Banque Nationale – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 19 Oct 2022 13:50:26 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Banque Nationale – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Détails contestés https://uat-phoenix.finance-investissement.com/edition-papier/une/details-contestes/ Mon, 10 Oct 2022 04:12:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89534 Les régulateurs demandent au secteur des fonds communs de produire un relevé de compte périodique.

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C’est unanime: le secteur des fonds d’investissement et celui des fonds distincts sont d’accord pour passer à la divulgation du coût total que les investisseurs payent. Cependant, sitôt qu’on entre dans les détails de l’implantation proposés par les régulateurs, contestations et dissensions se multiplient.

Dans un récent avis de consultation, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA) ont demandé aux acteurs de l’industrie financière de commenter une série de propositions visant la mise en place d’un mécanisme de divulgation en continu des coûts complets liés aux fonds communs d’investissement et aux fonds distincts.

Un des mots clés est « continu ». Les régulateurs demandent au secteur des fonds communs de produire un relevé de compte périodique dans lequel paraîtrait un ratio des frais de chaque fonds détenu en portefeuille par un investisseur, ratio exprimé en pourcentage. Un rapport annuel, pour sa part, rendrait compte des frais exprimés en dollars. Ces frais totaliseraient le ratio des frais de gestion (RFG) et le ratio des frais d’opération (RFO).

Les régulateurs demandent aux gestionnaires de fonds de fournir aux courtiers toutes les informations requises pour colliger ces frais. Cependant, si les courtiers et les conseillers jugeaient cette information non fiable ou trompeuse, ils seraient tenus de « faire des efforts raisonnables pour l’obtenir par d’autres moyens ».

Au secteur des assurances, on demande aux gestionnaires de fonds distincts de produire un rapport au moins une fois l’an affichant le ratio des frais du fonds exprimé en pourcentage pour chacun des fonds distincts détenus. Pour le contrat de fonds distincts dans son ensemble, on demande de divulguer les frais du fonds en dollars de même que le coût total en dollars des garanties d’assurance et de tous autres frais liés au contrat. Ici aussi, le ratio des frais du fonds correspondrait à la somme du RFG et du RFO.

D’autres demandes de divulgation à l’endroit du secteur des fonds distincts abordent de multiples informations: total des dépôts et retraits, présentation de la variation en dollars de la valeur liquidative du contrat, etc.

Enfin, les régulateurs proposent un calendrier de mise en œuvre synchronisé pour les deux secteurs, avec une entrée en vigueur simultanée des modifications définitives en septembre 2024.

Chacun de ces points soulève des contestations. Les grands groupes de représentation comme l’institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC), l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM) et l’Association des gestionnaires de portefeuille du Canada (PMAC) demandent tous que le compte rendu des frais soit un rapport annuel, et non périodique, et la plupart conviennent que ce rapport afficherait les frais en valeur monétaire.

Étonnamment, après avoir mis de l’avant la notion de frais de fonds total incluant RFG et RFO, les ACVM demandent s’il ne vaudrait pas mieux s’en tenir seulement au RFG. Tous les grands groupes s’empressent de répondre par l’affirmative. LACCVM présente un bon résumé des positions. « Alors que le RFG est généralement stable au jour le jour, le RFO peut être variable, car il dépend de l’activité de négociation du fonds. Il peut varier en fonction des décisions d’investissement du gestionnaire du fonds ainsi que des entrées et sorties de fonds des clients, qui déterminent également l’activité de négociation. »

Désaccord radical du côté des défenseurs des investisseurs, qu’il s’agisse de FAIR Canada, de Kenmar Associâtes et même de Highview Financial Group. « Alors que le RFO peut être petit pour certains fonds, écrit FAIR, il peut être plus important pour d’autres. Dans certains cas, il peut même dépasser le RFG. »

Pour neutraliser l’effet négatif potentiel d’une concentration sur les coûts, certains intervenants demandent que les régulateurs exigent leur mise en contexte. « Ces informations ne doivent pas être présentées de manière isolée, affirme Advocis. Les frais ne sont qu’une partie du portrait. Des renseignements contextuels sur les avantages associés au produit-comme le taux de rendement et, dans le cas des fonds distincts, la garantie doivent également être inclus dès le départ afin que les investisseurs puissent facilement comprendre les risques et les avantages associés à leurs placements. »

MICA Capital demande qu’on mette d’autres points sur les « i » pour éviter toute méprise de la part des investisseurs. « Il est important que les consommateurs comprennent bien que les frais (RFG ou RFO) sont facturés par les gestionnaires, et non par les courtiers ni les représentants, d’où l’importance de prévoir des textes explicatifs dans les relevés, qui apporteront ces précisions. »

