Dividendes – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 12 Jul 2022 14:05:39 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Dividendes – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Des rendements élevés et une faible volatilité grâce aux FNB du secteur des services publics https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/des-rendements-eleves-et-une-faible-volatilite-grace-aux-fnb-du-secteur-des-services-publics/ Wed, 13 Jul 2022 10:20:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88014 FOCUS FNB - Les crédits d'impôt sur les dividendes offrent un avantage aux investisseurs dans les comptes non enregistrés.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) de services publics sont facilement négligés. Aux dernières nouvelles, il n’y en a que quatre au Canada – beaucoup moins que ce qui est requis pour être une catégorie de fonds reconnue – avec des actifs combinés de 2,6 milliards de dollars (G$).

Les FNB de services publics investissent dans certaines des entreprises les moins prestigieuses, comme les producteurs et les distributeurs d’électricité, dont les revenus et les profits sont souvent assujettis à la réglementation gouvernementale. « Ces entreprises ont des immobilisations massives qui contribuent vraiment à leur conférer un caractère de monopole », constate Mike Dragosits, gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group Inc. à Oakville (Ontario).

Ce qu’il ne faut pas négliger, c’est que les services publics, ainsi que les secteurs qui partagent des caractéristiques similaires, sont des placements intéressants pour les investisseurs conservateurs axés sur le revenu.

Les actions des services publics ont tendance à être moins volatiles que le marché en général tout en offrant des rendements en dividendes plus élevés. Et au cours des dix dernières années, le secteur des services publics au Canada a généré des rendements totaux légèrement supérieurs à ceux de l’indice composé S&P/TSX.

Grâce aux FNB de services publics, les investisseurs peuvent obtenir une exposition diversifiée à ces titres défensifs sans avoir à acheter des actions individuelles. Les FNB cotés en bourse au Canada ont une portée canadienne, nord-américaine ou mondiale. Deux d’entre eux vendent des options d’achat couvertes pour générer des revenus supplémentaires.

Le FNB BMO Equal Weight Utilities Index (493 M$) et le FNB iShares S&P/TSX Capped Utilities Index (301 M$) sont les plus purs dans le secteur des services publics. Ces deux FNB investissent exclusivement dans des actions de services publics canadiens, qui représentent environ 5 % de la capitalisation boursière de l’ensemble du marché. Les FNB ont des ratios de frais de gestion (RFG) identiques de 0,61 %.

Un avantage important des FNB de services publics canadiens pour les investisseurs dans des comptes non enregistrés est l’admissibilité complète aux crédits d’impôt pour dividendes. « Pour les investisseurs imposables, explique Steven Leong, chef des produits de FNB chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, commanditaire d’iShares basé à Toronto, le flux de revenu de dividendes admissibles est intéressant après impôt par rapport, par exemple, au revenu d’intérêt d’une obligation ou d’un CPG. »

Une allocation spécifique aux FNB de services publics canadiens peut servir à modérer les hauts et les bas du marché. Le coefficient de corrélation du FNB BMO est d’environ 0,5 par rapport au marché général, rapporte Chris McHaney, directeur et gestionnaire de portefeuille, FNB BMO, à BMO Gestion d’actifs à Toronto. « Il s’agit donc d’un bon facteur de diversification dans le portefeuille et il permet de réduire considérablement le risque global du portefeuille. » (Par définition, le marché large a une corrélation de 1,0.)

L’univers du FNB iShares est constitué d’actions de services publics telles que définies par la méthodologie de la norme mondiale de classification des industries. Il s’agit d’un « bloc de construction précis » que les investisseurs peuvent utiliser pour constituer un portefeuille d’actions nationales, secteur par secteur, sans se préoccuper des chevauchements, explique Steven Leong.

Avec seulement 16 positions, le FNB iShares impose un plafond de 25 % pour chaque nom. Aucun ne l’atteint actuellement, puisque la principale participation à la fin juin était Fortis Inc. avec une pondération de 20,3 %, suivie de Brookfield Infrastructure Partners avec 15,8 %. « On peut raisonnablement s’attendre à ce que le portefeuille soit diversifié dans une certaine mesure, assure Steven Leong. La limite de poids par titre individuel permet de s’assurer que cela soit le cas. »

Le FNB de services publics canadiens de BMO, qui est conçu pour reproduire la performance de l’indice Solactive Equal Weight Canada Utilities, est encore plus diversifié par titre individuel.

