Nouvelles – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 11 Feb 2025 12:00:41 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Nouvelles – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Changement à la gestion de portefeuille de certains fonds Fidelity https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/changement-a-la-gestion-de-portefeuille-de-certains-fonds-fidelity/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:41 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105258 PRODUITS — Salim Hart renonce à la gestion de ses fonds.

L’article Changement à la gestion de portefeuille de certains fonds Fidelity est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Fidelity Investments Canada apporte des changements à la gestion de portefeuille de certains de ses fonds. Les changements concernent la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, du Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, de la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, de la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales, y compris leurs versions en devises neutres.

Ces modifications résultent du fait que le gestionnaire de portefeuille, Salim Hart, a décidé de renoncer à la gestion de ces fonds pour se concentrer sur d’autres responsabilités.

Malgré cela, la Fiducie de placement Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, le Fonds Fidelity Valeur intrinsèque mondiale, ainsi que la Catégorie Fidelity Valeur intrinsèque mondiale et sa version en devises neutres seront encore gérés par Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Quant à la Fiducie de placement Fidelity Croissance et valeur mondiales, la Catégorie Fidelity Croissance et valeur mondiales et sa version en devises neutres, elles resteront sous la gestion de Will Danoff, Morgen Peck et Sam Chamovitz.

Les objectifs de placement demeurent quant à eux inchangés.

L’article Changement à la gestion de portefeuille de certains fonds Fidelity est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Soutenir les populations autochtones : clé des projets d’infrastructure https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/soutenir-les-populations-autochtones-cle-des-projets-dinfrastructure/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:40 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105372 Moody’s souligne l’importance de l’engagement et du co-investissement.

L’article Soutenir les populations autochtones : clé des projets d’infrastructure est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Moody’s Ratings estime qu’il sera de plus en plus important d’obtenir le soutien des communautés autochtones, notamment en leur apportant des fonds propres, pour garantir les perspectives des projets d’infrastructure canadiens.

Dans un nouveau rapport, l’agence de notation indique que les grands projets d’infrastructure énergétique canadiens — y compris les projets de développement des énergies renouvelables, d’accès aux minéraux essentiels et de construction de pipelines — concerneront de plus en plus les territoires et les communautés autochtones.

Par conséquent, la capacité de ces projets à obtenir le soutien des communautés autochtones, notamment en les impliquant en tant qu’investisseurs, « est appelée à jouer un rôle plus crucial dans l’atténuation des risques et le maintien de la qualité de crédit d’un projet », estime l’agence.

« En l’absence de partenariats, les projets menés sur des territoires autochtones peuvent susciter l’opposition des autochtones, ce qui entraîne des risques de dépassement des coûts, d’atteinte à la réputation, de litiges et d’interruption du projet », fait remarquer Moody’s Ratings.

Les entreprises qui ne reconnaissent pas les compétences et les préoccupations environnementales des communautés autochtones « risquent d’être confrontées à des difficultés accrues pour naviguer dans un paysage réglementaire en constante évolution », selon le rapport.

« Les difficultés liées au processus d’autorisation environnementale, qui implique de plus en plus la participation active des autochtones, posent des risques particuliers pour les projets », car elles peuvent entraîner des problèmes d’obtention de permis, des contestations juridiques et l’annulation de projets.

« L’engagement qui se traduit par une participation au capital des communautés autochtones restera un moyen fiable d’obtenir leur soutien et d’éviter les retards potentiels et autres obstacles dans le processus d’approbation et les processus qui en découlent, ce qui pourrait nuire à la qualité du crédit d’un projet », affirme Moody’s Ratings, ajoutant que la participation des communautés autochtones en tant que co-investisseurs et développeurs présente également d’autres avantages environnementaux et sociaux.

« Ces avantages comprennent le développement économique, le renforcement des capacités, la protection du patrimoine culturel et l’alignement sur les valeurs environnementales. »

L’importance d’obtenir le soutien des communautés autochtones pourrait s’accroître à mesure que la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP) et les principes du consentement préalable, libre et éclairé des autochtones (FPIC) gagnent du terrain au Canada, à la suite d’un arrêt rendu l’année dernière par la Cour suprême du Canada, qui a estimé que le respect de l’UNDRIP était obligatoire en vertu de la législation fédérale, selon l’étude.

Bien que les provinces ne soient pas tenues d’adopter ces principes, plusieurs d’entre elles, au premier rang desquelles la Colombie-Britannique, ont commencé à les intégrer dans leur législation.

« Même lorsque les lois provinciales ne s’alignent pas sur la UNDRIP ou n’imposent pas le FPIC, les provinces et les entreprises reconnaissent de plus en plus qu’un engagement précoce et significatif avec les communautés autochtones, qui génère leur soutien ou conduit à des prises de participation, peut contribuer à atténuer les risques liés aux projets », indique le rapport.

L’article Soutenir les populations autochtones : clé des projets d’infrastructure est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Un Canadien inculpé pour piratage de cryptomonnaies aux États-Unis https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/un-canadien-inculpe-pour-piratage-de-cryptomonnaies-aux-etats-unis/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105374 Le DoJ affirme que les protocoles DeFi ont été exploités pour obtenir 65 M$.

L’article Un Canadien inculpé pour piratage de cryptomonnaies aux États-Unis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les autorités américaines ont inculpé un mathématicien canadien qui aurait volé environ 65 millions de dollars américains (M$ US) en cryptomonnaie à deux protocoles de financement décentralisé (DeFi).

