Développement des affaires – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Feb 2025 12:00:37 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Développement des affaires – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Ces sujets rarement abordés avec les clients https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/ces-sujets-rarement-abordes-avec-les-clients/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:37 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105245 DÉVELOPPEMENT —Des angles sont parfois oubliés par les conseillers.

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Certains sujets glissent parfois sous le tapis lors des rencontres avec les clients, mettant ainsi en péril la planification financière globale, estime Marin Leduc, planificateur financier et conseiller en sécurité financière chez Symbiose – Gestion et protection du patrimoine.

Dans un ouvrage publié récemment, il cherche à amener les clients à poser de bonnes questions à leurs conseillers, tout en incitant ces derniers à envisager les options disponibles sous différents angles.

L’auteur de Maîtriser ses finances – Divers sujets jamais ou rarement abordés s’appuie sur des conversations réelles avec ses clients. Il passe en revue des interrogations importantes souvent mises de côté, comme :

  • Faut-il absolument amasser 1 000 000 $ pour prendre sa retraite ?
  • Est-il payant de reporter la demande de la Régime de rentes du Québec (RRQ) et de la Pension de la Sécurité de vieillesse (PSV) ?
  • Est-ce risqué d’investir ailleurs qu’au Canada ?
  • Les outils de simulation financière sont-ils fiables ?
  • Comment bien choisir son conseiller financier ?

En cinquante courts chapitres, il remet en question certaines idées reçues et propose une réflexion personnelle sur la gestion de patrimoine. « J’explore constamment de nouvelles idées. Elles peuvent fonctionner dans certains cas et pas dans d’autres », explique-t-il.

Des angles oubliés par les conseillers

Parmi les aspects souvent négligés, la désignation des bénéficiaires dans une succession peut entraîner des conséquences majeures. Un choix mal pensé peut compromettre l’héritage, avertit Martin Leduc.

Il donne l’exemple d’une cliente très endettée possédant une assurance vie : si les enfants sont désignés comme bénéficiaires, ils recevront l’argent de l’assurance intégralement.

En revanche, si la succession est désignée, les fonds pourront d’abord servir à rembourser les dettes avant d’être redistribués, ce qui peut faire une grande différence.

Autre enjeu abordé dans le livre : le décaissement. La stratégie adoptée pour décaisser l’épargne accumulée a un impact déterminant sur l’avenir financier du client. Martin Leduc souligne que, face au départ à la retraite imminent d’une vague de baby-boomers et aux transferts de patrimoine d’envergure qui se profilent à l’horizon, ce sujet, qui fait intervenir des aspects fiscaux et légaux, devient plus pertinent que jamais.

Une vision nuancée de la profession

Martin Leduc insiste sur la complexité croissante du rôle de conseiller. « C’est un défi de donner une réponse précise à toutes les questions des clients. Même expérimenté, un conseiller ne peut pas tout connaître. Son but est d’améliorer la situation du client en tenant compte de l’ensemble des impacts, car une solution n’est jamais totalement noire ou blanche. »

Il compare son travail à un casse-tête où chaque pièce doit être soigneusement placée pour optimiser la situation financière globale du client. Selon lui, dans cette approche, les outils de simulation de retraite intégrant l’intelligence artificielle sont désormais incontournables, mais tous ne se valent pas. « De nombreux conseillers ne disposent pas encore des bonnes technologies pour bien accompagner leurs clients », ajoute-t-il.

Un parcours guidé par l’indépendance

Martin Leduc se décrit comme peu extraverti. Il se sent plus à l’aise dans les rencontres en tête-à-tête avec les clients que dans la sollicitation commerciale. Il se reconnaît dans le gardien de but de hockey Ken Dryden qui évoquait dans son livre, Le match, le sentiment d’avoir été différent de ses coéquipiers. « Comme lui, je ne suis ni un suiveux ni un mouton », dit-il.

Indépendant d’esprit, voire autodidacte dans plusieurs aspects de sa vie, Martin Leduc a toujours eu la fibre entrepreneuriale. Ancien joueur de badminton de haut niveau, il a lancé son premier projet d’affaires à 16 ans en proposant un service de cordage de raquettes. « Personne n’était entrepreneur dans ma famille, mais j’ai toujours aimé créer les choses à ma façon », confie-t-il.

Sa carrière débute dans un tout autre domaine, au casino du Lac-Leamy, à Hull, où il occupe un poste de gestionnaire. Parallèlement, il poursuit un baccalauréat en administration des affaires à distance, jonglant entre son emploi, ses études et sa vie familiale. Après dix ans au casino, la fibre entrepreneuriale le titille. Il se tourne vers le secteur financier. « Je ne connaissais pas ce domaine, mais j’aimais gérer mes propres placements. J’ai eu envie d’en apprendre davantage et j’ai aimé ça. »

Il amorce sa carrière dans les services financiers en 2007 chez Financière Liberté 55 (Canada Vie) et Services d’Investissements Quadrus. Rapidement, son esprit indépendant le pousse à développer sa propre pratique. En 2010, il obtient le titre de planificateur financier. Trois ans plus tard, il cofonde Symbiose – Gestion et protection du patrimoine avec François Saumure. Aujourd’hui, le cabinet basé à Gatineau gère 180 millions de dollars d’actifs principalement pour une clientèle répartie au Québec et en Ontario.

Ce qui fait un bon conseiller

Pour Martin Leduc, un bon conseiller prend le temps de poser des questions à son client et d’écouter attentivement ses réponses. Il est transparent sur sa rémunération, qu’il soit payé en honoraires ou en frais de gestion. Il respecte aussi les choix du client, même lorsqu’ils ne correspondent pas à ses recommandations. « On peut guider le client dans une direction, mais on ne peut pas l’obliger à aller plus loin. Après tout, c’est son argent qu’on gère. »

La relation de confiance est essentielle. Sans elle, les recommandations n’ont aucune valeur. « J’aime que mes clients me challengent. Cependant, s’ils reviennent sans arrêt avec des doutes, cela peut traduire un manque de confiance. Un client doit croire en son conseiller pour suivre ses recommandations. Et à l’inverse, un conseiller n’a pas à maintenir une relation si elle n’est pas plaisante. »

Un conseiller, selon lui, doit faire preuve d’intégrité et toujours placer l’intérêt du client avant le sien ou celui de la firme. Il doit aussi être un bon vulgarisateur des concepts financiers et continuer à se former pour bien accomplir son rôle dans un secteur en évolution.