« Vous obtenez une véritable exposition à un secteur plutôt qu’à quelques actions, souligne Chris McHaney. Si vous examiniez les services publics en fonction de la capitalisation boursière, il y aurait trois ou quatre actions qui occuperaient [environ] la moitié de votre portefeuille. »

L’inclinaison du FNB BMO vers les titres à plus petite capitalisation a produit un rendement annuel composé de 9,5 % au cours de la période de 10 ans terminée le 30 juin, comparativement à 8,4 % pour le FNB iShares. Au dernier rapport, le rendement annualisé des distributions du FNB BMO, net de frais, était de 3,52 %, soit un peu plus que le rendement de 3,21 % du FNB iShares.

Le FNB BMO Covered Call Utilities, d’une valeur de 1,63 G$, et le nouveau venu, le FNB Harvest Equal Weight Global Utilities Income, d’une valeur de 127 M$, offrent un rendement encore plus élevé. Ils sont gérés activement, avec des ratios de frais de gestion légèrement supérieurs à ceux des FNB indiciels entièrement canadiens : 0,71 % pour BMO et 0,79 % pour Harvest.

BMO émet des options d’achat couvertes sur environ la moitié de son portefeuille, ce qui permet au FNB de générer un rendement annualisé de 7,62 %. « Cela permet d’atteindre un bon équilibre entre la production de ce revenu et le potentiel de croissance du reste du portefeuille », affirme Chris McHaney. Il fait remarquer que les revenus des primes d’options perçues par le FNB sont également fiscalement avantageux, puisqu’ils sont traités comme des gains en capital.

Le FNB Harvest vend des options d’achat couvertes sur un maximum de 33 % du portefeuille, le pourcentage variant d’un mois à l’autre, en fonction de la quantité de liquidités dont le FNB a besoin pour générer sa distribution mensuelle fixe.

Les actions de Harvest ont un rendement moyen d’environ 4,1 %, mais si l’on inclut le revenu des options d’achat couvertes, le rendement de la distribution passe à 7,46 % actuellement, rapporte Mike Dragosits. « Vous bénéficiez donc d’une augmentation importante par rapport au rendement que vous obtenez déjà avec les actions. »

Aucun des FNB de services publics à appel couvert n’est un jeu pur sur les actions de services publics, ni sur le marché canadien. Tous deux détiennent également des actions de télécommunications et de pipelines, et investissent à l’extérieur du Canada.

« Nous avons toujours su, avec la superposition d’options d’achat couvertes, que nous aurions besoin d’une liquidité importante dans les actions sous-jacentes du portefeuille, concède Chris McHaney. Nous avons donc ajouté ce que nous appelons des secteurs de type utilité ». En outre, pour plus de liquidité et de diversification, un tiers du portefeuille est composé d’actions américaines. Un peu plus de la moitié du portefeuille de BMO – 55 % – est détenue dans le secteur des services publics.

Environ 40 % du portefeuille de Harvest, composé de 30 titres à grande capitalisation, se trouve dans le secteur des télécommunications, ce qui le rend plus axé sur la croissance qu’un mandat axé uniquement sur les services publics. Investissant aux États-Unis, au Canada et en Europe de l’Ouest, ce FNB a également la plus grande portée géographique. « Nous aidons à diversifier les risques potentiels tels que les catastrophes naturelles, la politique gouvernementale ou même le risque réglementaire régional », explique Mike Dragosits. « Cela ne fait qu’ajouter des couches de diversification supplémentaire ».

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Gare aux coûts cachés des distributions https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/gare-aux-couts-caches-des-distributions/ Wed, 13 Apr 2022 11:10:07 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=86309 FOCUS FNB - La structure d’un FNB peut avoir un impact sur le rendement après impôt d’un détenteur canadien.

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Lorsqu’un conseiller achète un fonds négocié en Bourse (FNB) pour un investisseur canadien, il devrait porter attention à certaines subtilités qui peuvent améliorer son rendement après impôt.

