Assurance – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Fri, 02 Dec 2022 18:49:11 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Assurance – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Desjardins acquiert trois divisions de Guardian Capital Group https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/desjardins-acquiert-trois-divisions-de-guardian-capital-group/ Wed, 30 Nov 2022 20:37:10 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90710 IDC Worldsource Insurance est impliqué dans la transaction.

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Avec l’acquisition de trois divisions de Guardian Capital Group, le Mouvement Desjardins continue de prendre de l’expansion à l’extérieur du Québec.

La coopérative financière de Lévis a conclu une entente avec Guardian Capital Group pour faire l’acquisition de ses activités de distribution en assurance, en fonds communs et en valeurs mobilières. La transaction, annoncée mercredi, est évaluée à 750 millions de dollars (M$).

Les actionnaires de Guardian Capital Group ont accueilli la transaction dans l’enthousiasme tandis que son action bondissait de 9,53$, ou 33,47%, à 38$ à la Bourse de Toronto en après-midi.

La vente des actifs apporte « une création de valeur » significative pour les actionnaires de l’entreprise, estime Phil Hardie, de Banque Scotia, qui évalue la valeur de l’actif net des acquisitions à « un peu moins » de 410 M$.

Le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier, juge que la coopérative sort également gagnante de l’entente.

« Depuis 2015, on est très clair: dans nos orientations stratégiques, on veut diversifier nos sources de revenus à travers le Canada et prendre de l’expansion, explique-t-il en entrevue. Cette transaction-là, elle est hyperstratégique parce qu’elle se place très bien dans ce qu’on voulait faire. »

L’acquisition permet à Desjardins d’accroître son réseau de distribution à travers le Canada. « On avait déjà près de 2000 conseillers indépendants à travers le Canada, rappelle le dirigeant. Là, on en ajoute 5000. On va passer à 7000. Ça demeure des conseillers indépendants qui vont continuer d’offrir la gamme de produits qui leur est accessible, mais c’est clair que ça nous donne une occasion supplémentaire d’augmenter notre distribution. »

Le portefeuille des trois divisions comprend 2 G$ de primes d’assurance vie en vigueur et 43G$ d’actif sous gestion, en date du 30 juin.

Le profil des divisions acquises est attrayant, ajoute le chef de l’exploitation du Mouvement Desjardins, Denis Dubois. Il a mentionné qu’il s’agissait d’une entreprise en croissance et qu’elle avait un taux de satisfaction élevé de la part des conseillers membres. « On voit que cette équipe est capable de croître en recrutant de nouveaux conseillers ou en faisant des acquisitions. »

La transaction devrait être conclue au cours du premier trimestre de 2023, sous réserve des conditions de clôture d’usage, incluant certaines approbations réglementaires.

Les activités de Guardian seront exploitées de façon indépendante et leurs équipes de direction et le personnel actuels demeureront en poste. « Pour nous, il n’est pas question d’aller jouer dans la très bonne performance, au contraire, on veut apprendre, développer, faire grandir. »

Les trois divisions qui changeront de mains sont l’assureur IDC Worldsource Insurance, le réseau de distribution de fonds communs de placement Worldsource Financial Management (WFM) et le distributeur de valeurs mobilières Worldsource Securities (WSI).

Depuis l’acquisition des activités canadiennes de State Farm en 2015, le Mouvement Desjardins a mis l’accent sur sa stratégie d’expansion à l’extérieur du Québec. Environ le tiers des revenus de la coopérative provient du reste du Canada.

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Gare aux conséquences inattendues des changements réglementaires https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gare-aux-consequences-inattendues-des-changements-reglementaires/ Tue, 22 Nov 2022 13:06:13 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90535 Deux dirigeants d’agent généraux ont livré cet avertissement aux régulateurs.

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Perdre l’accès au conseil financier pour les clients les moins fortunés constitue un risque de conséquence inattendue découlant de l’intention des organismes de réglementation en assurance d’encadrer ou d’interdire les séries de fonds distincts en rétrofacturation du conseiller.

C’est l’un des messages qu’ont livré deux dirigeants du secteur de la distribution d’assurance de personnes, lors du Congrès de l’assurance de personnes, le 15 novembre, à Montréal.

