Une photo portrait de Denis Blackburn.
Gracieuseté

« Je suis extrêmement excité, c’est un très beau challenge », déclare le nouveau président pour le Québec du Groupe Financier Horizons au sujet de son nouveau poste, en entretien avec Finance et Investissement.

Fort d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine financier, Denis Blackburn raconte que c’est James McMahon qui a donné son nom au chasseur de têtes, car il pensait qu’il était le candidat idéal pour reprendre son rôle.

« Ça me touche beaucoup qu’il ait pensé à moi. C’est une opportunité extraordinaire. J’ai eu la chance d’avoir un défi dans ce genre avec la Banque Nationale. Dans mes cinq dernières années là-bas, j’ai occupé un poste similaire avec de très bons résultats. C’est très bon pour moi de pouvoir revivre ça », confie-t-il.

Une expérience similaire, certes, mais avec une petite différence : le groupe financier Horizons compte 1200 conseillers au Québec, alors que la Banque Nationale en comptait alors 125, précise-t-il avec entrain.

Un grand défi

Si Denis Blackburn est enthousiaste de commencer à son nouveau poste mardi prochain, il se dit également conscient du défi que ça représente.

« C’est quelque chose de prendre la suite de James McMahon. C’est de très grands souliers à chausser. Il est là depuis presque le début, il a participé aux deux grandes fusions du Groupe (avec la Great-West et Excel) et est très aimé comme gestionnaire », met-il de l’avant.

Il estime toutefois avoir plus ou moins les mêmes forces que son prédécesseur. Il songe ici à l’expertise qu’il a développée en gestion avec des courtiers haut de gamme lorsqu’il travaillait pour la Banque Nationale.

De plus, James McMahon ne part pas tout de suite. Au contraire, il va rester au Groupe financier Horizons à titre de conseiller principal de Denis Blackburn jusqu’au 31 décembre 2020. « Cinq mois pour faire une transition, c’est extraordinaire. Je me considère comme choyé », commente ce dernier.

Un changement de direction en pleine pandémie

Le contexte pandémique est un autre défi auquel Denis Blackburn va devoir faire face.

« C’est tout un challenge pour moi et l’organisation. C’est la première fois que le Groupe financier Horizons intègre un nouvel employé dans un poste cadre de façon virtuelle », raconte-t-il.

« Mes deux prochaines semaines sont complètement remplies de réunions Zoom. On est dans une industrie où l’humain est au centre de nos activités autant le client que le conseiller, et ce n’est vraiment pas évident de serrer des mains via Zoom », ajoute-t-il en riant.

Effectivement, le nouveau président pour le Québec va devoir se contenter de rencontres virtuelles pour nombre de ses associés et employés. Il compte toutefois se rendre au bureau dès la semaine prochaine pour s’installer.

Déjà des projets

Bien qu’il n’ait pas encore commencé, Denis Blackburn réfléchit déjà à ce qu’il veut accomplir.

« Le groupe financier Horizons compte 1200 conseillers au Québec, mais un peu plus d’une centaines travaillent avec la clientèle bien nantie. Je veux m’intéresser de près à cette clientèle et aller chercher des conseillers qui travaillent déjà avec elle », déclare-t-il.

Pour cela, il imagine déjà contacter des professionnels capables de travailler avec ce type de clients, comme des avocats ou des fiscalistes.

« Les conseillers vont avoir besoin d’un coup de main de professionnels », explique-t-il.

Avant d’entreprendre la moindre action, il compte bien attendre d’être en contact avec les équipes du Groupe financier Horizons, car il sait que ce dernier offre déjà des outils à ses conseillers pour travailler avec ce type de clientèle.

« Je compte bien prendre possession de l’offre de service du Groupe », révèle-t-il.

Pas de retraite en vue

Comme on pouvait s’y attendre, vu ses déclarations faites à Finance et Investissement en 2018, James McMahon ne compte pas prendre sa retraite immédiatement.

Denis Blackburn confie, qu’après l’avoir aidé à prendre possession de son nouveau poste, l’ex-président pour le Québec compte rejoindre sur la route sa conjointe qui travaille comme conseillère dans un cabinet associé au Groupe financier Horizons.

« James McMahon a toujours conservé ses permis, mais sans les utiliser, raconte-t-il. À partir du 1er janvier, il va pouvoir recommencer à pratiquer! »