Voici quelques considérations sur les distributions des FNB à connaître.

Tout d’abord, commençons par un rappel concernant les différentes formes de distribution que peuvent produire un FNB. Typiquement, les distributions sont constituées d’une ou plusieurs de ces catégories :

  • Dividendes (Canadiens).
  • Gains ou pertes en capital
  • Retour de capital
  • Distributions réinvesties : parfois appelées « distribution fantôme ». Vous (re)familiariser avec la mécanique de ces dernières est une bonne idée étant donné l’impact que cela peut avoir si elles sont mécomprises ou mal comptabilisées.
  • Finalement – et c’est sur cela que nous allons nous attarder dans cet article – le Revenu étranger : Revenu que vous recevez d’investissement (actions ou revenu fixe) provenant de l’extérieur du Canada. Habituellement, ces distributions sont assujetties à des retenues d’impôt étrangères. Dans certains cas, il peut y avoir des ententes et/ou la possibilité de réclamer des crédits d’impôt en compensation, mais pas toujours et cela peut s’avérer compliqué.

Pour ce type de distribution, certaines subtilités peuvent passer inaperçues comme la manière dont le FNB est structuré, sa domiciliation (au Canada ou aux États-Unis), la forme de revenu distribué et le type de compte dans lequel il est détenu. Considérer chacun de ces éléments peut offrir des occasions d’optimisation pour l’investisseur canadien.

Structure du fonds

Le traitement fiscal des distributions peut également être influencé par la structure du FNB. Voyons donc différentes façons dont un FNB peut obtenir l’exposition à son actif sous-jacent lorsqu’il est question de revenu étranger:

  1. FNB coté aux États-Unis qui investit dans des actions internationales (actions qui ne proviennent pas des États-Unis).
  2. FNB coté au Canada qui détient un ou des FNB cotés aux États-Unis qui eux-mêmes investissent à l’international: c’est possiblement plus simple pour les fournisseurs d’utiliser un FNB américain existant et mature plutôt que de reconstruire le portefeuille au Canada, mais potentiellement moins efficace fiscalement pour les détenteurs canadiens.
  3. FNB coté au Canada qui détient un ou des FNB cotés aux États-Unis qui détiennent du revenu fixe américain (nous abordons brièvement le concept de revenu admissible en fin d’article).
  4. FNB canadiens qui investissent directement dans les titres internationaux, dits en détention directe.
  5. Il existe aussi des FNB qui obtiennent leur exposition sous-jacente de manière synthétique, nous ne les abordons donc pas ici.

Examinons les différences de traitement fiscal qui peuvent survenir entre les distributions provenant de deux FNB à priori similaires.

Retenue d’impôt étranger

Maintenant, attardons-nous au concept de retenue d’impôt étranger, laquelle peut parfois nuire au client canadien en fonction du compte dans lequel le FNB est détenu.

Ainsi, un FNB peut être soumis à une retenue d’impôt étranger prélevée par le pays où les investissements étrangers sous-jacents sont domiciliés. Il s’agit de l’impôt de niveau 1.

De plus, dans le cas d’un FNB canadien détenant un FNB américain qui investit dans des titres internationaux (non américains), ou dans le cas d’un FNB américain qui investit dans les titres internationaux, deux niveaux de retenues d’impôt étrangers peuvent s’appliquer. Le premier est l’impôt de niveau 1. Le deuxième est la retenue d’impôt étranger prélevée par le FNB américain sur les revenus versés à l’investisseur canadien ou au FNB canadien, soit l’impôt de niveau 2.

Prenons l’exemple des revenus reçus en provenance de marchés internationaux (hors États-Unis) et qui sont détenus par un client dans un compte non enregistré. Le revenu étranger est souvent soumis à une retenue d’impôts dans le pays duquel ce revenu provient, lorsque payé à un non-résident. Dans le cas où ce revenu est généré dans un FNB américain, il y a donc une retenue entre le pays étranger et les États-Unis. Il y aura ensuite un deuxième niveau de retenue d’impôts (de 15%) qui va s’appliquer entre le FNB américain et l’investisseur canadien, que cet investisseur soit un individu ou un FNB canadien. Dans ce cas, l’investisseur canadien se retrouve avec une distribution qui a été sujette à deux paliers de retenue d’impôts.