« Les personnes qui essaient d’épargner 2000 $, 5000 $ ou 10 000 $ par année, que ce soit dans les régions ou dans les grandes villes, ce sont des gens qui ont le plus besoin de conseils, mais il n’y aura pas de conseillers pour leur en donner », anticipe Phil Marsillo, président et chef de la direction d’IDC Worldsource Insurance Network Inc, si les régulateurs abolissaient les séries avec rétrofacturation du conseiller.

« Il va y avoir beaucoup moins de personnes qui ont moins de moyens et des jeunes familles qui n’auront plus accès au conseil », a prévenu Pierre Vincent vice-président principal, Distribution et développement de produits, chez iA Groupe financier.

Rappelons que le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA) et les Organismes canadiens de réglementation en assurance (OCRA) ont consulté l’industrie sur les modes de souscription à l’achat des contrats de fonds distincts. Ils fixent leur mire sur la rétrofacturation, le modèle de rémunération où c’est l’intermédiaire, et non le client, qui rembourse à l’assureur la totalité ou une partie de la commission perçue à la souscription d’un fonds distinct si son client retire des fonds pendant la période de rétrofacturation, laquelle varie de deux à cinq ans selon l’assureur.

Selon Phil Marsillo, contrairement aux frais d’acquisition reportés qui facturent le client lorsqu’il veut décaisser, la série avec rétrofacturaction ne pénalise pas le client s’il souhaite racheter ses parts.

« Le client peut sortir quand il veut. Comme agent général, ce n’est pas la meilleure situation parce qu’il y a des risques. Mais je fais partie de l’industrie et c’est meilleur pour le client. Le conseiller dit : ‘‘Je prends ma commission upfront, mais j’ai un risque de charge back pendant une période de 3 ans’’. C’est juste un mode de financement pour le conseiller qui permet à des gens de venir dans le domaine », a-t-il expliqué.

Selon lui, ce genre de séries rend responsable le conseiller, qui a intérêt à bien servir son client afin que celui-ci ne retire pas ses billes.

Pierre Vincent convient que les clients se plaignaient parfois des FAR, car il y a un risque de mauvaise interprétation de la part du client. Or, iA n’a jamais eu une plainte en 25 ans à propos des séries à rétrofacturation. « Les clients sont très bien servis. Ils peuvent prendre leur argent et l’amener ailleurs s’ils ne sont pas contents avec les services de leurs conseillers », a-t-il noté.

Selon les deux dirigeants, ce mode de rémunération permet de financer les conseillers qui commencent dans leur carrière et l’éliminer nuirait à l’accès au conseil à ceux qui ont moins d’argent, y compris aux jeunes familles qui souhaitent mettre en place un REEE.

Actuellement, beaucoup de conseillers d’iA les éduquent, font une analyse de leur besoin, leur communiquent une information pour qu’ils puissent commencer à mettre de l’argent de côté.

« Par exemple, pour un dépôt de 200 $ par mois, à 4 % de commission, ça fait 96 $ par année, a précisé Pierre Vincent. Mais si le conseiller est payé à 0,75 % sur les actifs, ça va faire 9 $ pour sa première année, parce qu’il va avoir 1200 $ en moyenne durant année. Pour 9 $, qui va passer 5 à 7 heures pour trouver un client, pour travailler avec lui, l’éduquer et commencer à mettre un plan en place? Ça ne se fera pas. »

Selon lui, pour qu’un conseiller reste dans l’industrie, il doit atteindre un seuil de revenu annuel de 50 000 $, ce qui serait difficile pour un conseiller qui se concentre dans l’offre de produits d’investissement.

« Faire une offre globale, offrir de l’assurance, bien répondre aux besoins des clients c’est la clé, mais on risque d’avoir beaucoup moins de conseillers qui vont avoir du succès et qui vont venir dans l’industrie pour servir des nouvelles familles », a ajouté Pierre Vincent.

Phil Marsillo a souligné que la rétrofacturation ne coûte pas plus cher à l’assureur, car, après cinq ans, la rémunération est la même que celle reçue selon un mode de commission nivelée. « C’est un mode de financement. La compagnie d’assurance fait un prêt. Au bout de 5 ans, c’est la même rémunération. C’est juste une avance de commission. Si le client décide de sortir, le client peut le faire et le conseiller (rembourse) », a-t-il noté.

L’objectif de la consultation du CCRRA est notamment d’éviter l’arbitrage réglementaire entre les fonds communs et les fonds distincts et favoriser l’adéquation entre les besoins des conseillers, des assureurs et des consommateurs, a expliqué Éric Jacob, surintendant de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution, à l’AMF. Selon lui, l’utilisation des séries à rétrofacturation doivent être transparentes.