Alors que la profession manque de relève, Martin Leduc encourage les jeunes à se lancer en planification financière, un domaine d’avenir où il est possible de faire sa marque, selon lui. « Beaucoup de gens pensent qu’ils n’ont pas assez d’argent pour consulter un conseiller. Mais tout dépend du modèle d’affaires. Un bon conseil pour ceux qui commencent : consultez un jeune conseiller. Il aura peut-être moins d’expérience, mais il sera motivé à vous aider. »

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Héritages : comment servir les veuves de demain https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/heritages-comment-servir-les-veuves-de-demain/ Thu, 06 Feb 2025 11:54:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105208 DÉVELOPPEMENT — Elles ne reçoivent pas les mêmes services que les hommes.

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Les femmes s’apprêtent à hériter de sommes colossales au cours des deux prochaines décennies, selon un rapport de Cerulli Associates repris par Think Advisor. Sur les 124 000 milliards de dollars américains (G$ US) qui changeront de mains d’ici 2048 aux États-Unis, 54 000 G$ iront d’abord aux conjoints survivants avant d’être transmis à la génération suivante. De cette somme, environ 51 000 G$ iront aux femmes.

À qui reviendront ces héritages ?

Le rapport de Cerulli brosse un portrait détaillé des femmes qui hériteront : près de 40 000 G$ issus de transferts conjugaux iront à des femmes des générations baby-boomer et plus âgées. Parmi ces montants, environ 21 000 G$ proviendront de ménages fortunés possédant au moins 5 millions de dollars en actifs.

Au Canada, les perspectives suivent la même tendance : les veuves hériteront de près de 900 G$ d’actifs au cours de la prochaine décennie, selon des données de Strategic Insight.

Adapter les services

Face à ce phénomène, les cabinets de gestion de patrimoine doivent réinventer leur approche pour combler l’écart de services qui existe actuellement entre les investisseurs masculins et féminins, recommande le rapport.

L’étude signale que les relations personnelles sont un critère beaucoup plus important pour les femmes que pour les hommes lorsqu’elles choisissent un conseiller.

En parallèle, les attentes des femmes diffèrent également en matière de conseil et de produits financiers. Les investisseuses préfèrent que leur conseiller mette l’accent sur la planification financière et les stratégies globales plutôt que sur les placements seuls.

Les femmes fortunées se démarquent aussi par leurs priorités. Elles sont plus enclines que les hommes à prioriser des objectifs philanthropiques et liés à la durabilité dans leur gestion de patrimoine.

« Lorsque les maris décèdent avant leurs épouses, les finances sont la dernière chose à laquelle la conjointe survivante souhaite penser. C’est pourquoi nous recommandons d’établir une relation avec tous les membres du foyer dès les premières étapes de la relation client. Les entreprises capables de fournir un soutien direct aux femmes bénéficieront d’un avantage durable pour les décennies à venir », explique Chayce Horton, analyste principal chez Cerulli.

Des services dédiés aux veuves

Pour mieux accompagner cette clientèle, plusieurs cabinets ont commencé à s’adapter. Certains recrutent davantage de conseillères, diversifient leurs services et renforcent les conseils personnalisés.

D’autres proposent des services élargis. Par exemple, ils organisent des réunions familiales pour discuter de la transmission des actifs, un moyen de développer des relations avec les conjoints ou les enfants des clients en vue du grand transfert de richesse et maintiennent une communication régulière avec les membres de la famille.

Enfin, certains cabinets mettent en place des programmes de mentorat pour les conseillères et offrent à leurs clientes des outils axés sur des thématiques comme la philanthropie ou la planification financière.

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Comprendre les émotions des clients https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/comprendre-les-emotions-des-clients/ Tue, 04 Feb 2025 12:10:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105206 DÉVELOPPEMENT – Pour les aider à prendre de meilleures décisions.

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La finance comportementale permet d’aller au-delà des chiffres et des graphiques complexes pour comprendre les motivations profondes des clients. Pourquoi pensent-ils et agissent-ils d’une certaine manière ? Les réponses à ces questions donnent un levier puissant pour mieux comprendre les réactions des clients, à condition de bien les intégrer à sa pratique, selon Advisorpedia.

L’argent ne se limite pas aux dollars. Il est intimement lié à des éléments fondamentaux pour l’individu, tels que les objectifs de vie, la famille, l’héritage ou encore les accomplissements personnels. Pour certains, il symbolise la sécurité et la liberté. Pour d’autres, il représente un fardeau émotionnel, souvent marqué par des expériences passées négatives. Un client peut ainsi voir l’argent comme un outil d’indépendance, tandis qu’un autre y associera une source de stress ou de peur.

Ces perceptions influencent profondément les comportements financiers des clients. Ignorer cette dimension revient à passer à côté d’une clé essentielle pour les guider efficacement, signale Avisorpedia.

En comprenant les facteurs qui influencent la prise de décision des clients, les conseillers peuvent les aider à éviter certains pièges, comme la vente panique lors d’un repli du marché ou l’attachement irrationnel à des investissements risqués.

Par ailleurs, les conseillers qui se concentrent sur la recherche des meilleurs rendements ne parviennent pas toujours à rassurer les clients sur leur avenir financier, car cette approche ne tient pas compte des émotions des clients par rapport à leur situation financière ou face à des décisions importantes, telles que la retraite, les investissements ou l’épargne, susceptibles d’être influencées par la peur, l’optimisme ou le sentiment de culpabilité.

En aidant les conseillers à se concentrer sur les raisons derrière les décisions financières des clients, en tenant compte de leurs situations personnelles et émotionnelles, la finance comportementale intégrée à la pratique contribue à renforcer la relation de confiance. Se sentant compris sur le plan émotionnel, les clients ont davantage tendance à percevoir leur conseiller comme un véritable partenaire.