Dans un acte d’accusation dévoilé le 3 février devant un tribunal fédéral de Brooklyn, à New York, le ministère américain de la Justice (DoJ) a inculpé un Canadien de 22 ans, Andean Medjedovic, de fraude électronique, de piratage informatique, de tentative d’extorsion et de blanchiment d’argent.

Selon l’acte d’accusation, Andean Medjedovic, qui est titulaire d’une maîtrise en mathématiques de l’université de Waterloo, a exploité les vulnérabilités des protocoles DeFi, KyberSwap et Indexed Finance, pour voler des millions de cryptomonnaies à d’autres investisseurs dans leurs pools de liquidités.

Selon le DoJ, en 2023, Andean Medjedovic « a utilisé des centaines de millions de dollars en cryptomonnaie empruntée pour créer des prix artificiels dans les pools de liquidité KyberSwap » et « a calculé des combinaisons précises de transactions qui provoqueraient un “bug” du [protocole] KyberSwap, selon ses propres termes, lui permettant de voler des dizaines de millions de dollars en cryptomonnaies dans les pools de liquidité ».

Il est également allégué qu’avant cela, il avait utilisé une tactique similaire pour exploiter le protocole Indexed Finance DeFi, en utilisant des cryptomonnaies empruntées pour amener les contrats intelligents du protocole à fixer des prix artificiels, puis à voler des cryptomonnaies à partir de ses pools de liquidités.

Le DoJ affirme que Andean Medjedovic a volé environ 48,8 M$ US de crypto dans les pools de liquidité de KyberSwap, et environ 16,5 M$ US dans le protocole Indexed Finance.

Il affirme également que Andean Medjedovic a tenté de blanchir les recettes par l’intermédiaire de mélangeurs de cryptomonnaies et qu’il a essayé d’extorquer les développeurs de KyberSwap, cherchant à obtenir le contrôle du protocole en échange d’environ la moitié des cryptomonnaies volées.

Les allégations à l’encontre d’Andean Medjedovic ont également été au centre d’un certain nombre de litiges au Canada concernant le secteur des cryptomonnaies.

En 2021, un tribunal de l’Ontario a lancé un mandat d’arrêt à l’encontre de Andean Medjedovic, en réponse à deux actions en justice intentées contre lui, dont une action collective proposée dans le cadre du piratage présumé d’Indexed Finance.

Dans sa décision, la Cour supérieure de justice n’a pas jugé que Andean Medjedovic était coupable d’outrage au tribunal pour s’être soustrait à la procédure engagée contre lui, mais elle a déclaré qu’il devrait faire l’objet d’une audience pour outrage au tribunal.

« Il s’agit d’un jeune homme qui, je le crains, est pris entre la loi et un ensemble de règles qu’il affirme appliquer de manière indépendante. La seule façon pour lui de montrer qu’il a raison ou qu’il devrait être considéré comme tel est de participer et de faire valoir les arguments qu’il avance », a déclaré la Cour.

Légale par définition

Le tribunal a noté qu’il existe une théorie dans certains cercles cryptographiques selon laquelle, étant donné que la technologie blockchain est basée sur un code informatique accessible au public — et en vertu de l’affirmation selon laquelle « le code est la loi » — tout échange qui peut être effectué dans les paramètres du code est légal par définition.

« La théorie postule que les participants volontaires acceptent et sont liés par les résultats de l’utilisation de la technologie. Cela signifie que si une personne intelligente peut concevoir un moyen d’exploiter une faille ou une faiblesse dans le code pour inciter le détenteur à conclure une transaction inattendue et défavorable, il faut lui donner plus de pouvoir », a expliqué le tribunal.

Dans ce cas, « Andean Medjedovic a utilisé ses formidables prouesses mathématiques pour concevoir et déclencher une attaque informatique complexe contre Index Finance et l’a essentiellement incité à lui envoyer 15 M$ US en jetons de cryptomonnaie d’autres personnes », commente le tribunal de l’Ontario. « Le plaignant affirme qu’il a “piraté” le système pour le tromper et escroquer les participants de leurs actifs. Le défendeur peut faire valoir qu’il n’a pas fait plus que ce que le code permettait et que le code a force de loi. »

« La question de savoir si la common law de l’Ontario soutient cette théorie juridique pourrait bien être en jeu dans cette action — si Andean Medjedovic y participe.

Aucune des allégations contre Andean Medjedovic n’a été prouvée et il est présumé innocent des accusations criminelles portées contre lui aux États-Unis.

Selon le ministère de la Justice, Andean Medjedovic n’est pas en détention.

L’article Un Canadien inculpé pour piratage de cryptomonnaies aux États-Unis est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/plus-de-transparence-de-la-part-des-societes-de-capital-investissement/ Tue, 11 Feb 2025 12:00:32 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105379 PLANÈTE FINANCE — C’est ce que demande ce groupe de caisses de retraite.

L’article Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
L’Institutional Limited Partners Association, qui regroupe les caisses de retraite des travailleurs du secteur public en Californie et au Wisconsin, aimerait que les sociétés de capital-investissement divulguent plus d’informations notamment sur leurs frais et leurs rendements, rapporte le Wall Street Journal.