« Je vous crois que vous n’avez pas eu de plainte dans les 25 dernières années sur le modèle du chargeback, mais très souvent les gens ne sont même pas au courant de cette mécanique-là, que le conseiller doit repayer le bout qu’il y a financé », a indiqué Éric Jacob, en réponse à Pierre Vincent.

Par ailleurs, dans sa consultation, le CCRRA, dont fait partie l’AMF, souligne que ces séries font qu’un conseiller pourrait inciter un client à ne pas retirer son argent d’un fonds distinct, même si c’est dans son intérêt supérieur. Dans le panel, Éric Jacob a tenté de faire valoir un argument analogue. « Dans la période où les taux d’intérêt des hypothèques vont augmenter, et le client va voir ce nouveau conseiller qui commence et lui demande : Est-ce que je devrais rembourser mon hypothèque ou laisser mes fonds dans ça? Si le consommateur retire ses billes et le conseiller doit payer 3000 $… », a-t-il dit avant de se faire interrompre, signe que le débat soulève les passions.

À un autre moment, Pierre Vincent a souligné que, si un client devait payer 300 $ pour la venue d’un conseiller à domicile, à l’instar du coût pour faire venir un réparateur de cuisinière, bon nombre de clients abandonneront et se priveront de conseils financiers.

Selon Éric Jacob, l’industrie devrait éviter de dépendre d’un mode de rémunération afin de recruter des nouveaux conseillers. « D’attirer, de recruter et de conserver des conseillères et des conseillers est une question beaucoup plus structurelle que la simple rémunération. Il faut réfléchir. C’est vrai en assurance et c’est vrai dans d’autres secteurs. Il faut réfléchir plus globalement sur comment on attire de nouveaux candidats et sur comment on les conserve. »

Éric Jacob a évoqué différentes questions soulevées par la consultation. « Comment l’assureur peut faire pour bien rémunérer son réseau de distribution. Comment on peut plus être créatif? Aujourd’hui, il y a toutes sortes de mécanismes pour être efficace. Est-ce qu’on peut créer l’accessibilité à des produits qui sont plus simples et moins coûteux pour la population ? », a-t-il noté.

« Comment fait-on pour traiter avec efficacité les conflits d’intérêts créés par la rémunération au moment de la souscription, laquelle peut entraîner un décalage entre l’intérêt des assureurs, des intermédiaires et des clients? », a-t-il ajouté.

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Salaire ou commission : la divulgation devrait être la même https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/salaire-ou-commission-la-divulgation-devrait-etre-la-meme/ Thu, 17 Nov 2022 13:08:00 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90398 C’est le souhait de membres de l’industrie.

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 Les futures exigences en matière de divulgation du coût total des fonds communs et des fonds distincts devraient être assez claires afin que le client comprenne que les conseillers rémunérés à salaire présentent un coût pour eux autant que les conseillers rémunérés à commission.

C’est l’un des messages qu’ont livré deux dirigeants du secteur de la distribution d’assurance de personnes, lors du Congrès de l’assurance de personnes, le 15 novembre, à Montréal.

« On ne voudrait pas, si on a des conseillers qui sont payés à salaire, que le client se dise : ‘‘Ah, il n’y a pas de commission qui est payé à ces gens-là’’ », a-t-il indiqué Pierre Vincent vice-président principal, Distribution et développement de produits, chez iA Groupe financier.

« Ça prend de la clarté. On doit s’assurer de comparer des pommes avec des pommes. Quel que soit le mode de distribution, il faut que ce soient les mêmes frais divulgués et que ce soit transparent pour le consommateur », a ajouté de son côté Phil Marsillo, président et chef de la direction d’IDC Worldsource Insurance Network Inc. Selon lui, peu importe le conseiller, celui-ci fait une vente et ultimement, c’est le client qui en paie les frais.

Pour le secteur des fonds d’investissement, le client recevrait un rapport annuel qui détaille le montant total des frais du fonds et le montant total de tous les frais directs du fonds d’investissement (par exemple les frais d’opérations à court terme ou les frais de rachat), selon l’avis de consultation conjoint des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) et du Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA). Les frais du fonds seraient calculés en fonction du ratio des frais du fonds, soit la somme du ratio des frais de gestion (RFG) et du ratio des frais d’opérations (RFO).

