Dette – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 23 Nov 2022 13:06:29 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dette – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Les prêts de la Chine au Tiers-Monde inquiètent https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-prets-de-la-chine-au-tiers-monde-inquietent/ Wed, 23 Nov 2022 13:06:29 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90203 La Chine est devenue le principal prêteur mondial aux pays en voie de développement.

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À cause de son opacité, ce portefeuille de dettes suscite des inquiétudes.

En mai dernier, le chancelier allemand Olaf Scholz disait que les prêts de la Chine constituent un « danger sérieux » de voir le monde plonger dans une nouvelle crise financière. « Il existe, a dit le chancelier, un danger vraiment sérieux de voir une prochaine grande crise de la dette dans les pays du Sud liée aux prêts accordés par la Chine, qui elle-même n’a pas une vue d’ensemble en raison des nombreux acteurs impliqués. Cela plongerait la Chine et les pays du Sud dans une grande crise économique et financière et, en outre, n’épargnerait pas le reste du monde. Il s’agit donc d’une inquiétude sérieuse. »

De 1949 à 2017, l’État chinois et ses filiales ont prêté aux pays en voie de développement environ 1,5 billion de dollars américains, soit à peu près l’équivalent du PIB canadien en 2021. À ces dettes aux pays en développement s’ajoutent le billion $US en bons du Trésor américain que détient la Chine de même que multiples crédits commerciaux. « Au cours des deux dernières décennies, la Chine est devenue l’un des principaux prêteurs mondiaux, l’encours de ses créances dépassant désormais plus de 5 % du PIB mondial », rapporte une étude publiée dans le Harvard Business Review.

Son portefeuille de dettes aux pays en développement fait de la Chine un prêteur plus important que tous les autres prêteurs réunis, qu’il s’agisse du FMI, de la Banque mondiale ou de tous les pays créditeurs de l’OCDE.

La majeure partie des prêts aux pays en développement a été faite dans le cadre du vaste programme Belt and Road par lequel la Chine consent des prêts pour la construction d’importants projets d’infrastructure et de développement économique. Très souvent, elle exige que les chantiers soient réservés aux ouvriers chinois. Plusieurs accusent ces prêts d’être des pièges de dettes par lesquels la Chine, sachant que les prêts pourront être difficilement remboursés, se donne des leviers de contrôle sur les pays concernés. La Chine, pour sa part, répond qu’il s’agit de financer des projets de coopération internationale.

Les auteurs de l’étude de Harvard soulèvent un problème majeur au sujet de ces prêts : leur obscurité. Les sommes qu’ils mettent en jeu n’apparaissent que partiellement dans les registres officiels. Puisqu’ils sont commandités par l’État, ils n’apparaissent pas davantage dans les analyses de Standard & Poor’s, de Moody’s ou de Bloomberg. De plus, la Chine n’est pas membre du Club de Paris, un club informel de pays prêteurs.

Du côté des pays emprunteurs, leur dette s’accumule rapidement. « Pour les 50 principaux pays en développement bénéficiaires, nous estimons que le stock moyen de la dette due à la Chine est passé de moins de 1 % du PIB du pays débiteur en 2005 à plus de 15 % en 2017. Une douzaine de ces pays ont une dette d’au moins 20 % de leur PIB nominal envers la Chine. »

Ainsi, l’étude évalue que 50% des prêts chinois ne sont rapportés nulle part, cette part invisible ayant cru à plus de 200 milliards de dollars américains depuis 2016.

Cette « dette cachée » entraîne plusieurs conséquences néfastes. D’abord, la surveillance officielle du poids des dettes nationales est handicapée alors que l’évaluation des charges de remboursement et des risques financiers encourus requiert de connaître toutes les dettes en cours.