Cette approche permet également au conseiller d’aller au-delà des stratégies d’investissement et d’aider les clients à travailler sur leurs comportements financiers globaux, comme la gestion des dépenses, l’épargne ou la planification de la retraite.

Elle aide aussi à améliorer les résultats à long terme, car les clients sont plus susceptibles de suivre une stratégie financière qui correspond à leurs émotions, même en période de turbulence des marchés.

Par exemple, un client ayant grandi dans un foyer instable sur le plan financier peut avoir tendance à accumuler de l’argent sans prendre de risques. Un conseiller qui comprend ce contexte émotionnel peut l’aider à s’ouvrir progressivement à des investissements adaptés à son niveau de tolérance.

De même, les événements marquants de la vie comme un mariage, un divorce ou le décès d’un proche influencent souvent les décisions financières. Il est donc essentiel pour le conseiller de les identifier et d’adapter son accompagnement en conséquence.

Alors que le secteur financier continue d’évoluer, le fait d’intégrer la finance comportementale dans leurs pratiques permet aux conseillers de se démarquer en offrant des conseils qui résonnent à la fois sur le plan rationnel et émotionnel, précise Advisorpedia.

La Chambre de la sécurité financière consacre un volet complet au thème de la finance comportementale dans son « Guide de survie pour une discussion productive » de la section Boîte à outils du volet InfoDéonto de son site Internet.

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Comment séduire efficacement les prospects https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/comment-seduire-efficacement-des-prospects-a-chaque-fois/ Thu, 30 Jan 2025 12:19:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105166 DÉVELOPPEMENT —Ce que recherchent vraiment les clients.

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Qu’est-ce qui pousse un prospect à devenir un client ? Si la capacité à inspirer confiance est souvent mentionnée, cette qualité, bien que fondamentale, ne suffit pas. La confiance, tout comme l’honnêteté et la transparence, est perçue par de nombreux investisseurs comme un prérequis et non un élément distinctif. Pour transformer un prospect en client fidèle, il est nécessaire d’aller au-delà de ces bases. Voici comment augmenter les chances de séduire des clients potentiels et d’établir des relations durables, selon Advisorpedia.

Cultiver une ambiance de réussite

Une culture de réussite exerce une attraction naturelle sur les investisseurs. Ces derniers recherchent des professionnels compétents, positifs et ambitieux. L’image projetée par une équipe, ainsi que la manière dont elle communique, joue un rôle crucial.

Pour incarner cette mentalité, il faut s’assurer de mettre en avant ses succès, ses distinctions, ses récompenses ou ses réalisations professionnelles, notamment dans ses supports marketing. Dans les outils de communication, comme l’infolettre, il est important de souligner également les réussites des clients, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.

Cela contribue à renforcer le lien de confiance et fait en sorte qu’une partie de cette réussite rejaillit sur l’image du conseiller.

Proposer un service réellement personnalisé

Un service personnalisé est un levier puissant pour fidéliser les clients et susciter des recommandations, rapporte Advisorpedia.

Étant donné que chaque individu souhaite se sentir unique, il est essentiel pour le conseiller d’adopter une écoute attentive dès les premiers échanges. Poser des questions spécifiques pour comprendre les attentes du prospect en matière de service permet de mieux cerner les besoins.

Après chaque rencontre, ces informations doivent être documentées et partagées avec l’équipe afin de garantir un suivi cohérent et personnalisé.

Mettre en avant la valeur ajoutée

La compréhension de la rémunération, qu’elle soit sous forme de commissions ou d’honoraires, est capitale. Pour qu’un client accepte de payer pour les services offerts, il doit percevoir la valeur ajoutée du conseil de manière claire et tangible.

Cela implique de démontrer dès le départ comment l’expertise proposée par le conseiller répond aux besoins spécifiques du client et même dépasse ses attentes. Expliquer en détail la méthode de travail et ce qui la rend unique aide à établir la confiance. L’utilisation d’outils visuels simplifie la compréhension et renforce le message.

Offrir des gestes attentionnés, comme la gestion gratuite de régimes enregistrés d’épargne-études (REEE) pour les petits-enfants ou des initiatives de littératie financière, peut également impressionner favorablement les clients.

Maintenir une communication régulière et pertinente

Pour maintenir une communication efficace avec les clients, Advisorpedia suggère de mettre en place un plan structuré prévoyant au moins 26 points de contact annuels avec les plus fidèles d’entre eux, incluant des rapports et des bulletins personnalisés.

Par ailleurs, chaque interaction doit être conçue pour répondre à des besoins spécifiques des clients. Les contenus standardisés sont à proscrire au profit de messages personnalisés et de supports d’apparence impeccable, tels qu’un site web intuitif ou des brochures bien conçues.

Offrir des exclusivités

Les clients aiment qu’on leur ouvre des horizons, qu’il s’agisse de nouveaux produits financiers ou d’avantages liés au style de vie. Le conseiller soucieux de se démarquer peut partager avec les clients des connaissances sur des produits ou stratégies émergents, accompagné de conseils sur leur pertinence. Cela renforce la relation de confiance.

Développer une expertise dans un domaine spécifique permet également de se tailler un avantage concurrentiel en proposant aux clients des perspectives uniques et des solutions innovantes à des besoins précis.

Adopter une vision à long terme

Les clients valorisent des professionnels qui démontrent leur capacité à les accompagner sur le long terme, à travers les cycles économiques et les défis personnels, selon Advisorpedia. Un conseiller qui peut prouver une expérience dans la gestion des hauts et des bas du marché renforce ainsi sa crédibilité auprès de clients potentiels.

L’engagement communautaire, le soutien à des causes caritatives et la participation à des associations professionnelles jouent également un rôle important dans le renforcement de cette image de stabilité.

Aujourd’hui, les connaissances et les efforts marketing peuvent suffire à se démarquer, mais rien ne garantit que les clients ne seront pas séduits demain par un concurrent qui offre davantage, indique Advisorpedia. Pour rester compétitif, il est donc essentiel d’innover en permanence, de rester à l’écoute des besoins des clients et de continuer à enrichir l’offre de services pour dépasser leurs attentes.