Dans le cas où l’investisseur canadien obtient les distributions à partir d’un FNB canadien qui détient directement les sous-jacents internationaux, les distributions sont alors soumises seulement à la retenue d’impôts entre le pays où les investissements étrangers sous-jacents sont domiciliés et le Canada. Et l’investisseur pourra peut-être profiter d’un crédit d’impôt pour revenu étranger.

Pour certaines stratégies ayant des taux de distribution élevés, comme les obligations de marchés émergents par exemple, le fait d’opter pour un FNB canadien qui détient directement les actifs sous-jacents internationaux peut représenter plusieurs dizaines de points de base de moins d’économie pour l’investisseur canadien qui évite la double imposition de son revenu étranger.

Le type de compte dans lequel le FNB est détenu a également une importance sur la retenue d’impôt étranger, sur la disponibilité de crédit d’impôt ainsi que sur la possibilité de demander la récupération de la retenue. Évidemment, chaque situation fiscale est unique et doit être examinée avec un expert, mais le tableau suivant constitue un guide qui résume les différentes situations.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Comme le montre ce tableau, la structure du FNB et le type de compte dans lequel celui-ci est détenu ont une influence sur les résultats fiscaux attendus et ainsi, sur le rendement du client après impôts. Encore une fois, chaque situation fiscale est unique et nous visons ici à conscientiser les conseillers et les investisseurs à l’existence de ces enjeux dans le processus de diligence raisonnable lors du choix d’un FNB. Si cet aspect de la fiscalité des FNB est connu alors l’investisseur pourra prendre une décision plus éclairée quand vient le temps de choisir entre deux fonds qui ont l’air équivalents à première vue.

Autres considérations

Par ailleurs, voici quelques autres points concernant l’utilisation de FNB américains pour les investisseurs canadiens.

Premièrement, examinons la caractérisation des revenus admissibles en ce qui concerne le revenu fixe américain. Ces revenus admissibles ne sont pas soumis aux retenues d’impôts pour les distributions payées aux investisseurs non américains (sans rentrer dans les détails des traités fiscaux). Les choses se corsent pour les investisseurs canadiens lorsque ce revenu est obtenu par l’intermédiaire un FNB et il se peut que des retenues soient quand même appliquées par le courtier. Détenir du revenu fixe américain et détenir des FNB américains de revenu fixe américain peuvent s’avérer être deux choses assez différentes pour l’investisseur canadien. Une fois encore privilégier un FNB canadien peut être avantageux.

Deuxièmement, on devrait tenir compte de l’exposition au dollar américain dans lequel les FNB cotés aux États-Unis sont libellés. Les fluctuations du taux de change entre les dollars canadien et américain peuvent avoir un impact non négligeable sur le rendement final d’un investissement. Cela revient à introduire une source de risque supplémentaire dans le portefeuille qui devrait être évaluée et prise en compte.

Finalement, l’impôt successoral américain peut survenir au décès d’un résident canadien qui détient des actifs liés aux États-Unis. L’impôt successoral est applicable à tous les individus, un citoyen américain, ou un détenteur de carte verte aux fins des règles fiscales américaines. L’impôt successoral s’appliquera sur la juste valeur marchande de toutes sortes d’actifs au moment du décès, pas seulement les valeurs mobilières. Ça peut inclure les biens immobiliers américains, les actions et obligations listées aux États-Unis, et ça comprend les FNB qui sont domiciliés ou listés sur les bourses américaines, participations dans des partenariats de sociétés américaines, etc. c’est large en termes d’inclusions et ça peut avoir un impact significatif. Les Canadiens bénéficient cependant d’une exemption sur la « première tranche de $11,7 M$ US ». Pas tout le monde est concerné, mais pour les investisseurs canadiens les plus fortunés ayant des placements ou des actifs aux États-Unis, s’entourer de professionnels compétents et considérer des FNB canadiens représentent une option intéressante.