Ensuite, le secteur privé va assigner des valeurs erronées à des contrats de dette s’il ignore l’étendue de l’endettement réel d’un gouvernement. « Ce problème, écrivent les auteurs, est aggravé par le fait que de nombreux prêts officiels chinois comportent des clauses de garantie, de sorte que la Chine peut être traitée de manière préférentielle en cas de problèmes de remboursement. Par conséquent, les investisseurs privés et les autres créanciers concurrents peuvent sous-estimer le risque de défaut de paiement de leurs créances. »

L’opacité du portefeuille de dettes chinoises peut mener à des tours de passe-passe. « Par exemple, indique l’étude, si un pays endetté envers la Chine se tourne vers le FMI, les responsables doivent savoir que les fonds déboursés par le FMI peuvent être utilisés pour payer un autre créancier officiel, la Chine, plutôt que d’être utilisés pour atténuer les tensions sur le marché. »

Les conclusions de l’étude de Harvard donnent appui aux appréhensions d’Olaf Scholz. « Depuis 2011, peut-on lire, deux douzaines de pays en développement ont restructuré leur dette envers la Chine. Cette augmentation récente de l’incidence des restructurations de la dette souveraine chinoise peut avoir une interprétation bénigne, mais compte tenu du ralentissement de la croissance et de la baisse des prix des matières premières de ces dernières années, elle pourrait bien être le signe de problèmes de liquidité et de solvabilité qui se préparent dans de nombreux pays en développement. Si le rôle de la Chine dans la finance internationale continue à rester dans l’ombre, les évaluations du risque mondial et le travail de surveillance des pays resteront dangereusement incomplets. »

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Les dettes de carte de crédit, un fléau répandu https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/les-dettes-de-carte-de-credit-un-fleau-repandu/ Tue, 11 Oct 2022 12:10:50 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89296 Nombre de Canadiens y sont confrontées.

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Le coût de la vie ne cessant d’augmenter, les Canadiens utilisent de plus en plus leurs cartes de crédit, ce qui est susceptible de leur créer des dettes impressionnantes. La dette des consommateurs canadiens aurait ainsi dépassé les 2,32 billions de dollars, avec un endettement moyen d’environ 21 000 $ (sans compter les prêts hypothécaires), selon un nouveau rapport d’Equifax.

Il s’agit d’une augmentation de 8,2 % sur un an et de 6,4 % entre le premier et le deuxième trimestre de 2022. Confrontés à cette réalité, nombre de Canadiens se tournent vers les cartes de crédit. Les soldes de crédit ont ainsi augmenté de 6,4 % sur un trimestre.

« Lorsque vous combinez la façon dont le rythme actuel de l’inflation affecte les besoins quotidiens comme la nourriture et l’essence, couplé à l’impact de nos dépenses post-pandémie sur des choses comme les voyages et les divertissements, il n’est pas surprenant de voir ces chiffres », confie Anne Arbour, directrice des partenariats stratégiques à la Credit Counselling Society à MonseySense.

Rembourser une dette de carte de crédit

Rembourser une telle dette n’est jamais évident. « Il a fallu du temps pour s’endetter, alors il pourrait falloir du temps pour s’en sortir », déclare Anne Arbour. Cela peut prendre du temps et dépend largement de la situation personnelle de l’emprunteur. Mais il est important de le faire pour sa santé financière, évidemment, mais aussi pour son bien-être personnel.

Toutefois, pour se faire, il est essentiel d’être proactif et discipliné. Évidemment effectuer les paiements minimums est un premier pas, mais il est important d’essayer de verser davantage. Attention cependant à ne pas prévoir des remboursements plus élevés que ce que votre client pourrait se permettre, au risque d’empirer encore sa situation.

Une fois que la décision de rembourser est prise, il est important d’élaborer une stratégie.

En premier lieu, il faut déterminer le montant total dû par votre client. Il est impossible de bien planifier le remboursement des dettes de votre client si vous ignorez quelle est l’ampleur exacte de la situation. « Connaître les chiffres – combien vous devez aujourd’hui, à quel taux d’intérêt et à qui – est un excellent point de départ, tout comme connaître vos ressources – combien d’argent vous avez à consacrer au remboursement de la dette chaque semaine ou chaque mois », souligne Anne Arbour.

Une première étape pourrait être d’inciter votre client à contacter ses créanciers pour demander de renégocier les taux et les conditions du prêt.