Selon l’avis, les détenteurs d’un contrat de fonds distinct recevraient chaque année un rapport indiquant le montant total des frais du fonds, le coût total des garanties d’assurance prévues par le contrat et le montant total de tous les autres frais au titre du contrat de fonds distinct.

L’enjeu est que, selon la divulgation actuellement prévue en valeurs mobilières, les clients reçoivent déjà annuellement un relevé qui indique le montant payé en frais de distribution. L’ajout d’un autre rapport indiquant le coût total du fonds, lequel peut comprendre ou non la commission versée au réseau de distribution, risque de soulever des questions.

« Il ne faut pas qu’il y ait une confusion. Si le manufacturier paie des commissions au distributeur, (on veut éviter) que le consommateur dise : ‘‘Ah c’est la somme des deux qui est payée ? Comment ça fonctionne ?’’  Il faut qu’il y ait clarté pour éviter que le consommateur pense qu’il paie deux fois des choses », a précisé Pierre Vincent.

Les éléments soulevés constituent « de bons points », a indiqué Éric Jacob, surintendant de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution, à l’Autorité des marchés financiers (AMF), lors du panel. Il a précisé que le projet réglementaire « vise à assurer une approche uniforme de la divulgation de ces frais intégrés dans le cadre des deux régimes de réglementation, dans une perspective d’harmonisation, tout en tenant compte des différences entre les produits, leurs canaux de distribution et les cadres réglementaires, ce qui permettra aux consommateurs de comparer les coûts entre les fonds distincts et les fonds communs de placement ».

« On voulait s’assurer d’avoir une harmonisation la plus optimale possible, pour comparer des pommes avec les pommes. On a le même objectif de recherche de la clarté », a-t-il ajouté.

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Constats préoccupants en Ontario : pas de changement réglementaire en vue https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/constats-preoccupants-en-ontario-pas-de-changement-reglementaire-en-vue/ Wed, 26 Oct 2022 11:59:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89979 Le cadre québécois permet déjà à l’AMF de sanctionner les fautifs.

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L’Autorité des marchés financiers (AMF) n’envisage pas d’ajuster son cadre réglementaire à la lumière des préoccupations de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF) à l’égard de représentants en assurance de personnes d’Ontario.

« Le cadre applicable au Québec permet déjà à l’AMF de sanctionner les intermédiaires en assurance, ce qui n’est pas le cas en Ontario. Nous ne jugeons donc pas qu’il soit nécessaire de le modifier pour examiner des situations comme celles qui sont décrites dans le rapport », a indiqué Sylvain Théberge, directeur des relations médias à l’Autorité des marchés financiers, dans un échange de courriels.

Revenons sur cette affaire, qui fait jaser depuis la fin de septembre. Elle touche trois agences en assurance qui suivaient un modèle de gestion de recrutement par paliers (également appelé commercialisation à paliers multiples) qui « n’avaient pas de mécanismes pour assurer le traitement équitable des consommateurs », selon l’examen des pratiques commerciales mené par l’ARSF en collaboration avec le Conseil canadien des responsables de la réglementation d’assurance (CCRRA), dont fait partie l’AMF. S’en dégage quatre préoccupations.

–              Les agences « rémunèrent les agents non seulement pour leurs propres ventes d’assurance, mais aussi pour les ventes d’assurance réalisées par les personnes qu’ils recrutent. Cela aurait pu encourager le recrutement de personnes qui ne sont pas encore agréées et à entraîner des ventes par de nombreux agents nouvellement agréés », lit-on dans le communiqué de l’ARSF.

–              La formation des conseillers « ne comprenait pas la substance importante, la rigueur et les mécanismes de déclaration requis pour s’assurer qu’ils comprenaient les besoins des clients et étaient en mesure de les servir ».

–              Des produits relativement complexes étaient vendus par des agents sans la surveillance adéquate requise pour assurer la pertinence des produits et le traitement équitable des clients, selon le document du régulateur ontarien.

–              Les assureurs et les agences en assurance « réalisaient une surveillance formelle et proactive minimale de leurs agents pour assurer le traitement équitable des clients ».

« Les observations de l’examen, combinées à la croissance rapide de ces (agences) et d’agents nouvellement parrainés en Ontario, indiquent que les consommateurs pourraient être lésés », a déclaré Huston Loke, vice-président directeur, Surveillance des pratiques de l’industrie à l’ARSF, dans un communiqué.