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Accompagner les clients atteints de la maladie d’Alzheimer https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/accompagner-les-clients-atteints-de-pertes-cognitives/ Tue, 28 Jan 2025 12:07:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105070 DÉVELOPPEMENT – Anticiper les défis, un élément essentiel.

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Avec une population vieillissante, les pertes cognitives touchent un nombre croissant de personnes. Au Québec, plus de 170 000 individus vivent avec la maladie d’Alzheimer. Cette maladie représente 60 % des troubles neurocognitifs. Selon le Curateur public du Québec, les maladies dégénératives sont à l’origine de la majorité des nouvelles tutelles. Le Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer est l’occasion d’aborder ces sujets délicats avec vos clients et de les encourager à planifier leur avenir de manière proactive.

Intervenir tôt est important lorsque l’on accompagne des clients vieillissants, précise le Curateur public du Québec. Il recommande notamment de discuter rapidement avec les clients de la mise ne place d’un mandat de protection. Ce document permet aux clients de désigner une ou plusieurs personnes de confiance (mandataires) pour prendre soin d’eux et gérer leurs biens en cas d’inaptitude. Le mandat peut préciser des volontés et préférences claires, comme la gestion de leurs actifs ou les choix liés à leurs soins personnels.

Trois étapes clés à rappeler à vos clients, selon le Curateur public :

  • Choisir un mandataire digne de confiance. Ce dernier doit être apte à gérer les responsabilités qui lui seront confiées. Il est possible de désigner plusieurs mandataires pour partager les rôles (par exemple, un mandataire pour la gestion des biens et un autre pour les soins personnels).
  • Prévoir des mandataires remplaçants afin de garantir une continuité si le mandataire principal ne peut plus assumer son rôle.
  • Mettre à jour le mandat régulièrement : des événements importants comme un divorce, une nouvelle union ou l’achat d’un bien immobilier nécessitent une révision du document.

Des mesures de protection adaptées

Pour les clients temporairement inaptes des mesures provisoires peuvent être mises en place pour prévenir des préjudices graves, protéger les personnes ou de les représenter dans certaines démarches.

Lorsqu’un client éprouve des difficultés à gérer ses affaires sans être totalement inapte, la mesure d’assistance lui permet d’être assisté par une ou deux personnes de son choix, tout en conservant le contrôle de ses décisions. Les assistants sont reconnus officiellement par le Curateur public et inscrits au Registre public des assistants. Leur rôle consiste à aider la personne à prendre des décisions et à administrer son patrimoine. Ils peuvent également communiquer avec des institutions au nom du client.

Contrairement à la procuration, cette mesure n’autorise pas l’assistant à signer des documents ou à décider à la place du client, mais elle simplifie le suivi des démarches administratives.

Simplifier la gestion financière

Pour les clients présentant des pertes cognitives légères, quelques mesures peuvent alléger leurs responsabilités financières tout en renforçant leur sécurité. Ils peuvent par exemple regrouper leurs comptes. Cela facilite la gestion des actifs. Ils peuvent également mettre en place des prélèvements automatiques pour régler les factures importantes comme les versements hypothécaires ou les services publics. Les clients peuvent aussi s’abonner à des notifications qui les avertissent de transactions inhabituelles ou d’un solde bas de leur compte. Ces précautions réduisent les risques d’erreurs et de fraudes.

Les pertes cognitives rendent les personnes plus vulnérables aux escroqueries financières. Le Centre antifraude du Canada recommande de sensibiliser les clients aux signes d’activités suspectes, comme des transactions inhabituelles ou des demandes urgentes de fonds. Encouragez-les à protéger leurs informations bancaires (numéro de compte, NIP, mot de passe, etc.) et à vérifier leur dossier de crédit annuellement pour déceler tout vol d’identité.

Vous pouvez également encourager le client à faire appel à l’expertise d’autres professionnels, par exemple un juriste pour les aspects légaux (mandat de protection, testament, fiducie, etc.), un médecin pour évaluer l’évolution de son état cognitif ou encore un médiateur pour faciliter les discussions familiales.

En accompagnant les clients pour structurer leur avenir, vous les aidez à protéger leurs actifs et à rester autonomes plus longtemps. Cela permet aussi de réduire le poids qui pourrait peser sur leurs proches. Ces initiatives offrent par ailleurs des occasions de renforcer la relation de confiance avec les clients.

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Un autre jour, un autre dollar https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/un-autre-jour-un-autre-dollar/ Thu, 23 Jan 2025 12:05:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105052 DÉVELOPPEMENT —Comment parler du risque de change à ses clients.

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De nombreux investisseurs considèrent l’évaluation du dollar canadien en termes simples : un huard faible est mauvais, un huard fort passe inaperçu. Cependant, la manière dont notre dollar se comporte par rapport au dollar américain et à d’autres devises n’est pas sans impact. Lorsque notre monnaie fait la une des actualités, comme cela a été le cas ces dernières semaines, il est essentiel d’aborder le risque de change avec vos clients et de leur expliquer comment vous le gérez pour leur compte. C’est l’occasion de démontrer votre expertise.

C’est ce que recommande Andrew Pyle, conseiller principal en placements et gestionnaire de portefeuille chez CIBC Wood Gundy à Peterborough, en Ontario. « C’est vraiment le moment où nous devons commencer à examiner la situation à long terme, l’évolution possible du dollar canadien et l’impact de cette évolution sur la répartition des actifs du client sur le marché des actions américaines [et sur d’autres marchés] », explique-t-il.

Commencez par des « concepts très simples que les clients comprennent », recommande Andrew Pyle.

En fonction de l’exposition du client, vous pouvez également discuter de la position du dollar canadien par rapport aux devises d’autres régions comme l’Europe et le Japon, et de l’impact que cela pourrait avoir sur les portefeuilles des clients à court, moyen et long terme.