Si votre client est aux prises avec des dettes sur une carte de crédit classique, il paie certainement d’énormes intérêts. Il serait donc intéressant de voir avec son institution la possibilité de transiter à une carte de crédit avec un taux d’intérêt plus faible.

Ces deux méthodes permettent d’alléger considérablement une dette et de gagner du temps.

Une autre bonne façon de faire est d’envisager une consolidation de dettes afin de regrouper plusieurs dettes en une seule et d’ainsi n’avoir qu’un paiement mensuel à faire, à un taux d’intérêt plus bas.

Ces quelques gestes pourraient alléger rapidement et efficacement une bonne partie du problème. Ensuite, votre client va devoir se montrer discipliné et déterminer combien il pourrait allouer chaque mois au remboursement de ses dettes.

Toutefois, après ces quelques actions, la montagne ne semblera plus aussi infranchissable qu’auparavant et votre client pourra envisager plus sereinement son avenir.

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Les Canadiens amenés à faire des choix difficiles https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/les-canadiens-amenes-a-faire-des-choix-difficiles/ Fri, 15 Jul 2022 12:04:58 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88099 En raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation.

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La hausse des taux d’intérêt et l’inflation ne sont pas sans effets sur les Canadiens, selon le plus récent Indice des dettes à la consommation de MNP, compilé chaque trimestre par Ipsos pour le compte de MNP Ltée. Plus du quart d’entre eux ont déjà commencé à réduire leurs dépenses essentielles et à limiter leurs dépenses non essentielles.

Les Canadiens ont pleinement conscience de l’effet de la hausse de l’inflation sur leur budget. Plus de la moitié d’entre eux (59 %) disent déjà en ressentir l’effet et devoir prendre des décisions complexes pour joindre les deux bouts.

Ainsi, 46 % ont décidé de limiter leurs dépenses non essentielles comme les voyages, les sorties au restaurant et le divertissement. Le tiers affirment choisir des équivalents plus abordables de leurs produits quotidiens (37 %) et utiliser moins souvent leur voiture (30 %). Plus du quart (27 %) s’appliquent à réduire leurs dépenses essentielles.

Il est intéressant de voir que davantage de femmes que d’hommes sont susceptibles de réduire leurs dépenses. Ainsi, 49 % d’entre elles réduisent leurs dépenses non essentielles contre 42 % des hommes et 30 % réduisent leurs dépenses essentielles contre 24 % des hommes.

« Pour payer leurs factures mensuelles, plusieurs ménages canadiens ajustent leurs budgets et réduisent leurs dépenses dans la mesure du possible. Comme le coût de la vie continue d’augmenter et, avouons-le, que la situation risque de se détériorer davantage, ils devront couper certaines dépenses et peut-être même s’endetter davantage pour joindre les deux bouts », résume Grant Bazian, président de MNP Ltée, un cabinet d’insolvabilité.

Et cette situation risque de ne pas aller en s’améliorant. La moitié des répondants estiment qu’ils se retrouveront en situation précaire si les taux d’intérêt continuaient de grimper. Une majorité (58 %) s’inquiète ainsi de leur situation financière et de leur capacité à couvrir leurs frais de subsistance et leurs dépenses familiales des 12 prochains mois sans s’endetter davantage.

« En réponse à l’inflation qui menace d’atteindre un niveau record en 40 ans, une pression grandissante se fait sentir pour des hausses plus brutales des taux d’intérêt. Les Canadiens qui n’ont pas les reins assez solides pour encaisser d’autres augmentations pourraient se retrouver en situation précaire s’ils se voient incapables d’honorer leurs obligations de remboursement », avertit Grant Bazian.

Les Canadiens craignent de leur capacité à honorer leurs dettes bien qu’ils aient diminué leurs dépenses quotidiennes.

Grant Bazian conseille aux personnes les plus inquiètes de chercher de l’aider auprès d’un syndic autorisé en insolvabilité. Ce dernier pourrait certainement les aider à trouver la meilleure solution pour faire face à leurs dettes.