Plusieurs réclament que la responsabilité de fournir l’information de base pour l’établissement des frais repose uniquement sur les manufacturiers de fonds et que les courtiers et conseillers soient entièrement dégagés de cette responsabilité. « Les courtiers et les conseillers devraient pouvoir se fier à l’information qui leur est fournie sans devoir faire des validations supplémentaires », juge la Banque Nationale. Ce à quoi Borden Ladner Gervais ajoute: » Les règles doivent préciser les données que les manufacturiers doivent relayer aux courtiers. Il ne peut y avoir de différence entre les informations que les manufacturiers fournissent. »

L’uniformité est cruciale, juge MICA Capital. « Il est primordial que la méthodologie utilisée pour calculer les RFG et RFO soit la même pour tous les gestionnaires afin d’assurer une comparabilité juste et une équité. Ainsi, le fait qu’une méthode de calcul soit imposée est nécessaire. »

Si les contenus doivent être uniformisés, doit-il en être ainsi pour le format de leur présentation? L’Investor Advisory Panel juge que l’uniformisation des contenus et de leur format s’impose, tout au moins pour la première page du relevé. Highview le voit autrement: » J’approuve la décision d’imposer le contenu, mais pas le format. »

À ce chapitre, les ACVM mettent de l’avant sept formulaires différents de relevé pour le secteur des fonds communs et quatre pour le secteur des assurances. Certains intervenants, notamment PMAC, jugent que d’autres études sont nécessaires pour arrêter des formats définitifs, alors que d’autres, surtout du côté des groupes de défense des investisseurs, demandent des changements pour accroître la clarté et la simplicité des relevés.

Certains sujets plus pointus recueillent rapidement l’adhésion, notamment le fait de dispenser les nouveaux fonds des exigences de divulgation pour la première année de même que les fonds d’investissement étrangers. Quant aux frais d’assurance et autres frais liés aux fonds distincts, le consensus reste à établir. L’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes demande qu’on s’en tienne à un seul chiffre intégrant tous les coûts, mais CAILBA, le lobby des agents généraux, croit qu’il faudrait les détailler en frais d’assurance, frais de gestion et frais de distribution.

L’agenda d’implantation crée une division entres les acteurs de l’industrie et les groupes de défense des investisseurs. Chez les premiers, on demande presque unanimement que les délais d’implantation soient étendus, voire doublés, réclame l’IFIC. On avance que la quantité de changements aux systèmes de données est trop étendue et trop lourde pour respecter l’échéancier proposé par les ACVM.

Il n’en est pas question! s’objectent les seconds. Highview juge 12 mois amplement suffisants, surtout quand on se rappelle qu’on parle de la transition depuis 2004. « Quand on constate, écrit Highview, la rapidité avec laquelle l’industrie se met en action lorsqu’elle exploite une occasion de revenus-par exemple, les fonds alternatifs liquides-il est embarrassant que l’industrie admette de rester les bras croisés pour une divulgation qui aurait dû être faite depuis longtemps. »

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Gestion de patrimoine TD augmente la rémunération des nouveaux planificateurs https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/gestion-de-patrimoine-td-augmente-la-remuneration-des-nouveaux-planificateurs/ Mon, 29 Aug 2022 12:11:46 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88703 Alors que la demande de conseillers talentueux augmente.

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La division Planification financière de patrimoine TD de la Banque Toronto-Dominion (TD) a augmenté la rémunération des nouveaux planificateurs dans le but d’attirer et de retenir davantage de talents dans les succursales.

À compter du 1er août, la TD « a apporté un changement positif à son salaire de base pour les nouveaux planificateurs financiers afin de soutenir leur intégration et les quatre premières années [de] l’établissement de leur pratique », expliquait David Terry, chef de Planification financière de patrimoine TD, dans un courriel à Advisor’s Edge.

La Banque TD a refusé de communiquer l’ampleur de l’augmentation, mais un porte-parole a déclaré que la banque avait augmenté le salaire de base des planificateurs au cours de leurs première et deuxième années « à mesure qu’ils établissent leur pratique, et nous avons un cadre salrial de base plus élevé s’ils ont leur certification (Certified Financial Planner -CFP) ».

La banque a confirmé que l’augmentation du 1er août est distincte de l’augmentation de salaire de 3 % qu’elle a annoncée plus tôt cette année. Les professionnels mandatés, comme les planificateurs financiers de la TD, n’étaient pas admissibles à cette augmentation, a précisé un porte-parole.