Considérant la portée pancanadienne du CCRRA, certains membres de l’industrie financière québécoise craignent les effets du plan d’action de l’ARSF pour contrer ces pratiques. Ce plan comprend l’élaboration d’un plan de surveillance étendue et le lancement d’un examen d’une sélection d’assureurs sous contrat avec ces agences, la publication d’un projet de ligne directrice en matière d’interprétation, la rédaction d’une règle proposée pour améliorer le cadre réglementaire des agences et un examen de mesures réglementaires appropriées.

Finance et Investissement a donc demandé à l’AMF son avis sur la question. L’AMF est bien au fait des constats que contient le rapport. « Nous sommes d’ailleurs à examiner la situation qui prévaut au Québec et à évaluer les suites à donner », a indiqué Sylvain Théberge.

Il souligne que les entités qui ont des pratiques présumées similaires à celles décrites dans le rapport demeurent sur le radar de l’AMF. « Nous ne pouvons toutefois infirmer ou confirmer si des enquêtes ou inspections sont en cours », a-t-il ajouté.

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L’assurance longévité est à considérer https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/lassurance-longevite-est-a-considerer/ Thu, 20 Oct 2022 11:43:26 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89570 Elle réduit l’exposition à un risque important.

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En 2015, BCE a décidé de devenir le premier régime de retraite en Amérique du Nord à conclure un contrat d’assurance longévité. Cela lui permettait ainsi de se protéger contre un risque difficilement couvrable autrement. D’autres promoteurs pourraient décider de suivre cet exemple, estime Avantages.

« En 2013-2014, lorsqu’on a entamé notre réflexion sur le transfert de risque pour notre régime à prestations déterminées, on ne savait pas encore si on allait opter pour la souscription de rentes collectives indexées ou un contrat d’assurance longévité », a raconté Robert Marchessault, directeur, pension et services actuariels chez Bell, lors de la Conférence annuelle 2022 de l’ARASQ, à La Malbaie.

Comme entre les deux solutions, l’assurance longévité était la moins coûteuse, c’est celle que BCE a choisi, d’autant plus que cela lui permettait également de garder le contrôle sur son portefeuille d’actifs.

« On voulait conserver la gestion des placements à l’interne, explique Robert Marchessault. Vu notre taille, on a la capacité d’investir sur les marchés privés, et on voulait poursuivre dans cette voie. »

Toutefois à cette époque transférer uniquement le risque de longévité à un assureur était nouveau en Amérique du Nord. Ils se sont d’ailleurs tournés vers le Royaume-Uni qui avait plus d’expérience en la matière pour en discuter.

Pour éviter tout problème de réglementation, BCE a également présenté en amont son projet au Bureau du surintendant des institutions financières. Finalement, en 2015, 90 % du risque de longévité a été transféré à deux réassureurs, RGA Canada et SCOR Global Life, rapporte Robert Marchessault.

Le passif des retraités atteignait 10 G$ au moment de la transaction, le régime de BCE a donc couvert 50 % de son risque de longévité.

« Le risque de longévité était l’un des seuls risques qui n’étaient pas encore protégés dans notre régime, se souvient Robert Marchessault. L’initiative a donc été bien accueillie au conseil d’administration. »

En 2022, le recours à l’assurance longévité est encore une pratique rare au Canada. Seuls deux autres régimes de retraite ont depuis opté pour cet outil de transfert de risque :

  • celui de la Compagnie canadienne des billets de banque en 2016,
  • et celui de la Co-operative Superannuation Society en 2020.

Transférer le risque de longévité est toutefois une solution intéressante, car selon Mélissa De Montigny, directrice, solutions retraite à Solutions Mieux-être LifeWorks, « les assureurs sont mieux outillés que les promoteurs de régime pour gérer le risque de longévité ».

Le prix de la prime d’une telle assurance peut cependant en rebuter certains. Mais le transfert de risque peut être partiel, en ne couvrant que la portion non indexée des prestations par exemple. Ou l’entente d’assurance longévité peut également être convertie ultérieurement en achat de rentes.

Mais cette assurance permet d’enlever une certaine pression aux régimes qui peuvent être mis sous pression lors de certaines périodes où la mortalité est moins importante qu’anticipée.