Voici un exemple simple : votre client détient des actions de Microsoft Corp. cotées à la Bourse de New York. Il a décidé de liquider sa position, mais n’a pas tenu compte du fait qu’un échange de devises a eu lieu lors de l’achat et que le prix de vente est en dollars américains.

Rappelez tout cela à votre client, puis expliquez-lui d’autres scénarios potentiels dans lesquels l’évaluation des deux monnaies pourrait avoir un impact sur son rendement.

Au cours de ces conversations, Andrew Pyle souligne l’importance d’avoir une exposition au-delà des titres canadiens à des fins de diversification et la façon dont ils peuvent utiliser des stratégies de couverture — telles que l’allocation à des fonds d’investissement couverts contre le risque de change et à des certificats de dépôt canadiens (CDR) — pour minimiser le risque de change. Les certificats de dépôt canadiens permettent aux investisseurs d’acheter et de vendre des actions de sociétés étrangères en dollars canadiens et sur les marchés boursiers canadiens.

« C’est l’occasion idéale d’avoir cette conversation avec le client, parce que vous expliquez maintenant cette recommandation, le raisonnement qui la sous-tend, pourquoi vous pensez qu’elle est meilleure pour le client et vous entrez dans la discussion sur la gestion des risques », affirme-t-il.

L’importance d’un langage clair

Kelly Ho, planificatrice financière agréée et partenaire du DLD Financial Group à Vancouver, recommande également d’aborder le risque de change de manière simple et d’utiliser des exemples concrets de la vie de tous les jours.

« L’utilisation d’un jargon excessif complique le concept », prévient-elle.

Kelly Ho aime utiliser « l’exemple de la chaussure ». Elle explique à ses clients combien il en coûterait à un Canadien pour acheter une paire de chaussures aux États-Unis — en fonction de la valeur des monnaies des deux pays — et fait le lien avec l’investissement.

« Lorsque le dollar canadien est élevé, il nous en coûte zéro dollar canadien [en plus du prix des chaussures] pour acheter quelque chose aux États-Unis. C’est la même chose dans le monde de l’investissement. S’il y a eu d’importantes fluctuations des devises, c’est là que se situe le risque. »

Lorsqu’elle construit un portefeuille pour un client ayant un horizon à court terme, Kelly Ho lui explique qu’étant donné qu’il ne dispose pas d’une longue période pour se remettre des fluctuations de change, il est préférable de gérer le risque de change de manière plus prudente.

En revanche, un client ayant un horizon à long terme peut absorber un niveau plus élevé de risque de change.

Le risque de change est « très difficile » à gérer manuellement, avertit Kelly Ho. Les gestionnaires de portefeuille ont l’habitude de se couvrir contre le risque de change, ce qui « élimine une partie du risque » à long terme, ajoute-t-elle. « Lorsque vous avez un portefeuille […] à long terme et diversifié, le risque de change est généralement compensé », souligne Kelly Ho. L’exposition à des titres négociés dans différentes devises peut être couverte les uns par rapport aux autres.

S’il est nécessaire d’adapter un portefeuille à une répartition plus appropriée, les conseillers doivent en discuter avec leurs clients et trouver ce qui leur convient, suggère Kelly Ho.

Exemples historiques et visuels

Andrew Pyle explique qu’il montre souvent à ses clients un graphique à long terme, remontant à 50 ans, pour les aider à voir les différents cycles qu’a connus le dollar canadien, notamment lorsqu’il est passé de creux à des sommets extrêmes et vice-versa. Il explique ce que ces cycles signifient pour les investisseurs.

« Il ne s’agit pas d’un exercice de prévision pour le client. Nous n’allons pas nous asseoir et dire : “En tant que conseiller, je prédis que nous allons passer de 69 cents à 80, 90 ou un dollar [par rapport au dollar américain] », précise-t-il. Il s’agit en fait d’étudier les cycles au cours desquels le dollar canadien s’est apprécié [ou déprécié] de divers pourcentages, et d’examiner les valorisations au cours de ces périodes. »

Martin Roberge, stratège de portefeuille et analyste quantitatif chez Canaccord Genuity Group à Montréal, est également friand d’images. « Un graphique vaut souvent, comme nous le disons, mille mots », dit-il.

Martin Roberge recommande aux conseillers de partager avec leurs clients un graphique montrant les performances de l’indice composé S&P/TSX et du S&P 500 de 2000 à 2009.

L’environnement a été « manifestement difficile » pour les investisseurs en actions, car le S&P 500 a perdu environ 25 % de sa valeur au cours de cette décennie, alors que le dollar canadien s’est apprécié de 35 %, explique Martin Roberge. « Ainsi, si vous êtes un investisseur canadien qui a placé son argent dans des actions américaines au plus fort de la bulle Internet en 2000, vous avez perdu 60 % de votre investissement. »

Selon Martin Roberge, cette période souligne l’importance de tenir compte à la fois des baisses de prix des actions et des baisses de prix des devises. Elle illustre également les parallèles avec la situation actuelle, où le marché des actions américaines est potentiellement surévalué et où le dollar canadien est faible.

« Nous nous trouvons à peu près dans la même situation qu’au plus fort de la bulle Internet en 2000, analyse Martin Roberge. Je ne dis pas que nous nous dirigeons vers une répétition de cette dernière décennie, mais […] tout dépend de l’importance du risque de change ou de l’ampleur du risque que l’on est prêt à prendre à ce stade. »

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La maladie d’urgence, ça se soigne ! https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/la-maladie-durgence-ca-se-soigne/ Tue, 21 Jan 2025 12:58:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105022 DÉVELOPPEMENT —Des conseils pour lever le pied.

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Au travail, il vous arrive fréquemment de sauter d’une tâche à l’autre sans prendre le temps de vous occuper de vous-même ? Vous souffrez peut-être de la maladie d’urgence. Cette pathologie insidieuse peut vous laisser physiquement et mentalement épuisé, rapporte Kandy Wiens, chercheuse à l’Université de Pennsylvanie et spécialiste du burn-out et de l’intelligence émotionnelle, dans Harvard Business Review. Plus la fatigue s’accumule, plus votre système immunitaire s’affaiblit, ce qui vous rend plus vulnérable aux maladies. Mais pas de panique : des solutions existent.