Alors que la TD et plusieurs autres banques ont augmenté les salaires des employés débutants cette année en raison de l’augmentation du coût de la vie, des pressions liées à la pandémie et de la volonté des gens de rechercher des milieux de travail plus concurrentiels, les six autres grandes banques n’ont pas indiqué qu’elles augmenteraient le salaire de base des nouveaux conseillers et planificateurs en particulier.

Michael Walker, vice-président et chef, Distribution de fonds communs de placement et Planification financière RBC, a déclaré dans un courriel qu’aucun changement important n’avait été apporté à la rémunération des planificateurs financiers en succursale pour 2022.  L’augmentation de 3 % du salaire de base de certains employés de la Banque Royale du Canada en milieu d’année ne s’est pas appliquée à tous les planificateurs et n’était pas considérée comme importante, a-t-il souligné.

Michael Walker a déclaré que les planificateurs de RBC continuent d’être rémunérés en fonction de leurs compétences et de leur expérience, qualifiant leurs composantes de base et variables de « compétitives » et « conformes au marché ».

Un porte-parole de la Banque Nationale du Canada a affirmé que la banque a procédé à des augmentations basées sur l’inflation et à des ajustements mineurs à « la conception de la rémunération incitative », mais que ces changements « n’ont pas modifié la rémunération ciblée ou la gamme des possibilités de paiement », selon les dires de la banque dans un courriel.

La division Service Impérial de la CIBC a ajusté pour la dernière fois la rémunération des conseillers de succursale en 2021, et un porte-parole a déclaré que la « philosophie de rémunération » de la banque n’a pas changé en 2022. « Nous continuons à attirer et à retenir de solides talents en 2022 », a rapporté Peter Lee, vice-président exécutif des centres bancaires, dans un courriel.

Un porte-parole de la Banque de Montréal a assuré que la structure de rémunération des conseillers de succursale n’avait pas changé récemment, mais que la banque « continue à se concentrer sur la rémunération de la performance en mettant l’accent à la fois sur la croissance et la rétention du portefeuille d’investissement à long terme ».

La Banque de Nouvelle-Écosse n’a pas dit si sa structure salariale avait récemment changé pour les conseillers en succursale, citant seulement sa décision du 20 juin d’augmenter le salaire de base de 50 % de ses employés en plus des évaluations annuelles régulières.

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Sophie Mayrand se joint à Trust Banque Nationale https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/sophie-mayrand-se-joint-a-trust-banque-nationale/ Thu, 25 Aug 2022 12:06:25 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88680 NOUVELLES DU MONDE - Il s’agit d’un retour à la Banque Nationale, puisqu’elle y a amorcé son parcours professionnel en 1993.

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Sophie Mayrand a été nommée vice-présidente, gestionnaire de portefeuille chez Trust Banque Nationale. Dans ce nouveau défi amorcé en août, elle sera responsable des activités liées à la gestion de portefeuille pour les investisseurs privés et institutionnels.

Titulaire de la désignation CFA, Sophie Mayrand a été cadre en gestion d’actifs pour plus de 10 ans. Elle a aussi évolué en tant qu’experte en matière de stratégies d’investissement pour une autre période de 10 ans.

Depuis 2020, elle était vice-présidente principale et spécialiste-actions, chez Fiera Capital. Auparavant, elle a été directrice Investissements chez Wealthsimple. Au fil de sa carrière, elle a également travaillé chez State Street Conseillers en gestion globale pour plus de 15 ans, Mercer, et BMO Harris Bank. De 1993 à 1995, elle a été gestionnaire de comptes de devises et de taux d’intérêt au sein de la Banque Nationale du Canada.

Sophie Mayrand détient un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal, et une maîtrise en comptabilité et finance de l’Université de Sherbrooke.

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Deux Québécois récompensés par les Prix d’excellence en leadership 2022 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/deux-quebecois-recompenses-par-les-prix-dexcellence-en-leadership-2022/ Wed, 27 Jul 2022 12:23:16 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88341 NOUVELLES DU MONDE – Charles Martel et Robert Girard font ainsi partie des cinq leaders récompensés.

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Charles Martel, Directeur général et chef régional, région du Québec, Gestion privée CIBC et CIBC Wood Gundy, est le récipiendaire 2022 du Prix du leader inclusif de l’Association canadienne du commerce des valeurs mobilières (ACCVM).

Charles Martel travaille pour CIBC depuis 1991. Il s’est joint à l’institution financière à titre de responsable de compte, puis a grimpé les échelons jusqu’à devenir directeur de succursale. Il dirige les activités de Gestion privée de patrimoine CIBC dans la région du Québec depuis 2014.