Plusieurs solutions s’offrent à ceux qui refusent d’envisager une telle assurance selon Mélissa De Montigny, notamment :

  • gérer le risque en révisant le design du régime;
  • transférer le risque au participant en leur permettant le paiement de la valeur de transfert;
  • vivre avec.

« Vivre avec le risque de longévité, ça implique quand même d’en être conscient et de le comprendre, prévient-elle. C’est important de connaître le niveau de tolérance au risque du régime et d’être prêt à agir si nécessaire. »

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Rendre la règlementation financière plus accessible https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/carriere/rendre-la-reglementation-financiere-plus-accessible/ Mon, 12 Sep 2022 15:25:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88864 DÉVELOPPEMENT - Pour mieux protéger les investisseurs.

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Annick Kwetcheu Gamo souhaite vulgariser la réglementation financière et la rendre plus accessible afin de protéger les investisseurs.

La réglementation financière utilise souvent un langage hermétique et difficile à comprendre pour des non-initiés. Les investisseurs individuels ont donc tendance à peu s’y intéresser, ce qui les expose à des risques accrus, affirme Annick Kwetcheu Gamo.

En 2019, cette passionnée d’éducation financière a fondé Code F, une entreprise qui offre du coaching financier aux individus et aux entreprises.

En juillet dernier, elle s’est jointe au Groupe consultatif des investisseurs formé par les Autorités canadiennes des valeurs mobilières (ACVM). Ce groupe, composé de spécialistes en droit, en valeurs mobilières et en défense des consommateurs, a été mis sur pied afin de faire remonter les besoins des investisseurs, notamment en ce qui concerne leur protection.

L’entrepreneure souhaite profiter de ce mandat pour faire valoir l’enjeu de la simplification de la règlementation financière pour le commun des mortels.

L’industrie a pris du retard

« On assiste à une grande démocratisation de l’investissement autonome. Il est donc important que la règlementation suive cette tendance. Sinon, le risque est qu’elle échoue à rejoindre les personnes qu’elle vise à protéger », assène-t-elle.

Les plateformes d’investissement autonome ont très tôt adopté une approche plus directe pour s’adresser à monsieur et madame Tout-le-Monde. En comparaison, l’industrie traditionnelle a pris du retard, constate la femme d’affaires.

Selon elle, il faut vulgariser le jargon utilisé dans les documents d’information financière, mais aussi mieux expliquer et faire connaître la mission des régulateurs au public.

Il est urgent d’agir, dit-elle, alors que des véhicules d’investissement alternatifs à haut risque, tels que les cryptoactifs et le marché des devises (Forex), sont très populaires auprès des investisseurs autonomes.

« L’investissement autonome est sexy, mais les gens ne savent pas dans quoi ils s’embarquent ni où trouver de l’information pertinente pour se protéger. »

L’œuf ou la poule

Par où devrait-on commencer ? C’est l’œuf ou la poule, reconnaît Annick Kwetcheu Gamo. Est-ce aux investisseurs d’aller chercher une information conçue pour eux ou est-ce à l’industrie de s’assurer que les règlementations soient accessibles à ceux qui en ont besoin ?

La réponse se trouve à mi-chemin. D’un côté, il faut proposer des campagnes de sensibilisation et créer du contenu vulgarisé sur des sujets sensibles, comme la série de vidéos réalisée par l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur les risques de l’investissement dans les cryptomonnaies.

D’autre part, il faut que les investisseurs soient exposés à ces informations et qu’ils y aient accès facilement. « Pour relayer le message, on a besoin de partenariats solides entre des groupes d’investisseurs et des organisations d’éducation financière », estime l’entrepreneure.

Éduquer, accompagner, outiller

En octobre prochain, Code F finalisera son plan stratégique 2022-2026, qui portera sur trois axes : éduquer, accompagner et outiller les citoyens pour les aider à cheminer vers l’autonomie financière. Cette triple mission est assurée grâce à du coaching, des ateliers d’éducation financière, des guides et des outils pour aider les citoyens à devenir des investisseurs éclairés.

La santé financière est au cœur de ce plan, en cohérence avec les principes de l’économie sociale et de l’investissement d’impact chers à la fondatrice de Code F.

« La santé financière a un impact sur la santé psychologique des individus, mais aussi sur la performance de la société tout entière », assure-t-elle.

Du Cameroun au Québec

Née au Cameroun, Annick Kwetcheu Gamo a vécu en France avant de poser le pied dans la ville de Québec, en 2010, dans le cadre d’un échange universitaire. Elle ressent alors un vrai coup de cœur pour cette ville, et n’a jamais songé à la quitter.