La maladie d’urgence peut être contre-productive et nuire à votre performance au travail en vous amenant à prendre de mauvaises décisions et à commettre des erreurs d’inattention, signale Kandy Wiens. De plus, lorsque l’on veut tout accomplir le plus vite possible, notre capacité à assimiler, traiter et utiliser de nouvelles informations se réduit, ce qui diminue notre créativité. Les relations avec les collaborateurs pâtissent également, car on devient irritable si les autres ne suivent pas notre rythme.

Comment repérer la « maladie »

Voici quelques signes et symptômes pouvant indiquer la présence de cette « maladie », selon l’experte :

  • tout semble urgent et doit être terminé aussi rapidement que possible ;
  • vous interrompez fréquemment les autres ou les pressez d’adopter votre rythme ;
  • vous avez l’impression de vivre une perpétuelle course contre la montre ;
  • vous vous sentez toujours en retard malgré vos efforts ;
  • vous êtes irrité quand quelque chose vous empêche d’accomplir une tâche ;
  • votre bien-être (sommeil, alimentation, loisirs) passe au second plan ;
  • vous considérez les pauses comme une perte de temps ;
  • et vous êtes accro à la décharge de dopamine lorsque vous terminez une tâche.

Certains traits de personnalité, tels que le perfectionnisme, le besoin de plaire ou la tendance à associer productivité et estime de soi, peuvent également accroître le risque de développer la maladie d’urgence, signale l’experte. Elle se développe par ailleurs plus facilement dans les organisations dont la culture valorise les résultats rapides et le surmenage.

Comment se soigner

Bien que les conséquences de la maladie d’urgence puissent être graves, des solutions accessibles permettent de ralentir et retrouver un équilibre, sans compromettre la performance au travail, signale Kandy Wiens.

La spécialiste suggère notamment de bloquer du temps à son agenda pour faire face aux imprévus. Elle conseille également d’effectuer des tâches en profondeur sans objectif précis et de prendre le temps de réévaluer les priorités avant de se lancer à corps perdu dans l’action.

Avant d’accepter une tâche, vous pouvez vous demander si elle correspond bien à vos objectifs ou si quelqu’un d’autre ne pourrait pas la réaliser à votre place. Notez par écrit les conséquences de vos décisions, car cela vous aider à ralentir la cadence et à évaluer si une nouvelle tâche vaut le stress qu’elle entraîne chez vous.

Kandy Wiens suggère d’utiliser la méthode des 4 D pour prioriser les tâches :

  • Do (à faire),
  • Defer (à différer),
  • Delegate (à déléguer),
  • et Delete (à supprimer).

Elle propose également de dresser une liste des bienfaits que peut vous apporter un rythme plus lent. Par exemple, des recherches démontrent que le fait de dormir plus longtemps, de passer plus de temps avec vos proches ou de vous détendre réellement a des effets bénéfiques sur la santé en réduisant certains effets du stress chronique comme l’hypertension artérielle, les maux de tête et l’insomnie.

Quelques minutes d’exercices de respiration et de méditation chaque jour peuvent également aider à réduire le stress. La chercheuse recommande de privilégier la bienveillance envers soi-même et de remplacer les pensées négatives par des réflexions constructives. L’aide d’un coach, d’un thérapeute ou d’un groupe de soutien peut aussi aider à adopter des habitudes plus saines de manière durable.

« Si vous ressentez le besoin urgent de ralentir, votre santé, vos équipes, les personnes que vous servez dans le cadre de votre travail et vos proches vous remercieront d’avoir pris des mesures pour vous libérer de la maladie de la précipitation », affirme Kandy Wiens.

Selon elle, l’essentiel n’est pas la vitesse à laquelle on accomplit une tâche, mais la façon on utilise le temps dont on dispose.

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Répondre aux questions qui piquent https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/strategie-daffaires/repondre-aux-questions-qui-piquent/ Thu, 16 Jan 2025 11:52:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104901 DÉVELOPPEMENT – Des occasions de renforcer le lien de confiance avec les clients.

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« Combien gagnez-vous grâce à mes placements ? » « Pourquoi n’avez-vous pas prévu cette baisse du marché ? » « Je soupçonne mon conjoint d’être infidèle. Comment protéger mes actifs ? » Ces questions, souvent lancées à brûle-pourpoint, peuvent déstabiliser le conseiller le plus expérimenté. Pourtant, bien gérées, les questions pièges constituent une occasion privilégiée de renforcer la confiance avec le client. Voici quelques stratégies inspirées des recommandations d’Advisorpedia pour répondre avec tact aux questions qui piquent.

Des questions, un signe de confiance

Le simple fait qu’un client ose poser une question délicate est déjà une bonne nouvelle. Cela signifie qu’il se sent suffisamment à l’aise pour aborder le sujet avec vous. C’est le signe que votre relation professionnelle est saine et basée sur la confiance.

Cependant, attention à la manière dont vous réagissez. Une réponse hésitante, un malaise perceptible ou un refus de répondre pourraient fragiliser le lien de confiance. En revanche, une réaction posée et professionnelle contribuera à le renforcer.

D’où viennent les questions imprévues ?

Les questions pièges découlent souvent de changements dans la vie personnelle ou financière du client : divorce, faillite, perte d’emploi, baisses brutales des marchés. Elles peuvent être aussi alimentées par des informations — fondées ou non — partagées par des proches, des médias sociaux, ou suscitées par l’actualité.

Parfois, elles révèlent simplement une mauvaise compréhension d’un sujet abordé lors de rencontres précédentes. Quelle que soit leur origine, ces questions sont une occasion pour le conseiller de rassurer et d’éduquer son client tout en renforçant son rôle de partenaire de confiance, signale Advisorpedia.

Réagir avec calme et empathie

La psychologie cognitive enseigne que garder son calme est essentiel face à une question délicate pour éviter des réponses impulsives ou maladroites. Certaines questions peuvent provoquer de l’anxiété. Prendre quelques secondes pour respirer profondément permet de structurer sa réponse.

