance et la vision ambitieuse de CWB. Je me réjouis de continuer à bénéficier de ses conseils éclairés et de son expertise sur l’Ouest canadien d’ici sa retraite bien méritée », a commenté Laurent Ferreira.

Chris Fowler travaille pour CWB depuis 1991. Il y a été nommé président et chef de la direction en 2013. Durant ces plus de 30 ans dans le milieu des affaires, Chris Fowler s’est beaucoup impliqué. Il a ainsi été directeur du Business Council of Alberta et membre du Conseil canadien des affaires et du Conseil consultatif des affaires de l’Université de l’Alberta. Chris Fowler a aussi siégé au CA de l’Art Gallery of Alberta, de la University Hospital Foundation et a été membre du cabinet de campagne de Centraide.

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Protectionnisme et développement durable https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/protectionnisme-et-developpement-durable/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105489 OPINION — Comment les entreprises s’adaptent-elles aux politiques protectionnistes ?

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Depuis peu, nous vivons dans un contexte où l’ensemble du milieu économique craint l’arrivée d’un environnement fort protectionniste visant à réduire la dépendance des États-Unis à l’égard des importations et à renforcer les industries chez nos voisins et partenaires du sud. Parmi les mesures envisagées, un tarif douanier de 25 % sur tous les produits canadiens figure comme un potentiel exemple marquant de cette stratégie. Bien que cette politique puisse temporairement stimuler certaines industries américaines, elle menace de perturber les relations commerciales avec des partenaires clés, comme le Canada, et de créer une instabilité économique.

En parallèle, ces mesures posent des défis importants en matière de développement durable. Elles risquent de compromettre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) et l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure). Cet article explore les impacts de ces politiques sur les entreprises canadiennes, analyse leurs implications pour le développement durable, et propose des recommandations pour s’adapter à ce contexte tout en favorisant des pratiques commerciales responsables, car, dans les faits, les relations existantes actuellement vont demeurer dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

Le protectionnisme : une stratégie à double tranchant

Le protectionnisme, souvent présenté comme une arme au service de la souveraineté économique, se révèle être une lame à double tranchant. Derrière les déclarations politiques et les mesures tarifaires, il porte des ambitions claires : réduire les déséquilibres commerciaux, protéger les emplois locaux et renforcer l’autonomie stratégique. Pourtant, ces objectifs, bien qu’ambitieux, se heurtent à la complexité des interdépendances économiques et aux impératifs d’un monde en quête de durabilité.

Les motivations derrière le protectionnisme

À la base de toute politique protectionniste se trouvent des aspirations profondément enracinées dans la volonté de contrôle. Réduire le déficit commercial est souvent l’un des premiers arguments avancés : limiter les importations, notamment en provenance de partenaires comme le Canada, la Chine ou l’Union européenne, permettrait de rééquilibrer la balance commerciale. Mais au-delà des chiffres, c’est la protection des industries nationales qui est en ligne de mire. En imposant des tarifs élevés sur certains produits étrangers — qu’il s’agisse de l’acier, du pétrole ou des produits agricoles —, les gouvernements espèrent préserver les emplois locaux et maintenir un tissu économique résilient.

Enfin, le protectionnisme s’inscrit dans une quête de souveraineté économique. En réduisant la dépendance envers les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment dans des secteurs stratégiques comme les technologies ou l’énergie, les États-Unis ambitionnent de regagner un contrôle que la mondialisation semblait leur avoir fait perdre. Cependant, cette quête d’autonomie soulève une question cruciale : à quel prix ?

Les impacts économiques immédiats

L’imposition d’un tarif douanier de 25 % sur les produits canadiens illustre parfaitement la complexité des conséquences d’une telle démarche. Pour le Canada, les répercussions sont immédiates : une hausse des coûts pour les exportateurs qui dépendent du marché américain, une perte de compétitivité face aux entreprises locales aux États-Unis et des perturbations majeures dans des chaînes d’approvisionnement transfrontalières pourtant essentiels. Mais ce n’est pas sans coût pour l’économie américaine elle-même. Les consommateurs américains doivent faire face à des prix plus élevés sur les produits importés, tandis que les entreprises locales, dépendantes des matières premières ou des produits intermédiaires en provenance du Canada, voient leurs coûts de production augmenter.