Durant ses études en gestion internationale à l’Université Laval, elle crée Mon code F, une plateforme pour améliorer la sécurité financière. Le projet d’étudiante se transforme en entreprise dix ans plus tard.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Annick Kwetcheu Gamo se destinait à une carrière dans l’assurance. Elle a fait ses premières armes chez iA comme analyste pour les régimes de retraite. « J’y ai développé une véritable passion pour les stratégies d’épargne des individus », rapporte-t-elle.

Parallèlement, elle constate qu’il existe de grandes failles dans l’éducation financière. « Quand j’ai acheté mon premier duplex, on me posait souvent des questions sur les stratégies financières que j’avais mises en place pour l’acquérir. Cela m’a donné envie de démocratiser ces connaissances en aidant les gens à prendre leurs finances en main », illustre-t-elle.

Impact social

Femme engagée, Annick Kwetcheu Gamo s’implique avec conviction dans le développement économique et l’entrepreneuriat, au sein de l’Association des femmes entrepreneures du Québec (AFEQ), dont elle est vice-présidente pour la division régionale, et dans le conseil d’administration du Pôle des entreprises d’économie sociale de la région de la Capitale-Nationale.

En tant que jeune femme immigrante issue de la communauté noire, elle est consciente de représenter un modèle. « J’ai un rôle à jouer en tant qu’entrepreneure représentant la diversité dans un secteur de l’industrie où nous sommes peu nombreuses. J’essaye d’intégrer cette préoccupation chaque jour dans mon entreprise », dit-elle.

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Croix Bleue choisit un nouveau chef des services financiers https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/croix-bleue-choisit-un-nouveau-chef-des-services-financiers/ Fri, 26 Aug 2022 12:08:23 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88698 NOUVELLES DU MONDE - Croix Bleue Vie annonce la nomination de Patrick Gélinas au poste de chef des services financiers. 

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À ce titre, Patrick Gélinas supervisera les finances, les investissements, la vérification interne et le développement de l’entreprise.

Il gèrera également les contrôles financiers et les procédures de rapports pour faire croitre l’entreprise, assurer sa solidité financière et augmenter son efficacité opérationnelle, dans le respect des exigences réglementaires fédérales en matière de services financiers.

Patrick Gélinas succède à Tim Mawhinney, qui a été nommé au poste de président et chef de la direction de l’entreprise en mars dernier.

Le nouveau chef des services financiers possède plus de 15 ans d’expérience à des postes de gestion dans des compagnies d’assurance. Il arrive d’Optimum Réassurance, où il occupait jusqu’à récemment les fonctions de vice-président des finances.

Auparavant, il a été à la tête de la direction des finances canadiennes de Fiera Capital. Chez Manuvie, il a occupé les fonctions de vice-président marchés institutionnels, et il a œuvré pendant 17 ans chez Standard Life, où il a notamment été vice-président de la planification financière et des opérations.

« Je suis ravi de me joindre à un des principaux fournisseurs d’assurance vie au Canada pendant une étape stimulante de son développement, a déclaré Patrick Gélinas, qui est titulaire d’un titre de comptable professionnel agréé et d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal.

« La feuille de route exceptionnelle de Patrick en matière de leadership et d’excellence sera un précieux atout dans la conception de la prochaine phase de croissance stratégique de notre entreprise », a indiqué Tim Mawhinney.

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Financière Horizons : nouvelle responsable de la distribution et des opérations https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/financiere-horizons-nouvelle-responsable-de-la-distribution-et-des-operations/ Fri, 05 Aug 2022 10:37:34 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88343 NOUVELLES DU MONDE – Elle évolue au sein de l’entreprise depuis près de 18 ans.

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Heidi MacDonald a été nommée Première vice-présidente de la distribution et des opérations en juin dernier.

« Nous sommes ravis de pouvoir compter sur votre leadership visionnaire pour améliorer l’expérience de nos conseillers et approfondir nos relations avec nos partenaires. Depuis quinze ans, votre expertise a permis d’élever notre mission, qui est de fournir un soutien inégalé aux conseillers – par le biais de la stratégie, de l’exécution et de relations solides et de confiance », peut-on lire dans une publication diffusée sur les réseaux sociaux de la Financière Horizons.