Il est diplômé d’un baccalauréat en communication (Business) et d’un Baccalauréat en administration des affaires de l’Université Laval, et d’une maîtrise ès sciences en administration de l’Université de Sherbrooke.

En plus de Charles Martel, un autre Québécois a été récompensé par l’ACCVM. Robert Girard, Vice-président, Marketing et Développement des affaires, Banque Nationale Courtage direct, a reçu le Prix du leader en innovation de l’ACCVM.

Robert Girard travaille pour Banque Nationale Courtage direct depuis 2004. Il y est entré à titre de Directeur Optimisation. Il occupe ses responsabilités actuelles depuis septembre 2021.

Ce dernier est diplômé d’un Baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec à Montréal.

Le lauréat et les deux finalistes du Prix du leader de moins de 40 ans seront quant à eux annoncés en octobre. Pour découvrir la liste complète des candidats, c’est par ici.

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La Banque Nationale présente des « stratégies de survie post-pandémique »  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-banque-nationale-presente-des-strategies-de-survie-post-pandemique/ Mon, 25 Jul 2022 12:07:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88217 Trois scénarios sont envisagés.

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Les actions canadiennes resteront probablement le placement le plus sûr pour les investisseurs au cours du deuxième semestre de 2022, les ressources naturelles offrant une protection contre l’inflation, selon un rapport de la Banque Nationale.

L’indice composé S&P/TSX a enregistré une performance relativement forte au cours d’un semestre brutal pour les investisseurs. La baisse maximale sur un an des actions canadiennes était de 14,8 % au 7 juillet, contre 32 % pour le Nasdaq et 23,4 % pour l’indice MSCI Europe, selon le rapport. L’indice obligataire universel FTSE Canada est en baisse de plus de 12 % pour l’année.

« La question importante est maintenant de savoir où nous allons à partir de maintenant, et quel type d’investissements il faut envisager pour les différents environnements de marché possibles à l’avenir », demande le rapport.

Les auteurs ont examiné des scénarios de base, haussiers et baissiers, et ont établi des « stratégies de survie post-pandémie » et des fonds négociés en Bourse (FNB) canadiens pour chacun d’eux.

Dans le scénario de base « flirt avec la stagflation », les auteurs recommandent les actions canadiennes. Dans ce scénario, les banques centrales continueront à lutter contre l’inflation et la croissance ralentira, mais une récession est évitée.

La performance des marchés boursiers des années 1970 et 1980 montre que les actions canadiennes surpassent les actions américaines en période de stagflation, selon le rapport.

« Cela s’explique par le fait que notre marché boursier présente des valorisations plus faibles et une forte exposition aux ressources naturelles, ce qui en fait une couverture naturelle contre l’inflation », indique le rapport.

Sur une base sectorielle, les produits qui investissent dans l’énergie, l’or, les mines et les produits industriels ont tendance à surperformer dans cet environnement, selon le rapport. Les produits factoriels axés sur la qualité et les dividendes américains sont également recommandés.

La volatilité devant rester élevée, le rapport indique que les stratégies neutres par rapport au marché pourraient également continuer à surperformer les marchés.

Scénario baissier : Récession

Si la Réserve fédérale américaine ne parvient pas à ralentir l’inflation et à revoir à la baisse ses intentions de relèvement des taux d’ici la fin de l’année, la politique monétaire risque de passer en territoire restrictif et de déclencher une récession, selon le rapport.

Dans un tel scénario, les investisseurs pourraient s’intéresser aux stratégies qui ont donné de bons résultats pendant le bref marché baissier au début de la pandémie en mars 2020. Ces stratégies comprennent la faible volatilité, le marché neutre, l’or, les obligations d’État à long terme, le dollar américain et les portefeuilles conservateurs à guichet unique, selon le rapport.

Au sein des actions, des secteurs tels que les biens de consommation de base et les services publics seraient probablement plus sûrs.

Scénario haussier : Pro-croissance

Il s’agit du scénario le moins probable, les auteurs qualifiant d’« inévitable » un ralentissement de la croissance.

Les investisseurs optimistes qui pensent que la liquidation était exagérée ou qu’un environnement favorable à la croissance est sur le point de revenir ont cependant des options. Les valeurs technologiques durement touchées aux États-Unis et au Canada pourraient offrir le plus grand rebond, selon le rapport. Les obligations des marchés émergents pourraient également se redresser si la primauté du dollar américain est remise en question.

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La surperformance relative est une question de famille https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-surperformance-relative-est-une-question-de-famille/ Thu, 07 Jul 2022 12:09:01 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87961 Les entreprises contrôlées par des familles surperforment constamment, selon un rapport de la Banque Nationale.