Un horizon incertain

À plus long terme, le protectionnisme risque de miner la compétitivité globale des deux économies. En érigeant des barrières là où la coopération transfrontalière était autrefois un moteur d’innovation et de croissance, ces politiques freinent le développement technologique et ralentissent la transition vers une économie durable. De surcroît, elles mettent en péril les efforts internationaux pour répondre aux défis globaux, qu’il s’agisse du changement climatique ou des inégalités économiques.

Ainsi, si le protectionnisme peut sembler séduisant par sa promesse de reprise en main économique et de sauvegarde nationale, il porte en lui les germes d’une fragmentation mondiale. Dans un monde où les défis sont communs, il rappelle qu’aucune nation ne peut prospérer durablement en s’isolant derrière ses frontières.

Le lien entre protectionnisme et développement durable

Le protectionnisme, en érigeant des murs là où l’environnement économique cherchait à construire des ponts, s’inscrit en faux contre les ambitions du développement durable. En effet, ses effets, souvent décrits comme des mesures de sauvegarde économique, viennent heurter de plein fouet les objectifs globaux que sont la croissance inclusive, l’innovation et la transition écologique. Les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui tracent la voie d’un avenir plus juste et durable, se trouvent entravés par ces politiques aux horizons rétrécis.

Une entrave à l’ODD 8 : Travail décent et croissance économique

L’ODD 8 aspire à une économie mondiale où prospérité rime avec équité et dignité au travail. Pourtant, le protectionnisme agit comme un frein à cette vision. En érigeant des barrières tarifaires, il alourdit les coûts du commerce international, ralentissant ainsi la croissance économique globale. Certes, certaines industries locales peuvent temporairement en tirer profit, mais ce gain s’avère souvent illusoire : les secteurs dépendants des échanges transfrontaliers — comme l’automobile ou l’agriculture — souffrent de la hausse des coûts et d’une demande en berne.

Plus encore, ce repli économique exacerbe les inégalités. Les petites entreprises canadiennes, par exemple, qui exportent vers des marchés voisins comme les États-Unis, se retrouvent en première ligne face à ces obstacles. Leurs marges réduites et leur vulnérabilité aux fluctuations des tarifs douaniers creusent encore davantage le fossé entre les grandes multinationales et les acteurs locaux, fragilisant ainsi l’équilibre économique.

Un frein à l’ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructure

L’ODD 9 s’inscrit dans une vision d’avenir : il appelle à bâtir des infrastructures résilientes, à promouvoir une industrialisation respectueuse de l’environnement et à encourager l’innovation. Mais là encore, le protectionnisme s’inscrit en faux. En limitant la collaboration internationale en matière de recherche et développement, il étouffe les échanges d’idées et ralentit l’émergence de solutions novatrices dans des domaines cruciaux comme les énergies renouvelables ou les technologies propres.

Les chaînes d’approvisionnement mondiales, véritables artères de l’économie contemporaine, se retrouvent fragmentées par ces politiques. Là où elles facilitaient jadis le transfert de savoir-faire et d’expertise, elles deviennent des labyrinthes inefficaces, ralentissant le développement industriel et technologique. Pire encore, le protectionnisme favorise souvent des industries polluantes comme celles des énergies fossiles, retardant ainsi la transition vers une économie verte et perpétuant un modèle industriel dépassé.

Ainsi, bien que le protectionnisme puisse être présenté comme une réponse pragmatique aux défis économiques immédiats, il s’avère être un obstacle majeur aux aspirations d’un développement durable. En privilégiant des intérêts à court terme au détriment de collaborations globales et de transitions nécessaires, il nous éloigne des promesses d’un avenir partagé, où prospérité économique et respect de la planète marcheraient enfin main dans la main.