Pour cela, le groupe propose de nouvelles lignes directrices qui permettraient de normaliser les rapports financiers de ces sociétés. Pour le moment, les sociétés de capital-investissement ont tendance à divulguer de l’information en fonction de l’argent investi par leur client.

Ainsi, plus le client met d’argent dans la société, plus il aura accès à de l’information.

Sauf que cette façon de procéder laisse nombre de caisses de retraite dans l’ombre. Même les grandes caisses de retraite se plaignent de manquer d’informations. Elles assurent qu’il leur est difficile de comparer de façon précise les performances des gestionnaires de fonds. De plus, ces caisses estiment que le processus pour obtenir l’information est long et compliqué.

Pour le moment, leurs demandes se heurtent à la position favorable des sociétés des capital-investissement sur le marché. Ces dernières ont davantage de demandes que ce qu’elles sont capables de satisfaire. Au cours des dix dernières années, elles sont parvenues multiplier par six le montant des frais qu’elles perçoivent et par trois leurs actifs.

Il faut comprendre également que, depuis 2018, les caisses de retraite publiques ont presque doublé leurs investissements dans les fonds de capital-investissement, en raison des rendements prometteurs qu’ils offrent.

L’article Plus de transparence de la part des sociétés de capital-investissement est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
TD cède sa part restante dans Charles Schwab https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/td-cede-sa-part-restante-dans-charles-schwab/ Tue, 11 Feb 2025 11:24:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105599 Une vente stratégique de 10,1 % qui marque la fin de l’investissement de la banque.

L’article TD cède sa part restante dans Charles Schwab est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Le Groupe Banque TD prévoit de vendre sa participation de 10,1 % dans The Charles Schwab Corporation, alors que la banque torontoise continue de travailler pour se remettre des retombées de ses échecs dans la lutte contre le blanchiment d’argent aux États-Unis.

Dans le cadre du plan annoncé lundi, la TD vendra 184,7 millions d’actions de la société.

L’action de Schwab a clôturé à 83,18 $ US à la Bourse de New York vendredi, ce qui porte la participation de la TD à environ 15,4 milliards $ US.

Le président et chef de la direction de la TD, Raymond Chun, précise que la banque prévoyait d’utiliser 8 milliards $ CA du produit de la vente pour racheter des actions et envisageait d’investir le solde du produit dans ses activités.

« Nous croyons aux occasions de croissance et au potentiel à long terme de la TD », ajoute Raymond Chun dans un communiqué.

La TD a annoncé son intention de racheter jusqu’à 100 millions de ses actions une fois la vente de Schwab finalisée.

Raymond Chun a remplacé Bharat Masrani au poste de chef de la direction le 1er février, avant un plan antérieur qui l’aurait vu entrer en fonction le 10 avril.

La vente des actions de Schwab intervient alors que la TD mène une revue stratégique, y compris une évaluation de son allocation de capital.

L’année dernière, la TD a accepté de payer des amendes totalisant plus de 4,23 milliards de dollars (G$) CA aux régulateurs américains en raison de manquements à la lutte contre le blanchiment d’argent. Elle est également confrontée à un plafond de croissance des actifs sur ses opérations bancaires de détail aux États-Unis.

La TD indique lundi que Schwab a accepté de racheter 1,5 G$ US d’actions. La banque canadienne ajoute qu’elle continuera d’entretenir une relation commerciale avec Schwab dans le cadre de la convention sur les comptes de dépôt assurés.

La vente des actions de lundi fait suite à une décision prise l’année dernière par la TD de vendre 40,5 millions d’actions de Schwab qui valaient environ 2,6 G$ US à l’époque.

La TD a acquis ces actions en 2020 dans le cadre de l’acquisition de TD Ameritrade par Schwab.

L’article TD cède sa part restante dans Charles Schwab est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
BMO lance de nouveaux CCAÉ https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/bmo-lance-de-nouveaux-ccae/ Mon, 10 Feb 2025 12:12:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105256 PRODUITS – Ces derniers visent les entreprises internationales d’Europe et du Japon.

L’article BMO lance de nouveaux CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
La Banque de Montréal (BMO) lance cinq nouveaux certificats canadiens d’actions étrangères (CCAÉ). Le lancement initial de BMO inclut deux entreprises européennes, soit Mercedes-Benz (MB) et Nestlé (NEST), et trois grandes sociétés japonaises : Toyota (TOYM), Honda (HNDA) et Nintendo (NTDO).

Ces nouveaux produits permettent aux investisseurs canadiens de s’exposer à des entreprises internationales en dollars canadiens, ce qui limite ainsi le risque associé aux variations des devises.

BMO prévoit déjà lancer d’autres CCAÉ destinés aux investisseurs canadiens dans les prochains mois.

« Les CCAÉ de BMO sont une solution canadienne qui offre aux investisseurs un meilleur accès aux sociétés qui négocient sur les marchés étrangers, tout en minimisant le risque de change associé aux investissements à l’étranger, expliqué Bill Bamber, chef de la direction, BMO Gestion mondiale d’actifs. Nous sommes impatients d’élargir notre gamme de CCAÉ au Canada afin de répondre aux besoins des investisseurs qui cherchent à accéder plus facilement à des sociétés de classe mondiale. »

Ces nouveaux CCAÉ seront cotés sur Cboe Canada. Ceux liés aux entreprises Mercedes-Benz et Nestlé commenceront à être négociés dès le 6 février. Les trois autres, concernant les entreprises Toyota, Honda et Nintendo, le seront quatre jours plus tard (le 10 février), sous réserve de l’approbation finale de la bourse.