« À un certain point, même le budget le plus serré ne suffit pas à écarter les problèmes financiers, admet-il. Seuls les syndics autorisés en insolvabilité proposent une gamme complète de solutions à l’endettement, notamment la proposition de consommateur et la faillite, pour aider ceux qui se trouvent dans une situation malencontreuse et qui vivent un important stress financier à se sortir de cette impasse et à prendre un nouveau départ financier », souligne-t-il.

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Nombre de Canadiens ont remboursé leurs dettes https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/nombre-de-canadiens-ont-rembourse-leurs-dettes/ Mon, 20 Jun 2022 12:03:59 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87403 La pandémie a eu cet effet.

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Nombre de Canadiens ont profité de 2021 pour rembourser leurs dettes, révèle un sondage de la Banque CIBC. C’est ainsi le cas de 30 % des répondants. Il s’agit d’une hausse de quatre points de pourcentage par rapport au printemps dernier.

Le pourcentage de Canadiens ayant des dettes de carte de crédit a chuté de 10 % par rapport à mai 2021, retombant ainsi à son niveau prépandémique, selon les chiffres de l’institution.

« C’est peut-être parce que la situation est différente aujourd’hui, depuis que l’économie a redémarré et que le secteur des services s’est rétabli. Il y a un an, bien des Canadiens ont dû compter sur leurs cartes de crédit pour subvenir à leurs besoins, en raison d’une perte ou d’une baisse de revenu », réfléchit Carissa Lucreziano, vice-présidente, Conseils en finances et placements, dans un article publié sur le site de l’institution.

Cette volonté de rembourser ses dettes n’est peut-être pas non plus étrangère à l’inflation, estime l’experte.

« On le voit partout, de l’épicerie à la pompe à essence, dit-elle. Le coût des aliments a augmenté de plus de 8 % », constate Carissa Lucreziano, alors que le prix de l’essence a augmenté de près de 40 % en un an.

Cette hausse des coûts inquiète effectivement les Canadiens endettés. Près de la moitié (44 %) craignent de ne pas pouvoir effectuer leurs versements réguliers si les taux d’intérêt poursuivent leur ascension cette année.

Toutefois, 70 % des répondants se disent à l’aise maintenant avec leur niveau d’endettement et la plupart ne comptent pas s’endetter d’ici les cinq prochaines années, hormis les prêts hypothécaires.

Cependant, près de la moitié des Canadiens ont mis sur pause des objectifs à long terme, comme les enfants et les études, pour rembourser leurs dettes.

« Cela fait prendre conscience de ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour avoir l’esprit tranquille quant à notre situation financière », affirme Carissa Lucreziano.

Afin de contrer la hausse de l’inflation, l’experte recommande aux Canadiens de revoir leur budget plus fréquemment qu’habituellement, car il est évident que les hausses du taux directeur auront un impact sur ce dernier.

Elle leur conseille également de se préparer à une éventuelle perte de revenu et de bien mesure leur ratio de la dette au revenu ou, du moins, déterminer son niveau de dettes par rapport à son revenu. Selon elle, une bonne stratégie serait de viser un taux de moins de 35 %.

Elle rappelle également que les spécialistes en services financiers sont là pour les aider à évaluer ce ratio et les aider à reprendre en main leurs finances. Ils peuvent ainsi créer avec eux un plan de gestion des dettes personnalisé.

L’épargne et le remboursement des dettes demeurent la priorité en cette période tumultueuse, martèle Carissa Lucreziano.

Le sondage a été réalisé auprès de plus de 1500 Canadiens en ligne du 3 au 4 mars derniers par Maru/Blue.

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Régler ses dettes, une montagne pas si insurmontable https://uat-phoenix.finance-investissement.com/fi-releve/nouvelles-fi-releve/regler-ses-dettes-une-montagne-pas-si-insurmontable/ Thu, 27 Jan 2022 13:13:43 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84773 DÉVELOPPEMENT - Quelle méthode proposer à vos clients?

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En raison des bas taux d’intérêt et de la pandémie, les dettes à la consommation se sont accumulées. Encore plus, suite aux fêtes de fin d’année. Vos clients qui sont confrontés à cette situation ont parfois l’impression de devoir s’attaquer à une montagne insurmontable. Ils ne savent pas par où commencer ni comment limiter le montant des intérêts à payer. C’est votre rôle de les aider.