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La performance à long terme des entreprises familiales canadiennes cotées en bourse dépasse systématiquement celle de leurs homologues à participation multiple, selon un récent rapport de la Banque Nationale du Canada (BNC).

Le rapport Family Advantage Spring 2022 compare la performance boursière de 44 sociétés canadiennes sous contrôle familial ou de fondateurs, telle que calculée par l’indice familial canadien de la BNC, par rapport à la performance du S&P/TSX.

De juin 2005 à juin 2021, l’indice de la BNC a enregistré un rendement cumulatif de 325,1 %, contre 221,9 % pour le composite S&P/TSX (9,4 % contre 7,6 % en termes annualisés).

La performance supérieure des entreprises familiales a été attribuée aux valeurs à long terme qui font passer le bien de l’entreprise avant la maximisation des revenus. Le rapport cite également la capacité d’adaptation dans le contexte de la mondialisation.

« Depuis les années 60, la mondialisation est l’une des principales tendances dans le monde des affaires », affirme Karl Moore, professeur associé à la faculté de gestion de l’Université McGill et collaborateur du rapport.

À mesure que la mondialisation évolue, « les entreprises familiales qui sont présente sur la scène mondiale ont l’avantage d’une vision et d’un ensemble à long terme de relations à long terme, souvent avec d’autres entreprises familiales situées dans des régions éloignées du monde » – un véritable avantage en période d’incertitude, estime Karl Moore.

Le rapport met en évidence des chefs de file mondiaux comme Alimentation Couche-Tard de Laval, au Québec, Canada Goose Holdings de Toronto et Lallemand de Montréal, qui développe des levures et des bactéries.

L’indice de la BNC a également surpassé l’indice S&P/TSX sur des périodes plus courtes – plus précisément, au cours de la crise financière de 2008 et pendant les perturbations du marché dues à la COVID-19 de 2020-2021.

En période d’incertitude, les entreprises contrôlées par des familles peuvent inspirer confiance, selon le rapport, surtout si l’on considère qu’environ 70 % des entreprises de l’indice de la BNC ont eu au moins deux générations de propriétaires familiaux.

L’indice de la BNC comprenait Great-West Lifeco et la Société financière IGM contrôlées par la famille Desmarais, qui représentaient respectivement environ 28 milliards de dollars (G$) et 8 G$ de la capitalisation boursière de l’indice. (La Fiducie résiduaire de la famille Desmarais détient une part de contrôle avec droit de vote dans Power Corp. of Canada, le propriétaire majoritaire des deux sociétés – qui fait également partie de l’indice de la BNC).

Les analystes du rapport ont attribué à Lifeco la cote « performer » et à IGM la cote « surperformer ».

En ce qui concerne cette dernière, le rapport indique que « notre parti pris favorable reflète la combinaison d’une forte croissance à deux chiffres du [bénéfice par action] ajusté et d’un potentiel de réévaluation significatif. »

En outre, au sein d’IG Gestion de patrimoine, « la dynamique est alimentée par une stratégie recentrée, qui s’est manifestée par une amélioration de la productivité des conseillers et une croissance des actifs [fortunés] et des solutions gérées », indique le rapport.

La dynamique de la gestion d’actifs « est alimentée par la forte performance des fonds dans les quartiles supérieurs, l’amélioration de la perception des conseillers et l’innovation des produits. »

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La BN enregistre des profits nets au T2 de 2021  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-bn-enregistre-des-profits-nets-au-t2-de-2021/ Fri, 27 May 2022 12:38:14 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87178 Elle a réalisé un bénéfice net de 893 M$. 

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La Banque Nationale du Canada a réalisé un bénéfice net de 893 millions de dollars (M$) au second trimestre de 2022, en croissance par rapport au profit net de 801 M$ rapporté à la période correspondante de l’exercice financier de 2021.

Pendant la même période, le résultat dilué par action a progressé de 2,25 $ à 2,55 $, une hausse de 13 %.

L’institution bancaire établie à Montréal explique sa croissance par la hausse du revenu total de tous les secteurs d’exploitation par rapport au deuxième trimestre de 2021. Le résultat avant dotations aux pertes de crédit et charge d’impôts a atteint 1,146 milliard de dollars (G$) au deuxième trimestre de 2022 comparativement à 1,039 milliard $ un an plus tôt, une hausse de 10 %.

Le résultat net du secteur Particuliers et entreprises a augmenté en un an de 305 M$ à 313 M$ au deuxième trimestre, une croissance que la Banque Nationale attribue à l’augmentation du revenu total, mais qui a été atténuée par des dotations aux pertes de crédit plus élevées.