Depuis qu’elle s’est jointe à Horizons en 2005, Heidi MacDonald a occupé de nombreux postes de direction en gestion des opérations et des projets, tant au niveau régional que national.

Heidi MacDonald siège notamment au conseil d’administration de la Canadian Association of Independent Life Brokerage Agencies (CAILBA).

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iA Groupe financier nomme une vice-présidente et chef de la conformité  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/developpement-des-affaires/avis-de-nomination-developpement-des-affaires/ia-groupe-financier-nomme-une-vice-presidente-et-chef-de-la-conformite/ Fri, 05 Aug 2022 09:47:35 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88345 NOUVELLES DU MONDE – Elle évoluait à la Bourse de Montréal.

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Julie Rochette a été nommée au poste de vice-présidente et chef de la conformité (CCO) de iA Groupe Financier.

Dans ce rôle, elle veillera à la mise en œuvre et à la conformité au cadre, aux politiques et aux programmes de gestion de la conformité dans les secteurs et les filiales de l’organisation.

Entrée l’emploi de la Bourse de Montréal en 2015, elle agissait à titre de vice-présidente et chef de la réglementation à la Bourse depuis 2017.

« Elle est une leader naturelle avec de solides compétences en résolution de problèmes et la capacité d’influencer à tous les niveaux d’une organisation. Son expérience comprend le travail avec des comités exécutifs, des conseils d’administration et de nombreuses entités juridiques et réglementaires pour créer et promouvoir une culture cohésive et axée sur la conformité », indique iA Groupe Financier dans son avis de nomination.

Julie Rochette possède plus de 20 ans d’expérience juridique et de conformité dans le secteur des services financiers, y compris les services bancaires, les marchés financiers et les services bancaires d’investissement. Diplômée d’un Baccalauréat en droit civil de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), elle passé son examen du Barreau en 1994.

Julie Rochette a amorcé sa carrière à titre d’avocate en litige au sein du cabinet Sylvestre, Charbonneau, Fafard. Elle a ensuite rejoint la Banque Laurentienne, puis BLC Services financiers, la Financière Banque nationale, l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement, et Pratt & Whitney.

Julie Rochette est lauréate du prix Reconnaissance de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM 2020.

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L’AMF a publié de nouvelles lignes directrices pour les assureurs https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/lamf-a-publie-de-nouvelles-lignes-directrices-pour-les-assureurs/ Mon, 01 Aug 2022 12:18:22 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88290 L’entrée en vigueur de la norme IFRS 17 force certains changements comptables.

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L’Autorité des marchés financiers vient de publier ses lignes directrices sur les exigences de suffisance de capital des assureurs pour les assurances de personnes.

Elles ont été adaptées en prévision de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 17 le 1er janvier 2023.

Cette norme représente un changement comptable très important touchant l’industrie de l’assurance ici et ailleurs dans le monde. Les assureurs devront adapter leurs pratiques en matière de comptabilisation, d’évaluation actuarielle et de divulgation.

L’IFRS 17 apporte des améliorations du côté de la transparence qui sera accrue et de la comparabilité des risques. Elle aura aussi un impact sur les systèmes des assureurs qui soutiennent ces activités.

Ces lignes directrices vont contribuer « au maintien de la confiance du public et des marchés envers le système financier québécois », estime Louis Morisset, président-directeur général de l’AMF.

Dans son ensemble, l’industrie québécoise de l’assurance est bien capitalisée en vertu des règles comptables et lignes directrices actuelles et le demeurera lors du passage à la norme IFRS 17.

Un long processus

Le passage à la nouvelle norme n’aurait pu se faire sans la collaboration entre le Bureau du surintendant des institutions financières, les assureurs et autres parties prenantes qui ont participé à multiples consultations, discussions et études d’impact quantitatives.

La norme IFRS 17 étant nouvelle, ses impacts ne se révéleront pleinement que lors de son déploiement à compter de 2023. Dans ce contexte qui est de surcroît marqué par une hausse des taux d’intérêt et une grande volatilité sur les marchés boursiers, l’AMF recommande aux assureurs de faire une bonne gestion des risques dans leur prise de décisions ayant des impacts sur leur niveau de capital.

Pour en savoir plus sur les nouvelles lignes directrices concernant les assurances de personnes, cliquez ici.

À noter que l’AMF a aussi publié de nouvelles lignes directrices pour l’assurance de dommages, pour les organismes d’autoréglementation et pour les unions réciproques.

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