Deux méthodes s’offrent à eux : la méthode avalanche ou boule de neige, selon iA Gestion privée de patrimoine. Pour chacune de ces méthodes, il faut dresser une liste de toutes les dettes et s’engager à faire le paiement minimum, sauf pour une des dettes. Le solde de la dette ciblée est celui auquel votre client devra s’attaquer en premier avant de passer au solde suivant sur sa liste.

Méthode avalanche

Dans cette méthode, l’ordre des dettes sur la liste est déterminé en fonction du taux d’intérêt, du plus élevé au plus bas. L’objectif de la méthode avalanche est de minimiser le montant global des intérêts dont votre client s’acquitte.

Après avoir effectué les paiements minimaux sur le solde de toutes ses dettes, déterminez avec votre client le montant maximum qu’il peut mettre pour réduire le solde de la dette dont le taux d’intérêt est le plus élevé, sans que cela ne l’empêche de vivre et tout en continuant de maintenir un fonds d’urgence.

Dès que cette dette est remboursée, on recommence avec la deuxième dette au taux d’intérêt le plus élevé. Au fur et à mesure, votre client réduit sa dette et économise des frais d’intérêt qui peuvent lui servir à rembourser plus rapidement ses autres dettes.

Cette méthode est rapide, mais exige une discipline constante.

Méthode boule de neige

Dans cette méthode, l’ordre des dettes est déterminé en fonction du solde dû, du plus bas au plus élevé. Une fois les paiements minimaux sur le solde de toutes ses dettes effectuées, votre client utilisera les liquidités disponibles pour rembourser en entier le plus petit solde. Une fois cette première dette acquittée, votre client recommence de même avec la dette ayant le deuxième plus petit solde et ainsi de suite.

Cette méthode permet d’éliminer systématiquement le nombre de soldes dus. Elle est certes moins efficace que la méthode avalanche, mais elle permet à vos clients d’obtenir de petites victoires qui leur offrent un sentiment de réussite. Cela leur donne le courage nécessaire pour continuer et leur permet également de recevoir de moins en moins de factures et d’ainsi ne plus se sentir submergés.

Laquelle adopter?

La réponse à cette question dépend beaucoup de votre client. Vous le connaissez mieux que personne. Évidemment la méthode boule de neige fait en sorte que votre client paie plus d’intérêts, mais il constatera plus rapidement des progrès concrets et c’est peut-être ce qu’il lui faut. Chacune des méthodes a ses avantages et inconvénients, mais ce qui est sûr c’est que les deux fonctionnent à condition de rester discipliné et pour cela, il est essentiel de choisir la bonne stratégie et de bien gérer les dettes futures.

Pour éviter que votre client ne se remette dans la même situation, aidez-le à prendre conscience des montants d’argent qu’il débourse chaque mois, à l’aide d’un budget. En voyant le montant de ses dépenses impulsives et inutiles, cela l’aidera certainement à les réduire.

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Plus de Canadiens inquiets à propos de leurs dettes  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/plus-de-canadiens-inquiets-a-propos-de-leurs-dettes/ Thu, 20 Jan 2022 13:07:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84731 La moitié des ménages peinent à joindre les deux bouts à la fin du mois. 

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La pandémie, l’inflation et les faibles taux d’intérêt ont fait mal aux finances des ménages et les ont conduits à recourir davantage au crédit en 2021. Résultat, leur confiance au sujet de leurs finances personnelles et de leur capacité à rembourser leurs dettes est à son plus bas, selon MNP.

L’indice des dettes à la consommation produit par le cabinet d’insolvabilité, à partir de données compilées chaque trimestre par Ipsos, affiche un recul de sept points, le pointage le plus bas depuis sa création.

Selon MNP, un plus grand nombre de ménages doutent d’arriver à joindre les deux bouts cette année (55 %, en hausse de 5 points de pourcentage). Ils sont également davantage préoccupés par leur niveau d’endettement (43 %, en hausse de 5 points). Et moins de trois répondants sur dix croient pouvoir tenir le coup sans s’endetter davantage.