Si nécessaire, formulez une réponse temporaire comme : « C’est une question importante, laissez-moi prendre un moment pour y réfléchir. » Cela vous donne le temps de réfléchir, mais évitez d’abuser de cette stratégie, car vous pourriez avoir l’air de vous défiler.

Avant de répondre, assurez-vous de bien comprendre la préoccupation que le client cherche à vous communiquer. Reformulez sa question si celle-ci semble imprécise. Une bonne clarification préalable permet d’éviter les quiproquos et les malentendus. De plus, lorsqu’il se sent écouté et compris, le client est plus susceptible de rester ouvert à la discussion, même si la réponse ne correspond pas à ses attentes.

Décoder les préoccupations sous-jacentes

Derrière une question délicate se cache souvent une inquiétude plus profonde. Les biais cognitifs, comme le biais de négativité (la tendance à se concentrer sur des scénarios menaçants), influencent parfois les interrogations du client. Si vous décelez une préoccupation cachée derrière une question, rassurez d’abord le client en lui témoignant de l’empathie afin qu’il se sente écouté et compris. Puis recadrez la question pour apporter une perspective différente.

Par exemple, si on vous demande : « Pourquoi n’avez-vous pas prévu cette baisse de marché ? » vous pourriez répondre que les marchés sont imprévisibles à court terme et rappeler au client que la stratégie que vous avez mise en place avec son accord vise des objectifs à long terme, ce qui atténue l’impact des fluctuations.

Une occasion d’éduquer les clients

Les questions délicates sont des moments propices pour expliquer aux clients des concepts complexes comme la diversification ou le décaissement. Quand vous abordez ces concepts, simplifiez votre langage et utilisez des images concrètes pour illustrer votre propos. Par exemple, pour expliquer la diversification, comparez-la à un panier de fruits variés, où une mauvaise pomme n’impacte pas l’ensemble du lot.

L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour instaurer et maintenir la confiance, rappelle Advisorpedia. Si vous ne savez pas répondre, admettez-le simplement et assurez le client que vous lui reviendrez dans un court laps de temps avec des éléments de réponse.

Évitez les réponses vagues ou défensives, qui peuvent être perçues comme un manque de sincérité. Fixez une échéance claire pour le suivi et assurez-vous de la respecter. Après la discussion, envoyez un message au client pour confirmer votre compréhension et planifiez une nouvelle rencontre ou un appel pour poursuivre la conversation. Ces gestes montreront au client que vous prenez ses préoccupations au sérieux.

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Femmes qui tiennent les cordons de la bourse https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/femmes-qui-tiennent-les-cordons-de-la-bourse/ Tue, 14 Jan 2025 11:55:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104859 DÉVELOPPEMENT – Plus nombreuses dans la société, mais sous-représentées dans l’industrie.

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Malgré leur influence économique grandissante — les femmes devraient contrôler 30 000 milliards de dollars de richesse personnelle d’ici 2030 selon McKinsey — elles restent sous-représentées dans ce domaine clé, ce qui met leur avenir financier en péril, souligne Tracy Tan, directrice financière de Primerica.

Actuellement, seulement 33 % des conseillers en gestion de patrimoine aux États-Unis sont des femmes, un chiffre qui stagne depuis dix ans, selon le Bureau des statistiques du travail, signale Fast Company. Au Canada, la situation n’est pas plus reluisante : 15% des conseillers sont des femmes d’après un rapport récent de Placements mondiaux Sunlife. Cette proportion augmente très lentement signale Mercer, avec 13,6% de femmes parmi les décideurs féminins dans le secteur financier en 2022, soit une progression de moins de 2 % en trois ans.

Au Québec, les femmes ne représentent que 38 % des diplômés de l’Institut de planification financière (l’Institut). Dans les postes de gestion, elles occupent environ 39 % des fonctions, mais seulement 24 % des postes de cadres supérieurs, rapporte Finance Montréal.

Comprendre leurs défis

Ce déséquilibre impacte directement la relation entre les femmes et leurs finances. Actuellement, seulement 18 % des femmes ont un conseiller, un chiffre préoccupant dans un contexte où la planification à long terme devient de plus en plus complexe, alerte Tracy Tan. Selon un rapport de Primerica, basé sur les réponses de plus de 7 800 femmes, celles-ci recherchent des conseillers auxquels elles peuvent s’identifier et qui comprennent leurs défis et priorités.

Dans cette perspective, le déficit de conseillères au sein de l’industrie nuit à l’établissement de ces liens de confiance, estime la dirigeante. De plus, les femmes se sentent souvent moins compétentes face à des tâches financières complexes : si 78 % se disent à l’aise avec la budgétisation, seules 34 % d’entre elles maîtrisent les investissements comme les actions, les obligations ou les fonds communs de placement. Conséquence : beaucoup de femmes se disent « dépassées » ou « intimidées » par l’investissement, bien qu’elles soient souvent plus disciplinées et performantes que leurs homologues masculins, souligne un récent rapport de Fidelity.

Un rôle clé pour les conseillères

L’avenir financier des femmes est en jeu : d’ici 2026, les Canadiennes pourraient contrôler près de la moitié du patrimoine financier total accumulé au pays, une hausse substantielle par rapport à il y a dix ans. Pourtant, près de 30 % des Québécoises n’ont pas encore commencé à planifier leur retraite, souvent faute de revenus suffisants pour épargner, révèle un sondage de la Chambre de la sécurité financière et d’ÉducÉpargne.

Les conseillères ont un rôle clé à jouer. Mélanie Beauvais, présidente du CA de l’Institut, recommande des rencontres individuelles avec chaque membre des couples clients pour s’assurer que tous deux participent activement au processus d’épargne. Cette approche est essentielle pour éviter que l’un des partenaires, souvent celui avec un revenu moindre, ne se désintéresse des décisions financières.

Effet boule de neige

Près des trois quarts des gestionnaires d’actifs (73 %) pensent que le secteur de l’investissement serait en mesure de convaincre plus de femmes d’investir si le secteur lui-même avait plus de femmes gestionnaires de fonds, démontre une étude de BNY Investment Management.