L’article BMO lance de nouveaux CCAÉ est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Nominations au CA de la BN https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/nominations-au-ca-de-la-bn/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105367 NOUVELLES DU MONDE – Dans le cadre de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest.

L’article Nominations au CA de la BN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
À la suite de la clôture de l’acquisition de la Banque canadienne de l’Ouest (CWB), la Banque Nationale nomme deux membres de CWB à son conseil d’administration (CA), soit Sarah Morgan-Silvester et Irfhan Rawji.

Titulaire d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique et Fellow de l’Institut des banquiers canadiens, Sarah Morgan-Silvester occupait jusqu’à récemment le poste de présidente du CA de CWB. Avant de se joindre à cette institution, elle était première vice-présidente à la direction, Services financiers personnels et Gestion de patrimoine à la Banque HSBC Canada, et présidente et cheffe de la direction de la Société de Fiducie HSBC.

Sarah Morgan-Silvester siège sur plusieurs CA, notamment à titre de présidente du conseil de Grosvenor Americas Partners. Elle a également été chancelière de l’Université de la Colombie-Britannique, présidente de l’Administration portuaire Vancouver Fraser, présidente de la fondation Women’s Hospital and Health Centre de la Colombie-Britannique ainsi qu’administratrice de sociétés privées et d’autres organisations.

Irfhan Rawji est quant à lui titulaire d’une maîtrise en administration des affaires (avec grande distinction) de la Harvard Business School et d’un baccalauréat en commerce (avec distinction) de l’Université de la Colombie-Britannique. Associé directeur chez Relay Ventures, une société de capital de risque de démarrage, Irfhan Rawji est également associé directeur chez Realize Capital Partners, un fonds de fonds à catégories d’actifs multiples axé sur l’investissement d’impact au Canada.

De plus, Irfhan Rawji est président exécutif de MobSquad, président du conseil d’administration de The Logic, président du conseil d’administration de l’Institut canadien de recherches avancées et président du conseil d’administration de l’Institut pour la citoyenneté canadienne.

« Sarah apporte ses connaissances approfondies des services financiers et de la gestion de patrimoine, et Irfhan apporte une vaste expérience du capital de risque et des entrepreneurs canadiens innovants. Ensemble, ils possèdent un large éventail de connaissances sur CWB et l’Ouest canadien, et viennent renforcer notre conseil d’administration alors que la Banque Nationale accélère sa croissance partout au pays. Au nom du conseil d’administration de la Banque Nationale, je leur souhaite la bienvenue et je me réjouis de notre future collaboration », a affirmé Robert Paré, président du conseil d’administration de la Banque Nationale.

Le président et chef de la direction de CWB, Chris Fowler, a quant à lui annoncé qu’il prendrait sa retraite début mars. Il restera toutefois auprès de Laurent Ferreira, président et chef de la direction de la Banque Nationale, jusqu’au 30 avril, à titre de conseiller exécutif.

« Au nom de l’équipe de direction de la Banque Nationale et de CWB, je tiens à souligner la contribution impressionnante de Chris au cours de ses 34 années chez CWB et son engagement continu auprès de la communauté des affaires de l’Alberta. Chris a joué un rôle déterminant dans la croissance et la vision ambitieuse de CWB. Je me réjouis de continuer à bénéficier de ses conseils éclairés et de son expertise sur l’Ouest canadien d’ici sa retraite bien méritée », a commenté Laurent Ferreira.

Chris Fowler travaille pour CWB depuis 1991. Il y a été nommé président et chef de la direction en 2013. Durant ces plus de 30 ans dans le milieu des affaires, Chris Fowler s’est beaucoup impliqué. Il a ainsi été directeur du Business Council of Alberta et membre du Conseil canadien des affaires et du Conseil consultatif des affaires de l’Université de l’Alberta. Chris Fowler a aussi siégé au CA de l’Art Gallery of Alberta, de la University Hospital Foundation et a été membre du cabinet de campagne de Centraide.

L’article Nominations au CA de la BN est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Protectionnisme et développement durable https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/protectionnisme-et-developpement-durable/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:48 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105489 OPINION — Comment les entreprises s’adaptent-elles aux politiques protectionnistes ?

L’article Protectionnisme et développement durable est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Depuis peu, nous vivons dans un contexte où l’ensemble du milieu économique craint l’arrivée d’un environnement fort protectionniste visant à réduire la dépendance des États-Unis à l’égard des importations et à renforcer les industries chez nos voisins et partenaires du sud. Parmi les mesures envisagées, un tarif douanier de 25 % sur tous les produits canadiens figure comme un potentiel exemple marquant de cette stratégie. Bien que cette politique puisse temporairement stimuler certaines industries américaines, elle menace de perturber les relations commerciales avec des partenaires clés, comme le Canada, et de créer une instabilité économique.