Au total, 16 % des répondants estiment que leur endettement est pire aujourd’hui qu’il y a un an, une hausse de quatre points de pourcentage depuis septembre dernier. Les faibles taux d’intérêt sont cités comme des incitatifs à dépenser plus chez six répondants sur dix.

Une dette de plus en plus inquiétante

« La dette des ménages devient de plus en plus inquiétante. Généralement, les Canadiens sont un peu moins optimistes à l’égard de leurs finances lorsque les factures des Fêtes arrivent, mais cette année, leur insécurité est encore plus grande, probablement en raison du variant Omicron et de la lassitude attribuable à la pandémie, mais aussi de la montée de l’inflation et de la hausse potentielle des taux d’intérêt cette année », commente Grant Bazian, président de MNP.

Vous risquez donc de voir le sentiment d’insécurité financière augmenter chez vos clients. Selon MNP davantage de ménages se disent inquiets de leur situation financière au cours des cinq prochaines années, et un plus grand nombre d’entre eux croient qu’ils seront davantage endettés.

Tout événement imprévu est susceptible de mettre à risque ce fragile équilibre financier. Une dépense imprévue, une perte d’emploi, d’une diminution du nombre d’heures de travail, une maladie, un décès, un divorce ou une séparation sont autant d’épées de Damoclès qui renforcent le stress et l’anxiété financière chez les clients.

Mauvaises habitudes financières 

Dans ce contexte, il est devenu plus difficile pour bon nombre d’entre eux d’économiser et ils ont tendance à développer davantage de mauvaises habitudes financières, comme :

  • régler le montant minimum sur leur carte de crédit,
  • emprunter des sommes qu’ils peineront à rembourser;
  • ou se laisser tenter par des aubaines.

Les clients auront donc besoin plus que jamais de conseils pour mieux maîtriser leur situation financière en 2022. Vous pouvez leur suggérer plusieurs solutions, comme revoir leur budget ou effectuer des remboursements automatiques sur leurs cartes de crédit.

« L’aide d’un professionnel en insolvabilité peut également s’avérer utile, car gérer le fardeau de l’endettement seul peut créer un sentiment d’isolement très fort. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide dès les premiers signes de difficulté », soutient Grant Bazian.

Dans tous les cas, un dialogue franc et ouvert avec les clients s’impose en amont, afin de repérer les risques éventuels et mettre une stratégie en place avant que les problèmes financiers surgissent.

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Ottawa avait besoin de l’intervention de la Banque du Canada  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/ottawa-avait-besoin-de-lintervention-de-la-banque-du-canada/ Wed, 06 Oct 2021 18:06:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=82754 Pour maintenir les taux d’intérêt à leur faible niveau. 

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Des documents nouvellement rendus publics montrent que les libéraux ont été avisés, plus tôt cette année, que la tentative du gouvernement de maintenir des taux d’intérêt à leur faible niveau sur la dette fédérale pourrait se heurter à des problèmes à moins que la Banque du Canada n’intervienne.

La faiblesse des taux a été une justification économique clé pour les dépenses élevées et les déficits mis en place par le gouvernement pour soutenir financièrement les entreprises et les travailleurs touchés par la pandémie de COVID-19.

Bien que les obligations à plus long terme portent des taux d’intérêt plus élevés que les options à court terme, elles permettent de « bloquer » les taux d’intérêt de la dette à leur niveau, qui reste très faible.

Les documents fournis à la ministre des Finances, Chrystia Freeland, avant son budget d’avril indiquent que le ministère des Finances et la Banque du Canada ont été priés d’éviter d’émettre toute nouvelle obligation à très long terme en raison de l’appétit limité des investisseurs.

Les documents obtenus par La Presse Canadienne en vertu de la Loi sur l’accès à l’information indiquent que de telles obligations pourraient affecter les rendements à moins que la banque centrale ne résorbe la dette par l’entremise de son programme d’achat obligataires, connu sous le nom d’assouplissement quantitatif.