Le président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada, Laurent Ferreira, a déclaré lors de la communication des plus récents résultats que l’entreprise maintiendrait ses objectifs stratégiques visant un rendement des capitaux propres élevé et une gestion prudente du risque et du capital réglementaire.

Le conseil d’administration de la Banque Nationale a déclaré les dividendes réguliers sur les diverses séries d’actions privilégiées de premier rang, ainsi qu’un dividende de 0,92 $ par action ordinaire, en hausse de 0,05 $ ou 6 %, payable le 1er août prochain.

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L’aventure aura été belle https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/laventure-aura-ete-belle/ Wed, 04 May 2022 12:12:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86148 Daniel Laverdière prend sa retraite.

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Expert-conseil chez Banque Nationale Gestion privée 1859 pendant près d’un quart de siècle, Daniel Laverdière est un emblème vivant de la planification financière au Québec.

Membre honoraire de l’Institut québécois de planification financière (IQPF) depuis 2009, il est régulièrement interviewé par les médias, comme dans ce récent article de La Presse ayant pour titre Le planificateur financier, celui qui « attache toutes les ficelles ». Il joue également un rôle de formateur auprès des professionnels du placement en prenant la plume  dans des médias spécialisés comme le nôtre.

Mais comme toute bonne chose a une fin, Daniel Laverdière prendra sa retraite en juin prochain et la planification financière devra se trouver un autre interprète.

« Mine de rien, j’aurai 64 ans cet été. Quand je sors mon ruban à mesurer, je constate que la distance qui me reste à parcourir est plus courte que celle qui a déjà été franchie ! », dit-il.

Carte blanche

Qu’est-ce qu’une carrière réussie ? « C’est d’avoir été heureux, d’avoir aimé ce qu’on a fait, d’avoir eu du plaisir, d’avoir eu de la reconnaissance de son milieu, d’avoir été appuyé. Tout cela, je l’ai senti, je l’ai vécu », répond Daniel Laverdière.

Et peut-être aussi, d’avoir eu de la chance. « J’ai été chanceux. J’ai eu la chance d’avoir eu des supérieurs comme Éric Bujold [président chez Banque Nationale Gestion privée 1859] et Sophie Ducharme [maintenant vice-présidente Culture, image de marque et conseils spécialisés chez Gestion privée 1859]. Ils m’ont donné carte blanche. J’ai pratiqué le conseil pour le conseil, sans la dictature des objectifs de vente », dit-il.

Daniel Laverdière met de l’avant la qualité des relations avec ses collègues de Gestion privée 1859. « Il est dur de donner l’heure juste à ses clients lorsqu’on travaille seul. J’ai été entouré de personnes compétentes. Mes collègues Sylvain Chartier et Natalie Hotte m’ont constamment poussé à aller plus loin. Avec eux, il n’y avait pas de tapes dans le dos. J’ai été poussé à aller plus loin », évoque le futur retraité.

L’aventure a été belle mais il était temps d’arrêter. « Mon travail était une passion. Ma curiosité va prendre d’autres chemins. Je vais me donner le temps d’aborder d’autres passions que je ne pouvais pas développer faute de temps », dit Daniel Laverdière.

Regard sur l’industrie

Quel est l’enjeu de l’heure en planification financière ? « C’est la transparence par rapport à la rémunération. Certains pensent encore que c’est gratuit. Il y a énormément de chemin à faire », constate-t-il.

Daniel Laverdière déplore la « surmultiplication » des produits financiers. « On dirait que l’industrie est constamment à la recherche du produit miracle. Il y a un phénomène de complexification inutile. J’encourage l’industrie à aller vers davantage de simplicité », dit-il.

Se méfier de soi-même

Quel conseil donnerait-il à des jeunes en début de carrière ?

« Ce serait d’être curieux et de ne jamais se satisfaire d’une première impression. D’être toujours en position de réfléchir, d’analyser, de tester et de se méfier de soi-même. De s’entourer de collègues curieux et de s’aventurer à l’extérieur de ses zones de confort », dit Daniel Laverdière.

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La Banque Nationale garde les pétrolières dans sa mire https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-banque-nationale-garde-les-petrolieres-dans-sa-mire/ Fri, 22 Apr 2022 19:31:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86597 Elle s’intéresse à celles qui font des efforts environnementaux.

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La Banque Nationale ne veut pas couper les ponts avec l’industrie pétrolière et gazière. Mieux vaut accompagner les entreprises qui ont un plan « agressif » de réduction de leur intensité carbone que d’éviter complètement le secteur, croit son président et chef de la direction, Laurent Ferreira.