En parallèle, ces mesures posent des défis importants en matière de développement durable. Elles risquent de compromettre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 8 (Travail décent et croissance économique) et l’ODD 9 (Industrie, innovation et infrastructure). Cet article explore les impacts de ces politiques sur les entreprises canadiennes, analyse leurs implications pour le développement durable, et propose des recommandations pour s’adapter à ce contexte tout en favorisant des pratiques commerciales responsables, car, dans les faits, les relations existantes actuellement vont demeurer dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

Le protectionnisme : une stratégie à double tranchant

Le protectionnisme, souvent présenté comme une arme au service de la souveraineté économique, se révèle être une lame à double tranchant. Derrière les déclarations politiques et les mesures tarifaires, il porte des ambitions claires : réduire les déséquilibres commerciaux, protéger les emplois locaux et renforcer l’autonomie stratégique. Pourtant, ces objectifs, bien qu’ambitieux, se heurtent à la complexité des interdépendances économiques et aux impératifs d’un monde en quête de durabilité.

Les motivations derrière le protectionnisme

À la base de toute politique protectionniste se trouvent des aspirations profondément enracinées dans la volonté de contrôle. Réduire le déficit commercial est souvent l’un des premiers arguments avancés : limiter les importations, notamment en provenance de partenaires comme le Canada, la Chine ou l’Union européenne, permettrait de rééquilibrer la balance commerciale. Mais au-delà des chiffres, c’est la protection des industries nationales qui est en ligne de mire. En imposant des tarifs élevés sur certains produits étrangers — qu’il s’agisse de l’acier, du pétrole ou des produits agricoles —, les gouvernements espèrent préserver les emplois locaux et maintenir un tissu économique résilient.

Enfin, le protectionnisme s’inscrit dans une quête de souveraineté économique. En réduisant la dépendance envers les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment dans des secteurs stratégiques comme les technologies ou l’énergie, les États-Unis ambitionnent de regagner un contrôle que la mondialisation semblait leur avoir fait perdre. Cependant, cette quête d’autonomie soulève une question cruciale : à quel prix ?

Les impacts économiques immédiats

L’imposition d’un tarif douanier de 25 % sur les produits canadiens illustre parfaitement la complexité des conséquences d’une telle démarche. Pour le Canada, les répercussions sont immédiates : une hausse des coûts pour les exportateurs qui dépendent du marché américain, une perte de compétitivité face aux entreprises locales aux États-Unis et des perturbations majeures dans des chaînes d’approvisionnement transfrontalières pourtant essentiels. Mais ce n’est pas sans coût pour l’économie américaine elle-même. Les consommateurs américains doivent faire face à des prix plus élevés sur les produits importés, tandis que les entreprises locales, dépendantes des matières premières ou des produits intermédiaires en provenance du Canada, voient leurs coûts de production augmenter.

Un horizon incertain

À plus long terme, le protectionnisme risque de miner la compétitivité globale des deux économies. En érigeant des barrières là où la coopération transfrontalière était autrefois un moteur d’innovation et de croissance, ces politiques freinent le développement technologique et ralentissent la transition vers une économie durable. De surcroît, elles mettent en péril les efforts internationaux pour répondre aux défis globaux, qu’il s’agisse du changement climatique ou des inégalités économiques.

Ainsi, si le protectionnisme peut sembler séduisant par sa promesse de reprise en main économique et de sauvegarde nationale, il porte en lui les germes d’une fragmentation mondiale. Dans un monde où les défis sont communs, il rappelle qu’aucune nation ne peut prospérer durablement en s’isolant derrière ses frontières.

Le lien entre protectionnisme et développement durable

Le protectionnisme, en érigeant des murs là où l’environnement économique cherchait à construire des ponts, s’inscrit en faux contre les ambitions du développement durable. En effet, ses effets, souvent décrits comme des mesures de sauvegarde économique, viennent heurter de plein fouet les objectifs globaux que sont la croissance inclusive, l’innovation et la transition écologique. Les Objectifs de Développement Durable (ODD), qui tracent la voie d’un avenir plus juste et durable, se trouvent entravés par ces politiques aux horizons rétrécis.

Une entrave à l’ODD 8 : Travail décent et croissance économique

L’ODD 8 aspire à une économie mondiale où prospérité rime avec équité et dignité au travail. Pourtant, le protectionnisme agit comme un frein à cette vision. En érigeant des barrières tarifaires, il alourdit les coûts du commerce international, ralentissant ainsi la croissance économique globale. Certes, certaines industries locales peuvent temporairement en tirer profit, mais ce gain s’avère souvent illusoire : les secteurs dépendants des échanges transfrontaliers — comme l’automobile ou l’agriculture — souffrent de la hausse des coûts et d’une demande en berne.

Plus encore, ce repli économique exacerbe les inégalités. Les petites entreprises canadiennes, par exemple, qui exportent vers des marchés voisins comme les États-Unis, se retrouvent en première ligne face à ces obstacles. Leurs marges réduites et leur vulnérabilité aux fluctuations des tarifs douaniers creusent encore davantage le fossé entre les grandes multinationales et les acteurs locaux, fragilisant ainsi l’équilibre économique.

Un frein à l’ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructure

L’ODD 9 s’inscrit dans une vision d’avenir : il appelle à bâtir des infrastructures résilientes, à promouvoir une industrialisation respectueuse de l’environnement et à encourager l’innovation. Mais là encore, le protectionnisme s’inscrit en faux. En limitant la collaboration internationale en matière de recherche et développement, il étouffe les échanges d’idées et ralentit l’émergence de solutions novatrices dans des domaines cruciaux comme les énergies renouvelables ou les technologies propres.