Le gouvernement a offert des obligations à 50 ans une fois cette année et la vente semble s’être bien déroulée, même si la Banque du Canada a ralenti la cadence de ses achats d’obligations.

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La dette à la consommation explose https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/la-dette-a-la-consommation-explose/ Fri, 03 Sep 2021 15:18:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81882 En raison d’un nombre record de prêts hypothécaires.

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Au cours du deuxième trimestre, le nombre de nouveaux prêts hypothécaires a passé les 410 000, soit son plus haut volume jamais enregistré sur une période de trois mois. Il s’agit d’une hausse de 60,2 % par rapport à la même période l’an dernier, selon le plus récent rapport sur les tendances et perspectives en matière de crédit à la consommation d’Equifax Canada.

Les prix des maisons connaissent également une hausse. Ainsi, la valeur moyenne des nouveaux prêts hypothécaires s’élève à plus de 355 000 $, soit une hausse de 22,2 % par rapport à l’an dernier. En dehors de l’essor du marché immobilier, la croissance de la valeur des nouveaux prêts hypothécaires s’explique notamment par le caractère saisonnier et le refinancement.

En raison de cette augmentation de la valeur des prêts et des faibles taux d’intérêt, on constate une relance des marges de crédit hypothécaire. Ces dernières ont augmenté de 56,7 % par rapport au deuxième trimestre de 2020, son taux le plus élevé de la décennie.

« La tendance des marges de crédit hypothécaire est inquiétante, car les paiements sont souvent associés à un taux d’intérêt variable, commente Rebecca Oakes, vice-présidente adjointe, Analyse avancée chez Equifax Canada. En 2018, quand les taux d’intérêt ont augmenté, nous avons constaté une baisse des paiements par carte de crédit, surtout chez les consommateurs ayant une marge de crédit hypothécaire. Cela a également entraîné une hausse des faillites parmi les consommateurs plus âgés ayant une marge de crédit hypothécaire. »

Autre fait inquiétant, les consommateurs ayant un moins bon crédit, donc ceux étant certainement les moins préparés pour gérer un stress financier supplémentaire, ont dans certains cas contracté un gros montant de dette. Ces derniers représentent environ 10 % des nouveaux prêts hypothécaires, mais le montant moyen de leur prêt a augmenté au même taux que celui des consommateurs ayant un pointage de crédit plus élevé.

« Les prix des biens de consommation ont augmenté et si la tendance de l’inflation se maintient, il est possible qu’une hausse des taux d’intérêt plus tôt que prévu vienne freiner cela, résume Rebecca Oakes. Puisque de nombreux consommateurs sont maintenant fortement endettés et qu’il est possible d’augmenter le montant des prêts hypothécaires à taux variable et des marges de crédit hypothécaire, les consommateurs pourraient ne pas être en mesure de rembourser leurs dettes si les taux d’intérêt augmentent. Cela peut entraîner plus de cas d’insolvabilité. »

L’endettement en hausse, les défaillances en baisse

Avec la hausse de la valeur des prêts hypothécaires, la dette à la consommation a atteint les 2,15 billions de dollars, une hausse de 7,5 % par rapport à la même période l’an passé. Sur une base individuelle, celle-ci est en moyenne de 20 640 $, une baisse par rapport à 2020, mais une hausse si l’on compare cela au premier trimestre de 2021.

Le nombre de nouvelles cartes de crédit est également en hausse, celui-ci a augmenté de 2,8 % en un semestre. Il n’a toutefois pas retrouvé son niveau prépandémique.

Toutefois, le taux de défaillance a chuté par rapport au premier trimestre de 2021, et ce, malgré la fin des programmes de report. On peut toutefois attribuer cette amélioration, du moins en partie, au soutien gouvernemental accordé durant la pandémie.

Depuis la COVID-19, les consommateurs travaillent à rembourser leurs dettes et améliorer leur pointage de crédit. Le pointage moyen Equifax des consommateurs aurait ainsi augmenté de 12 points dans les deux dernières années.