« Il y a encore 80 % de l’économie mondiale qui utilise du charbon, du pétrole et du gaz, explique le banquier en entrevue, vendredi, en marge de l’assemblée annuelle des actionnaires. Nous, ce qu’on veut faire dans la transition énergétique, pour les producteurs de pétrole et de gaz, c’est d’accompagner ceux qui ont un plan sérieux et très clair de décarbonation. »

La Nationale veut que ses efforts permettent de réduire de 31 % l’intensité carbone de ses prêts accordés au secteur pétrolier et gazier d’ici 2030 par rapport à l’année de référence 2019, a annoncé Laurent Ferreira lors de l’assemblée. Cet objectif concerne les émissions des domaines un, deux et trois, ce qui veut dire que l’objectif tient aussi compte de la combustion de pétrole par les utilisateurs finaux, comme les ménages et les entreprises.

Durant l’assemblée des actionnaires, le directeur du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC), Willie Gagnon, a salué le fait que la Banque Nationale se dote de cibles. « On aurait évidemment souhaité que les cibles soient plus ambitieuses, mais on constate que c’est un effort qui est louable. »

Si elle laisse la porte ouverte à l’industrie pétrolière et gazière, l’institution financière avait déjà adopté plusieurs balises, insiste Laurent Ferreira en entrevue. « On a déjà pris des décisions importantes. On n’est plus dans le charbon thermique. On ne fera pas de forage dans l’Arctique. On n’est pas dans les sables bitumineux. »

À la fin octobre, les créances dans les énergies non renouvelables représentaient 3,5 % du portefeuille de prêts de la Banque Nationale. Ce poids était de 7,1 % au début de l’exercice 2014. En contrepartie, la part du portefeuille de prêts consacrés aux énergies renouvelables est passée de 1,6 % à 3 % durant la même période.

L’automne dernier, les six grandes banques canadiennes, dont fait partie la Nationale, se sont jointes à l’Alliance bancaire net zéro dans le cadre de Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26). Le but du regroupement est d’encourager l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050. Les institutions financières avaient 18 mois pour identifier une première industrie où elles mesureraient les émissions de domaines un, deux et trois.

La Banque Nationale a décidé de prioriser le secteur pétrolier et gazier. « C’est sûr qu’on va travailler sur les autres [industries], mais pour l’instant, c’est seulement le pétrole et gaz », précise Laurent Ferreira.

La banque montréalaise avait déjà fait connaître ses intentions de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 % d’ici 2025 en vue d’atteindre la carboneutralité en 2050. Ces objectifs ont d’ailleurs été inclus dans les critères d’évaluation des hauts dirigeants de l’entreprise, en novembre dernier.

Les banques sous pression

Les grandes banques canadiennes sont dans la mire des environnementalistes et d’investisseurs, qui remettent en question le financement des activités pétrolières. Le secteur représente 10 % de l’économie canadienne et les banques du pays sont d’importants bailleurs de fonds de l’industrie.

Signe de l’intérêt des investisseurs, la proposition du MÉDAC d’adopter un vote consultatif sur la politique environnementale de la Banque Nationale a obtenu l’appui de 23 % des actionnaires lors de l’assemblée. Il s’agit d’un taux d’appui relativement élevé pour une proposition d’un actionnaire activiste. En comparaison, les deux autres propositions du MÉDAC, dont l’une portant sur la langue française, ont obtenu un soutien de 3 % et 1 %.

Le conseil d’administration avait recommandé aux actionnaires de rejeter l’adoption du vote consultatif, estimant qu’un dialogue avec les actionnaires était plus efficace. « Ce n’est pas deux idées qui s’opposent, estime Willie Gagnon. Il y a un moyen de combiner les deux: un vote consultatif et du dialogue. »

Les risques économiques augmentent

Sur l’économie, Laurent Ferreira admet qu’il n’aimerait pas se trouver dans les souliers des banquiers centraux qui doivent mener la guerreà l’inflation. Dans un contexte où l’inflation semble exacerbée par le conflit en Ukraine, il s’interroge à savoir si la hausse des taux d’intérêt sera suffisante pour contenir l’augmentation des prix. « Est-ce que la hausse des taux d’intérêt va avoir un impact sur l’inflation? On pense tous que oui, mais il y a des déclencheurs qui ne sont pas sous notre contrôle. Il y a pas mal d’incertitude alentour de tout ça. »

Le resserrement de la politique monétaire vient augmenter les probabilités d’une récession, mais le banquier croit que l’économie du Québec reste forte. « On a encore une économie qui est solide au Canada et au Québec. Il y a encore beaucoup de liquidités chez les consommateurs, ce qui permet de croire qu’ils seront en mesure d’absorber le choc des taux d’intérêt et le choc de l’inflation lors du renouvellement de leur hypothèque. »

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Mois record pour le secteur canadien de l’énergie https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/mois-record-pour-le-secteur-canadien-de-lenergie/ Wed, 13 Apr 2022 07:10:11 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86314 FOCUS FNB – Le mois de mars a vu une accélération des créations nettes vers les FNB canadiens.