Les chaînes d’approvisionnement mondiales, véritables artères de l’économie contemporaine, se retrouvent fragmentées par ces politiques. Là où elles facilitaient jadis le transfert de savoir-faire et d’expertise, elles deviennent des labyrinthes inefficaces, ralentissant le développement industriel et technologique. Pire encore, le protectionnisme favorise souvent des industries polluantes comme celles des énergies fossiles, retardant ainsi la transition vers une économie verte et perpétuant un modèle industriel dépassé.

Ainsi, bien que le protectionnisme puisse être présenté comme une réponse pragmatique aux défis économiques immédiats, il s’avère être un obstacle majeur aux aspirations d’un développement durable. En privilégiant des intérêts à court terme au détriment de collaborations globales et de transitions nécessaires, il nous éloigne des promesses d’un avenir partagé, où prospérité économique et respect de la planète marcheraient enfin main dans la main.

Pourquoi le protectionnisme est-il insoutenable à long terme

Le protectionnisme, bien qu’il puisse apparaître comme une solution séduisante à court terme face aux défis économiques ou géopolitiques, s’avère être une stratégie fragile et contre-productive lorsqu’on en examine les effets à long terme. Sous des apparences de sécurité et de contrôle, il engendre des déséquilibres qui affaiblissent les fondations mêmes d’une économie durable et d’une coopération internationale harmonieuse.

Une non-rentabilité économique

Les politiques protectionnistes, en érigeant des barrières tarifaires et en favorisant des industries locales au détriment de la concurrence étrangère, finissent par nuire à l’économie qu’elles prétendent protéger. Les entreprises, moins exposées à la pression d’innover ou de réduire leurs coûts, tombent dans une forme de complaisance qui les rend vulnérables face à leurs compétiteurs internationaux. Pendant ce temps, les consommateurs, confrontés à des hausses de prix inévitables, réduisent leur demande, ce qui freine la dynamique économique globale. À terme, l’économie nationale s’enlise dans une stagnation où les gains apparents d’hier se transforment en pertes profondes.

Des risques environnementaux majeurs

En soutenant des industries polluantes comme celles liées aux énergies fossiles, le protectionnisme se place en opposition frontale avec les impératifs climatiques de notre époque. En limitant l’accès aux technologies propres développées ailleurs, il freine l’innovation et retarde la transition vers des pratiques plus durables. Ce repli sur soi devient alors non seulement un frein économique, mais aussi une menace pour l’environnement mondial, au moment même où une action collective est plus nécessaire que jamais.

Des répercussions géopolitiques

Enfin, le protectionnisme n’est jamais un acte isolé : il déclenche souvent une réaction en chaîne. Les représailles commerciales des partenaires touchés par ces politiques protectionnistes ne tardent pas à venir, alimentant un climat de tensions internationales. Ces querelles économiques, loin de se limiter aux échanges commerciaux, compromettent également la coopération sur des enjeux globaux cruciaux comme le changement climatique ou la sécurité énergétique. En érigeant des murs là où il faudrait construire des ponts, le protectionnisme fragilise le tissu des relations internationales.

En somme, s’il peut sembler offrir une réponse immédiate à certaines inquiétudes économiques ou sociales, le protectionnisme se révèle être une impasse lorsqu’on envisage ses conséquences à long terme. Il freine l’innovation, alourdit les coûts pour tous et compromet les efforts collectifs pour relever les défis d’un monde interconnecté.

Recommandations pour les entreprises canadiennes

Dans un contexte où les tensions commerciales et les politiques protectionnistes redessinent les règles du jeu, les entreprises canadiennes doivent adopter une posture proactive et audacieuse. Il ne s’agit pas simplement de survivre à ces bouleversements, mais de saisir l’occasion de se réinventer, tout en restant fidèles aux principes du développement durable. Voici quelques pistes stratégiques qui, loin d’être des injonctions rigides, peuvent inspirer une transformation réfléchie et porteuse d’avenir.

Diversifier les marchés

La dépendance excessive à un seul marché, aussi crucial soit-il, expose les entreprises à des risques majeurs. Il est donc impératif pour les entreprises canadiennes de regarder au-delà de leur voisin américain et d’explorer d’autres horizons. L’Europe, grâce à l’Accord économique et commercial global (AECG), et l’Asie, via le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), offrent des opportunités prometteuses. Ce mouvement vers la diversification ne signifie pas abandonner les relations avec les États-Unis, mais plutôt construire un filet de sécurité pour limiter l’exposition aux aléas du protectionnisme.

Investir dans des chaînes d’approvisionnement durables

Dans un monde où la durabilité n’est plus une option, mais une exigence, les entreprises canadiennes doivent repenser leurs chaînes d’approvisionnement. Cela implique non seulement de réduire leur empreinte carbone, mais aussi de privilégier des fournisseurs locaux ou régionaux. Collaborer avec des partenaires partageant des valeurs éthiques et environnementales permet de bâtir des relations solides et responsables. Une chaîne d’approvisionnement durable n’est pas seulement un atout pour la planète, elle devient aussi un argument de poids auprès des consommateurs et des investisseurs.