« La diminution des défaillances est une bonne chose, mais le nombre de cas d’insolvabilité ce trimestre est plus élevé que les baisses enregistrées l’an dernier, prévient Rebecca Oakes. Nous verrons peut-être des cas d’insolvabilité apparaître par surprise au dossier de consommateurs sans historique de défaillance et ayant un pointage de crédit décent. »

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Dettes : les Canadiens ont remboursé un montant record https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/dettes-les-canadiens-ont-rembourse-un-montant-record/ Mon, 23 Aug 2021 17:55:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=81750 En raison de la pandémie.

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Les ménages du pays ont remboursé un montant record de dettes non hypothécaires au cours de la première année de la pandémie, alors que la dette hypothécaire augmentait davantage, selon Statistique Canada.

L’agence affirme que depuis le début de la pandémie jusqu’en janvier 2021, les dettes non hypothécaires ont diminué de 20,6 milliards de dollars (G$), ce qui comprend un recul de 16,6 G$ des dettes de cartes de crédit.

Cette diminution est survenue alors que la dette hypothécaire a augmenté d’un montant record de 99,6 G$ au cours de la même période.

Statistique Canada affirme que les ménages avaient environ 2,5 billions de dollars de dettes impayées un an après le début de la pandémie, dont environ les deux tiers étaient des dettes hypothécaires.

Le solde impayé porté sur les cartes de crédit a diminué à 74 G$ en janvier 2021, par rapport à 90,6 milliards $ immédiatement avant le début de la pandémie, en février 2020.

L’agence note qu’au cours des deux décennies précédant la pandémie, le solde impayé des cartes de crédit avait augmenté en moyenne de 20,7 % par année.

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Vers un bond du PIB canadien en 2021 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/vers-un-bond-du-pib-canadien-en-2021/ Wed, 14 Apr 2021 12:11:39 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78990 Mais la dette pourrait compromettre les perspectives de croissances futures…

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En raison de l’immense dette publique, l’austérité budgétaire pourrait devenir une nécessité dès le milieu de la décennie, et ce même si l’économie canadienne retrouve lentement ses marques, avance le Financial Post. Une telle mesure risque fort de nuire à la croissance future du PIB.

Dans ses dernières perspectives, le Conference Board of Canada prévoyait une croissance du PIB de 5,8 % en 2021 et de 4 % l’année suivante. Peu après le Groupe Banque TD et la Banque Royale du Canada revoyaient à la hausse ces prévisions et évaluaient la croissance du PIB à respectivement 6 % et 6,3 %.

La plupart des économistes ont revu leurs projections de croissance à la hausse en partie parce que les vaccinations de masse sont maintenant à l’horizon.

Toutefois, si la situation semble pointer vers une hausse du PIB, le poids de la dette publique rend le futur moins prometteur.

« Notre économie a perdu environ 5,4 % de son PIB, de sa génération de revenus, en 2020, a déclaré Pedro Antunes, économiste en chef au Conference Board, dans une interview au Financial Post. Et nous avons injecté des aides et d’autres mesures… d’une valeur d’environ 15 % du PIB. Donc, nous avons emprunté cette somme pour la remettre entre les mains des ménages et des consommateurs. »

Cet expert juge que pour cette raison la dette du pays est devenue « inconfortablement élevée » et pourrait forcer le gouvernement à envisager une austérité budgétaire limitant ainsi les perspectives de croissance du pays. Rappelons que le ratio dette/PIB du Canada a dépassé les 100 % et le fédéral prévoit déjà dépenser entre 70 à 100 milliards de dollars de mesures de relance additionnelles.

« Je pense que les gouvernements doivent commencer à y réfléchir et à planifier l’avenir, a-t-il déclaré. Verrons-nous quelque chose dans le budget fédéral qui parle des défis à plus long terme ? Parce qu’il y a des défis très réels auxquels nous allons être confrontés ici. »

Ce dernier se dit pessimiste quant à la situation économique dans trois à cinq ans.

Du côté positif, le Conference Board prévoit que la hausse des prix du pétrole pourrait soutenir le PIB canadien. Les prix élevés des produits de base devraient également aider à maintenir la devise canadienne à un bon niveau.

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