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Si le mois de février était celui des actions canadiennes, en mars, les fonds négociés en Bourse (FNB) du secteur canadien de l’énergie ont attiré toute l’attention. Les FNB de ce secteur ont enregistré leurs meilleures créations nettes, soit 541 millions de dollars (M$), d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Après un mois de février avec des créations nettes de 3,9 G$, les FNB canadiens ont de nouveau frôlé les 5 G$. Ces derniers ont ainsi enregistré des créations nettes de 4,79 G$ pour le mois de mars, selon la Banque Nationale. En effet, bien que les FNB d’actions aient moins bien performé ce mois-ci, puisqu’ils n’ont enregistré « que » 2,5 G$ en apports de capitaux, soit moins que les 3,1 G$ de février et les 4,6 G$ de janvier, en mars, les FNB de titres à revenu fixe ont fait un grand retour avec des créations nettes de 1,57 G$. Une belle croissance par rapport aux 163 M$ du mois dernier attribuable aux FNB d’agrégats canadiens et d’obligations américaines.

D’ailleurs, ce sont deux FNB d’obligations canadiennes globales qui se retrouvent en haut de la liste des produits ayant enregistré le plus de créations nettes en mars. Il s’agit ainsi du Horizons Cdn Select Universe Bond ETF (649 M$) et du BMO Aggregate Bond Index ETF (498 M$). À eux deux, ils ont attiré 80 % des créations nettes des FNB de titres à revenu fixe du mois de mars.

Au premier trimestre de 2022, on peut remarquer que les entrées de fonds dans les FNB de titres à revenu fixe ne sont pas réparties uniformément. Les catégories plus risquées comme les FNB d’obligations de sociétés canadiennes, d’obligations étrangères et d’actions privilégiées ont affiché des rachats nets.

Alors qu’aux États-Unis, les FNB de matières premières (commodités) sont très populaires, car beaucoup y voient une façon de contrer l’inflation, au Canada, cette catégorie a enregistré des rachats nets de 47 M$ en mars, terminant le trimestre avec 284 M$ de rachats.

À l’inverse, les FNB de cryptomonnaies ont bénéficié de belles créations nettes, celles-ci ont ainsi atteint les 401 M$, leur record depuis ces quatre derniers mois.

Sur le plan des FNB d’actions, ce sont les FNB sectoriels qui ont été les plus populaires. iShares S&P/TSX Capped Energy Index ETF, un FNB d’énergie, se classe cinquième sur la liste des plus gros vendeurs du mois avec 332 M$ de créations nettes. Il s’agit du plus important afflux mensuel pour ce produit depuis sa création en 2001. Si l’on ajoute les performances des autres FNB du secteur de l’énergie, l’ensemble du secteur a enregistré un afflux record de 541 M$ en mars 2022. Le secteur des services financiers a également bien performé, on peut penser ainsi au BMO Equal Weight Banks Index ETF (172 M$).

Parmi les fournisseurs, BMO et Horizons se sont clairement démarqués avec des créations nettes de respectivement 1,4 G$ et 1,2 G$ en mars dernier. Ils sont suivis par Vanguard (642 M$) et RBC iShares (507 M$), mais ces derniers n’ont pas atteint le milliard.

En mars 2022, le paysage canadien des FNB a accueilli 13 nouveaux lancements. Les produits sectoriels ont été au centre de l’attention, avec un retour en force de l’énergie.

Depuis le début de l’année (premier trimestre de 2022), les FNB canadiens ont enregistré 14 G$ de créations nettes, dont la plupart, soit 10 G$, sont allés aux actions. Contrairement à ce qui s’est passé au sud de la frontière, les FNB de matières premières sont la seule catégorie d’actif qui a perdu des actifs.

Les FNB du secteur de l’énergie ont contribué pour 1 milliard de dollars supplémentaires en 2022 jusqu’à présent, et plus de la moitié de ce milliard a été enregistré en mars.

Par ailleurs, de janvier à la fin de mars, RBC iShares est le manufacturier qui affiche les créations nettes le plus élevées (2,8 G$), suivi de Horizons (2,6 G$), BMO (2,4 G$) et Vanguard (2,3 G$).

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