Pourquoi le protectionnisme est-il insoutenable à long terme

Le protectionnisme, bien qu’il puisse apparaître comme une solution séduisante à court terme face aux défis économiques ou géopolitiques, s’avère être une stratégie fragile et contre-productive lorsqu’on en examine les effets à long terme. Sous des apparences de sécurité et de contrôle, il engendre des déséquilibres qui affaiblissent les fondations mêmes d’une économie durable et d’une coopération internationale harmonieuse.

Une non-rentabilité économique

Les politiques protectionnistes, en érigeant des barrières tarifaires et en favorisant des industries locales au détriment de la concurrence étrangère, finissent par nuire à l’économie qu’elles prétendent protéger. Les entreprises, moins exposées à la pression d’innover ou de réduire leurs coûts, tombent dans une forme de complaisance qui les rend vulnérables face à leurs compétiteurs internationaux. Pendant ce temps, les consommateurs, confrontés à des hausses de prix inévitables, réduisent leur demande, ce qui freine la dynamique économique globale. À terme, l’économie nationale s’enlise dans une stagnation où les gains apparents d’hier se transforment en pertes profondes.

Des risques environnementaux majeurs

En soutenant des industries polluantes comme celles liées aux énergies fossiles, le protectionnisme se place en opposition frontale avec les impératifs climatiques de notre époque. En limitant l’accès aux technologies propres développées ailleurs, il freine l’innovation et retarde la transition vers des pratiques plus durables. Ce repli sur soi devient alors non seulement un frein économique, mais aussi une menace pour l’environnement mondial, au moment même où une action collective est plus nécessaire que jamais.

Des répercussions géopolitiques

Enfin, le protectionnisme n’est jamais un acte isolé : il déclenche souvent une réaction en chaîne. Les représailles commerciales des partenaires touchés par ces politiques protectionnistes ne tardent pas à venir, alimentant un climat de tensions internationales. Ces querelles économiques, loin de se limiter aux échanges commerciaux, compromettent également la coopération sur des enjeux globaux cruciaux comme le changement climatique ou la sécurité énergétique. En érigeant des murs là où il faudrait construire des ponts, le protectionnisme fragilise le tissu des relations internationales.

En somme, s’il peut sembler offrir une réponse immédiate à certaines inquiétudes économiques ou sociales, le protectionnisme se révèle être une impasse lorsqu’on envisage ses conséquences à long terme. Il freine l’innovation, alourdit les coûts pour tous et compromet les efforts collectifs pour relever les défis d’un monde interconnecté.

Recommandations pour les entreprises canadiennes

Dans un contexte où les tensions commerciales et les politiques protectionnistes redessinent les règles du jeu, les entreprises canadiennes doivent adopter une posture proactive et audacieuse. Il ne s’agit pas simplement de survivre à ces bouleversements, mais de saisir l’occasion de se réinventer, tout en restant fidèles aux principes du développement durable. Voici quelques pistes stratégiques qui, loin d’être des injonctions rigides, peuvent inspirer une transformation réfléchie et porteuse d’avenir.

Diversifier les marchés

La dépendance excessive à un seul marché, aussi crucial soit-il, expose les entreprises à des risques majeurs. Il est donc impératif pour les entreprises canadiennes de regarder au-delà de leur voisin américain et d’explorer d’autres horizons. L’Europe, grâce à l’Accord économique et commercial global (AECG), et l’Asie, via le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), offrent des opportunités prometteuses. Ce mouvement vers la diversification ne signifie pas abandonner les relations avec les États-Unis, mais plutôt construire un filet de sécurité pour limiter l’exposition aux aléas du protectionnisme.