En septembre 2021, les FNB américains détenus au Canada représentaient plus de 64,5 milliards de dollars en actif, presque 17 % de tous les FNB détenus par des investisseurs canadiens[1]. Historiquement les investisseurs ont pu se tourner vers les FNB cotés aux États-Unis, car l’offre domestique était plus limitée. Dans les dernières années, notre marché s’est développé de façon considérable offrant aux investisseurs d’obtenir de plus en plus d’expositions souhaitées par l’intermédiaire des FNB canadiens investissant directement dans les sous-jacents, partout à travers le monde.

Laurent Boukobza est Vice-Président, FNB, Placements Mackenzie

[1] Investor Economics – ETF and index funds report Q3 2021

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« Utilisons les courbes de Laferrière » https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/utilisons-les-courbes-de-laferriere/ Wed, 23 Mar 2022 12:27:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85643 Jusqu'à quel point les cotisations aux REER donnent-t-elles des résultats plus intéressants qu'à un CELI ? Et afin de préparer leur retraite, les propriétaires de PME font-ils mieux de se rémunérer avec un salaire plutôt qu'avec des dividendes ?

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Directeur, planification fiscale et successorale chez Placements Mondiaux Sun Life, François Bernier donne ici quelques indications.

REER vs CELI

D’entrée de jeu, François Bernier rappelle que l’efficacité d’un investissement dans un REER, comparativement au CELI, se mesure en fonction du résultat fiscal après impôt.

François Bernier donne l’exemple d’une contribution de 10 000 $ à un REER, avec taux d’imposition de 40 %. En raison du retour d’impôt, le coût initial réel de cette contribution se situe à 6 000 $. Étant donné des rendements annuels attendus de 4 %, nous obtiendrons 18 009 $ au bout de quinze ans. Retirés ensuite du REER au même taux d’imposition de 40 %, ces 18 009 $ produiront, au final, une somme de 10 806 $.

Imaginons maintenant une contribution de 6 000 $ à un CELI avec rendement annuel de 4 %. Au bout de quinze ans, nous aurons entre les mains une somme identique que celle qui avait été générée par le REER, soit 10 806 $.

« À taux d’imposition équivalent, REER et CELI s’équilibrent. L’effet est neutre », dit François Bernier.

Toutefois, est-il possible de déterminer quel sera le taux d’imposition quinze ans d’avance ? Ainsi que le taux de décaissement ?

« Se projeter dans le futur n’est pas chose facile. Mais à certaines conditions, c’est faisable, ce qui nous permettra d’estimer l’alpha fiscal positif ou négatif après impôt d’un REER », dit François Bernier.

Afin de faciliter les choses, le directeur, planification fiscale et successorale de Placements Mondiaux Sun Life propose de consulter les courbes de Laferrière.

Hébergées sur le site Internet du Centre québécois de formation en fiscalité, les courbes de Laferrière prennent en considération le statut matrimonial, les revenus d’emploi, les crédits et les transferts de l’État, les cotisations aux régimes sociaux et les taxes salariales. On trouve 42 courbes pour l’année 2021.

François Bernier souligne que la consultation de ces courbes fait partie des « bonnes pratiques » des conseillers qui cherchent à mieux évaluer l’opportunité d’investir dans un REER ou dans un CELI.

Propriétaire de PME : salaire ou dividendes ?

Les propriétaires d’entreprises qui veulent préparer leur retraite ont deux grandes alternatives : être rémunérés à salaire, ce qui peut impliquer la participation à un REER et à Retraite Québec (l’ex-Régie des rentes du Québec) ou être rétribués au moyen de dividendes versés par l’entreprise. Quel scénario est le plus intéressant pour l’entrepreneur ?

Parmi les facteurs à considérer, il existe une règle approximative « généralement juste », dit ce connaisseur du droit des affaires et de la planification financière. Elle découle de la déduction pour petite entreprise (DPE).

Revenu Québec signale que deux critères d’admissibilité s’appliquent relativement à la DPE : le nombre d’heures rémunérées des employés doit être égal ou supérieur à 5 500; le nombre d’heures rémunérées des employés et des employés des sociétés auxquelles l’entreprise est associée doit être égal ou supérieur à 5 500.