Miser sur l’innovation

L’innovation est le moteur de toute entreprise qui aspire à prospérer dans un monde en mutation constante. Investir dans la recherche et le développement ne doit pas être perçu comme une dépense, mais comme une assurance pour l’avenir. Développer des produits ou services plus respectueux de l’environnement, adopter des technologies propres, ou encore optimiser les processus pour réduire les coûts : autant de pistes qui permettent de répondre aux attentes croissantes des consommateurs tout en renforçant la compétitivité.

Renforcer la résilience organisationnelle

Dans un environnement commercial incertain, la résilience devient une qualité essentielle. Les entreprises doivent se préparer à faire face aux imprévus économiques et politiques en mettant en place des plans de gestion des risques adaptés aux réalités actuelles. Former les employés aux nouvelles dynamiques du commerce international et aux enjeux du développement durable est également crucial pour bâtir une organisation capable de s’adapter rapidement.

Enfin, il peut être judicieux d’instaurer ou de bonifier un comité-conseil au sein de l’entreprise. Ce comité, composé d’experts issus de divers horizons, offrirait une vision globale et multidimensionnelle des enjeux, dépassant ainsi une simple approche économique pour inclure des perspectives sociales, environnementales et géopolitiques.

Ces recommandations ne sont pas des recettes universelles, mais des invitations à réfléchir autrement. Elles rappellent que chaque défi peut devenir une occasion si l’on sait s’adapter avec créativité et détermination. Dans cette quête d’équilibre entre compétitivité et durabilité, les entreprises canadiennes ont tout à gagner en misant sur l’audace et la responsabilité.

Le rôle des gouvernements dans la transition durable

Les gouvernements ont un rôle clé à jouer pour atténuer les impacts du protectionnisme et soutenir une transition durable, tout en préservant des relations commerciales solides avec les partenaires historiques :

  • Négocier des accords commerciaux équitables : Le Canada devrait continuer à dialoguer avec les États-Unis pour limiter l’impact des tarifs douaniers, tout en veillant à préserver une dynamique d’affaires positive entre les deux pays. La relation commerciale entre le Canada et les États-Unis a historiquement bénéficié aux deux parties, et il est essentiel de maintenir cette synergie qui favorise la compétitivité et la croissance des entreprises de part et d’autre de la frontière.
  • Soutenir les petites entreprises : les gouvernements doivent offrir un soutien financier et technique aux PME touchées par les tarifs douaniers, afin qu’elles puissent diversifier leurs marchés ou investir dans l’innovation durable. Ce soutien doit également inclure des initiatives pour encourager ces entreprises à maintenir leurs relations d’affaires avec leurs partenaires américains, car une coopération transfrontalière solide reste un atout stratégique pour les deux économies.

En mettant l’accent sur le maintien de relations commerciales robustes avec les États-Unis tout en investissant dans des pratiques durables, les gouvernements peuvent contribuer à minimiser les impacts négatifs du protectionnisme et à favoriser une croissance économique responsable.

Conclusion

Les politiques protectionnistes représentent un défi majeur pour les relations commerciales, peu importe les pays touchés, mais elles offrent également une occasion pour repenser nos modèles économiques et adopter des pratiques plus durables. En misant sur l’innovation, la diversification et la durabilité, les entreprises canadiennes peuvent non seulement surmonter ces obstacles, mais aussi se positionner comme des leaders dans l’économie mondiale de demain.

En fin de compte, il est essentiel que toutes les parties prenantes — entreprises, gouvernements et citoyens — collaborent pour construire un avenir plus résilient et durable face aux incertitudes économiques et environnementales actuelles.

L’article Protectionnisme et développement durable est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Les fonds à date cible coûtent cher à l’économie britannique https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-fonds-a-date-cible-coutent-cher-a-leconomie-britannique/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:47 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105268 PLANÈTE FINANCE – Une donnée à prendre en compte, selon cet expert.

L’article Les fonds à date cible coûtent cher à l’économie britannique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
En raison de la diminution du niveau de risque à l’approche de la retraite, les fonds à date cible dans les régimes de retraite à cotisation déterminée (CD) au Royaume-Uni coûteraient très cher à l’économie britannique. Ces derniers pourraient ainsi priver l’économie de 44 milliards de dollars canadiens dans les cinq prochaines années, selon le gestionnaire d’actif Columbia Threadneedle repris par Avantages.

Ces produits « affaiblissent les efforts du gouvernement pour stimuler le financement des entreprises cotées en bourse, des start-ups et des infrastructures britanniques », déplore Christopher Mahon, responsable du rendement réel dynamique chez Columbia Threadneedle.

Cela impacterait aussi les épargnants, puisque selon ses calculs, sur cinq ans, ces derniers perdraient en moyenne 21 000 $ sur une pension moyenne de 189 000 $ à cause de la « réduction du risque » inhérente à ces fonds.

Avant 2015, les participants de régimes CD britanniques étaient obligés d’acheter une rente au moment de leur départ à la retraite, cela n’est toutefois plus le cas, souligne Christopher Mahon. Donc, selon lui, le principe de réduction des risques n’est plus justifié. Pourtant le niveau de risque des portefeuilles CD continue d’être réduit progressivement dans les cinq à dix ans avant le départ à la retraite du participant, la part d’actions chutant en moyenne de 75 % à 25 %, analyse l’expert.

Résultats, les épargnants plus âgés investissent généralement 4 % de leurs actifs sur le marché boursier britannique, contre 9 % pour les plus jeunes, selon les calculs de Christopher Mahon.