Investir dans des chaînes d’approvisionnement durables

Dans un monde où la durabilité n’est plus une option, mais une exigence, les entreprises canadiennes doivent repenser leurs chaînes d’approvisionnement. Cela implique non seulement de réduire leur empreinte carbone, mais aussi de privilégier des fournisseurs locaux ou régionaux. Collaborer avec des partenaires partageant des valeurs éthiques et environnementales permet de bâtir des relations solides et responsables. Une chaîne d’approvisionnement durable n’est pas seulement un atout pour la planète, elle devient aussi un argument de poids auprès des consommateurs et des investisseurs.

Miser sur l’innovation

L’innovation est le moteur de toute entreprise qui aspire à prospérer dans un monde en mutation constante. Investir dans la recherche et le développement ne doit pas être perçu comme une dépense, mais comme une assurance pour l’avenir. Développer des produits ou services plus respectueux de l’environnement, adopter des technologies propres, ou encore optimiser les processus pour réduire les coûts : autant de pistes qui permettent de répondre aux attentes croissantes des consommateurs tout en renforçant la compétitivité.

Renforcer la résilience organisationnelle

Dans un environnement commercial incertain, la résilience devient une qualité essentielle. Les entreprises doivent se préparer à faire face aux imprévus économiques et politiques en mettant en place des plans de gestion des risques adaptés aux réalités actuelles. Former les employés aux nouvelles dynamiques du commerce international et aux enjeux du développement durable est également crucial pour bâtir une organisation capable de s’adapter rapidement.

Enfin, il peut être judicieux d’instaurer ou de bonifier un comité-conseil au sein de l’entreprise. Ce comité, composé d’experts issus de divers horizons, offrirait une vision globale et multidimensionnelle des enjeux, dépassant ainsi une simple approche économique pour inclure des perspectives sociales, environnementales et géopolitiques.

Ces recommandations ne sont pas des recettes universelles, mais des invitations à réfléchir autrement. Elles rappellent que chaque défi peut devenir une occasion si l’on sait s’adapter avec créativité et détermination. Dans cette quête d’équilibre entre compétitivité et durabilité, les entreprises canadiennes ont tout à gagner en misant sur l’audace et la responsabilité.

Le rôle des gouvernements dans la transition durable

Les gouvernements ont un rôle clé à jouer pour atténuer les impacts du protectionnisme et soutenir une transition durable, tout en préservant des relations commerciales solides avec les partenaires historiques :

  • Négocier des accords commerciaux équitables : Le Canada devrait continuer à dialoguer avec les États-Unis pour limiter l’impact des tarifs douaniers, tout en veillant à préserver une dynamique d’affaires positive entre les deux pays. La relation commerciale entre le Canada et les États-Unis a historiquement bénéficié aux deux parties, et il est essentiel de maintenir cette synergie qui favorise la compétitivité et la croissance des entreprises de part et d’autre de la frontière.
  • Soutenir les petites entreprises : les gouvernements doivent offrir un soutien financier et technique aux PME touchées par les tarifs douaniers, afin qu’elles puissent diversifier leurs marchés ou investir dans l’innovation durable. Ce soutien doit également inclure des initiatives pour encourager ces entreprises à maintenir leurs relations d’affaires avec leurs partenaires américains, car une coopération transfrontalière solide reste un atout stratégique pour les deux économies.

En mettant l’accent sur le maintien de relations commerciales robustes avec les États-Unis tout en investissant dans des pratiques durables, les gouvernements peuvent contribuer à minimiser les impacts négatifs du protectionnisme et à favoriser une croissance économique responsable.

Conclusion

Les politiques protectionnistes représentent un défi majeur pour les relations commerciales, peu importe les pays touchés, mais elles offrent également une occasion pour repenser nos modèles économiques et adopter des pratiques plus durables. En misant sur l’innovation, la diversification et la durabilité, les entreprises canadiennes peuvent non seulement surmonter ces obstacles, mais aussi se positionner comme des leaders dans l’économie mondiale de demain.

En fin de compte, il est essentiel que toutes les parties prenantes — entreprises, gouvernements et citoyens — collaborent pour construire un avenir plus résilient et durable face aux incertitudes économiques et environnementales actuelles.

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