Selon Tracy Tan, accroître la représentation féminine ne se limite pas à offrir des modèles, mais contribue à rendre le secteur financier plus inclusif. La présence de femmes dans des postes de direction crée un effet boule de neige, incitant davantage de femmes à intégrer le secteur, estime-t-elle.

Pour y parvenir, plusieurs pistes sont proposées : recruter auprès des étudiantes, promouvoir des programmes de mentorat, offrir des perspectives de développement professionnel claires et mettre en place des politiques favorisant l’équilibre travail-vie personnelle, comme des horaires flexibles, en particulier pour les femmes qui s’occupent à la fois de leurs enfants et de leurs parents vieillissants.

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Cultiver la générosité dans le leadership https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/cultiver-la-generosite-dans-le-leadership/ Thu, 09 Jan 2025 11:25:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=104790 DÉVELOPPEMENT — Des avantages pour son équipe et pour soi.

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En dépit du manque de temps et de la pression au travail, les meilleurs leaders persistent à cultiver la générosité avec leurs équipes, y voyant plusieurs avantages.

C’est ce qui ressort de l’épisode du balado McKinsey Talks Talent dans lequel trois dirigeants et experts en talent de chez McKinsey — Brooke Weddle, Bryan Hancock et Dana Maor — s’entretiennent avec la directrice éditoriale mondiale Lucia Rahilly.

Un changement d’état d’esprit et de contexte

Selon Dana Maor, la générosité en matière de leadership ne dépend pas de l’argent, mais de l’esprit. Il s’agit de partager les ressources les plus précieuses dont on dispose en tant que leader — temps, expérience et sagesse — pour favoriser une culture de collaboration, d’ouverture, d’autonomisation et de bienveillance.

D’après elle, la générosité est à la base de l’un des principaux changements de mentalité des dirigeants d’aujourd’hui, passant de la rareté ou du « je n’en ai pas assez » à une abondance de ressources.

Les enjeux du leadership aujourd’hui sont nombreux. Pour Dana Maor, être stratège et avoir les réponses ne suffit plus. Elle souligne qu’avec cinq générations sur le marché du travail, les besoins, les priorités et les sources de sens varient.

« La générosité devient beaucoup plus importante, dit-elle, parce que vous ne pouvez pas tout réaliser par vous-même. Vous ne pouvez y parvenir qu’en responsabilisant les autres et en leur donnant les outils, les occasions et la confiance dont ils ont besoin pour réussir. »

Brooke Weddle estime pour sa part qu’il y a des façons dont les organisations d’aujourd’hui reconnaissent la générosité, même si elles n’utilisent peut-être pas ce mot. La rétroaction constructive est une forme essentielle de générosité, illustre-t-elle.

Des obstacles à l’expression de la générosité

Certains obstacles peuvent freiner la générosité des dirigeants. Un état d’esprit de pénurie, la pression et le manque de temps constituent ainsi des obstacles.

Selon Brooke Weddle, être généreux, c’est donner ou faire plus que ce qui est attendu, ce qui amène cette question : « Qu’est-ce qui est attendu ? » Ainsi, il existe peut-être des attentes différentes en fonction du sexe du leader et de son style de leadership.

« Si une femme leader veut s’affirmer davantage que ce qui est attendu, cela pourrait l’empêcher de se présenter d’une manière qui serait perçue comme plus généreuse. Cela pourrait être la même chose pour les hommes, dont les propres attentes — ou les attentes à leur égard — exigent un certain comportement. Ils peuvent vouloir être à la hauteur de ce comportement, ou peut-être s’y opposer. »

Selon Bryan Hancock, la générosité peut aider à gérer la pression, car nombre de recherches en sciences sociales ont montré que donner apporte du bonheur.

« Si vous appliquez cela dans le contexte du travail où l’environnement est difficile, où les exigences pour l’entreprise sont élevées et croissantes et où les exigences en matière de temps sont élevées, cela peut rendre la journée de travail très épuisante », admet-il.

Cela dit, en créant le temps et l’espace pour être généreux, « c’est à la fois un avantage pour les personnes avec qui vous partagez votre temps, votre sagesse et vos pensées et pour vous en tant que leader ».

Par où commencer ?

Les personnes débutant leur carrière peuvent aussi être généreuses. Pour Dana Maor, il importe de prendre le temps de réfléchir sur soi-même en tant que leader.

« Faire une pause et se poser des questions est la façon la plus simple de commencer à cultiver la générosité. Choisir consciemment de le faire est une étape simple et pragmatique pour commencer à devenir plus généreux avec les autres. Et lorsque vous devenez plus généreux avec les autres, vous devenez également plus généreux avec vous-même. »

Brooke Weddle ajoute que le lien entre générosité envers soi-même et envers les autres est crucial.

« Les leaders atteignent un nouveau niveau de leadership, et de générosité dans le leadership, lorsqu’ils ont compris avant tout la façon de se diriger eux-mêmes. […] Lorsque cela se produit, et que vous pouvez comprendre vos propres déclencheurs en tant que leader, vous êtes alors en mesure de poser des questions de manière plus systématique, plus réfléchie et probablement plus souvent parce que vous avez cette conscience de soi. »

Différentes manières de la démontrer

La générosité peut se manifester de différentes manières. Selon Dana Maor c’est lorsque l’on identifie ce dont les gens autour de soi ont besoin à ce moment-là. Parfois cela signifie prendre une décision ou établir un processus efficace. Cela passe par un leadership introspectif, une écoute attentive de soi-même et des autres, pour répondre à leurs besoins.

Pour Brooke Weddle, être généreux peut s’exprimer différemment selon le contexte. Dans le cadre du développement, cela pourrait être un acte de parrainage. Pour donner du sens au travail, cela pourrait impliquer de réfléchir à comment un rôle peut apporter plus d’opportunités ou de sens.

« Nous devrions faire attention à ne pas dire que la générosité ne peut être démontrée que d’une seule manière. Elle peut être authentique à bien des égards, selon le contexte de l’interaction. »

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