Comme la Pension Policy Institute estime que les actifs des régimes CD atteindront 0,7 billion de dollars canadiens d’ici cinq ans, dont les deux cinquièmes appartiendront à des épargnants plus âgés, Christophe Mahon calcule que la perte s’élèvera à 44 milliards de dollars canadiens. Pour éviter cela, il faudrait que la répartition en actions des participants âgés demeure équivalente à celles des participants plus jeunes.

Le responsable du développement des propositions d’investissement à Standard Life, Callum Stewart, tempère quelque peu les propos de Christopher Mahon. Il souligne ainsi que l’approche des fonds à date cible a évolué et est bien plus sophistiquée qu’à l’époque. Il estime qu’il s’agit donc encore d’un outil efficace de gestion des risques grâce à la diversification.

Il rappelle également que l’an dernier, le gouvernement britannique a assuré qu’il stimulerait la croissance économique en regroupant les petits régimes CD au sein de « mégafonds », dans l’espoir de favoriser l’investissement de capitaux dans de grands projets au Royaume-Uni.

Ainsi, les pertes évoquées par Christopher Mahon pourraient être nettement inférieures à celles estimées par l’expert.

L’article Les fonds à date cible coûtent cher à l’économie britannique est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
ESG sur les réseaux sociaux : du vent ? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/esg-sur-les-reseaux-sociaux-du-vent/ Mon, 10 Feb 2025 12:11:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=105214 Des messages en abondance, mais peu d’actions concrètes.

L’article ESG sur les réseaux sociaux : du vent ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>
Ces dernières années, les entreprises ont intensifié leurs messages sur l’ESG (environnement, social et gouvernance) sur les réseaux sociaux. Cependant, elles restent sélectives quant à ce qu’elles partagent, et leurs discours en ligne ne se concrétisent pas toujours en actions réelles, selon une étude de la Queen’s University.

Les chercheurs ont étudié les informations relatives à l’ESG publiées sur X (anciennement Twitter), la manière dont ces messages étaient perçus par les investisseurs et l’impact qu’ils avaient sur le coût des capitaux propres des entreprises. Les résultats ont été présentés dans un livre blanc publié par l’Institute for Sustainable Finance en décembre.

« Notre analyse suggère que les commentaires des entreprises sur les médias sociaux ressemblent davantage à de la poudre aux yeux qu’à de véritables engagements ESG, ce qui peut conduire les investisseurs à ne pas tenir compte de ces messages comme s’il s’agissait d’un simple bruit blanc », ont écrits Dhruv Baswal et Sean Clearly de la Smith School of Business de l’université Queen’s dans le livre blanc.

Messages sélectifs

Les chercheurs ont analysé les tweets publiés entre 2015 et 2022 par les entreprises canadiennes qui avaient un compte Twitter et faisaient partie de l’indice composé S&P/TSX au 15 juin 2022. Sur la base de recherches par mots-clés, ils ont identifié 10 816 tweets ESG et 4 012 tweets environnementaux.

Lire également : Climat et finance : des banques américaines abandonnent l’alliance Net-Zero

Les entreprises ont été sélectives dans leurs messages liés à l’ESG au cours de la période d’échantillonnage et les messages étaient plutôt positifs, selon l’étude.

En utilisant VADER — un outil d’analyse des sentiments basé sur un lexique et des règles — pour classer les tweets en sentiments positifs, neutres et négatifs, les chercheurs ont constaté que près de 80 % des tweets sur les ESG étaient majoritairement positifs. En comparaison, les articles de presse ESG sur ces entreprises, provenant du fournisseur de données RavenPack, étaient plus équilibrés, avec environ 60 % d’articles positifs et 40 % d’articles négatifs.

L’écoblanchiment

Selon l’étude, bon nombre de ces messages ne se sont pas traduits par des actions renforcées visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les chercheurs ont calculé le ratio des tweets liés à l’environnement par rapport au nombre total de tweets annuels, puis ont étudié l’impact sur les émissions de GES de l’année suivante, en se basant sur les émissions mondiales de GES des champs d’application 1 et 2 comme indicateur de la production annuelle des entreprises.

« Nous n’avons trouvé aucune association significative entre les messages environnementaux des entreprises sur Twitter et leur changement ultérieur dans les émissions futures de GES », écrivent-ils.

« Ainsi, malgré l’augmentation observée des messages environnementaux sur Twitter, cette augmentation ne s’est pas traduite par une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. »

Les recherches n’ont pas non plus trouvé de corrélation entre le coût des capitaux propres — le rendement que les investisseurs attendent des actions d’une entreprise — et le volume des tweets ESG, quelle que soit la manière dont ils sont mesurés.

Le coût des capitaux propres a été mesuré à l’aide de données Bloomberg, avec « l’inclusion de contrôles pour le secteur et l’année, ainsi que d’autres contrôles traditionnels tels que le score ESG, la taille de l’entreprise, la tangibilité des actifs, les dépenses d’investissement et la marge de revenu ».

Les tweets sur les questions ESG ont suscité moins d’intérêt de la part des investisseurs, ce qui suggère « un manque de compréhension, un scepticisme ou d’autres facteurs qui entravent l’efficacité de la communication sur les questions ESG », selon l’étude.

L’article ESG sur les réseaux sociaux : du vent ? est apparu en premier sur Finance et Investissement.

]]>