« Si une entreprise perd cette déduction, on se rend compte qu’il est alors plus intéressant pour l’entrepreneur de se rémunérer sous forme de salaire. En fait, les seuls cas où il est intéressant de se rémunérer sous forme de dividendes est celui où l’entreprise bénéficie d’une pleine déduction de la DPE », dit François Bernier.

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Règles transitoires du nouveau régime d’impôt en main remboursable au titre de dividendes https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/apff/regles-transitoires-du-nouveau-regime-dimpot-en-main-remboursable-au-titre-de-dividendes/ Wed, 23 Feb 2022 13:08:42 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85412 ZONE EXPERTS - Précisions apportées par l’ARC.

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Depuis le début de l’année 2019, le régime d’impôt en main remboursable au titre de dividendes (« IMRTD ») a subi d’importants changements. L’objectif de ces changements était essentiellement de restreindre l’accès au remboursement au titre de dividendes (« RTD ») lors du versement d’un dividende déterminé provenant du compte de revenu à taux général (« CRTG ») dont le taux d’imposition est inférieur à celui du dividende ordinaire. Les contribuables utilisaient le CRTG généré grâce au revenu d’entreprise exploitée activement imposé au taux d’imposition général d’une société privée sous contrôle canadien (« SPCC »), soit 26,5 % pour l’année 2021, pour récupérer l’IMRTD généré par les revenus de placements.

La récupération du RTD lors du versement d’un dividende déterminé continue d’être possible dans certains cas, mais se retrouve maintenant grandement limitée depuis l’instauration du nouveau régime. Notamment, il demeure possible d’obtenir un RTD sur un dividende déterminé dans le cas où il existe un « solde de début » créé par les règles transitoires prévues au paragraphe 129(5) de la Loi de l’impôt sur le revenu (« L.I.R. »).

Les règles transitoires en question s’appliquent aux sociétés qui ont un solde de CRTG et d’IMRTD au début de leur premier exercice visé par le nouveau régime. Cela fait en sorte de convertir le solde de début d’IMRTD régulier dans un compte d’impôt en main remboursable au titre de dividendes déterminés (« IMRTDD »), et ce, jusqu’à concurrence de 38 1/3 % du solde de CRTG à ce moment. Le reste de l’IMRTD est alors alloué au compte d’impôt en main remboursable au titre de dividendes non déterminés (« IMRTDND »).

Depuis l’instauration de ces nouvelles règles, le versement d’un dividende déterminé donne droit à un RTD uniquement lorsqu’un solde d’IMRTDest disponible.

Le compte d’IMRTDD augmente désormais uniquement lors de la réception de :

  • dividendes déterminés de sociétés non rattachées; ou
  • dividendes imposables (déterminés ou ordinaires) provenant de sociétés rattachées ayant permis de récupérer une partie de son solde d’IMRTDD.

Le versement de dividendes ordinairesdonne droit à un RTD dès qu’un solde d’IMRTDND ou d’IMRTDD est disponible, le compte d’IMRTDND étant alors diminué en premier et ensuite le compte d’IMRTDD.

Ces modifications s’appliquent aux années d’imposition débutant en 2019 et après. Elles pourraient aussi s’appliquer pour la première année d’imposition se terminant en 2019 si le contribuable avait effectué des transactions dont l’effet était de reporter l’application de cette nouvelle mesure. Toutefois, rien n’était prévu dans la législation pour devancer l’application à une année débutant avant 2019, dans le cas où il aurait été avantageux pour la société d’appliquer ces nouvelles règles plus tôt.

Dividendes intersociétés et transfert des soldes d’IMRTDD et d’IMRTDND

Comme ces comptes d’IMRTDD et d’IMRTDND transitent entre sociétés rattachées lors du versement de dividendes intersociétés, certaines problématiques se sont présentées en pratique lors du transfert des soldes pendant ladite période de transition, notamment lorsque les fins d’exercice des sociétés rattachées étaient différentes.

À ce sujet, l’ARC s’est récemment prononcé sur la question suivante : Comment calcule-t-on les comptes d’IMRTDD et d’IMRTDND de la société rattachée qui reçoit un dividende lorsque la société qui verse le dividende n’est pas encore « entrée » dans le nouveau régime?

Prenons l’exemple suivant où toutes les sociétés sont des SPCC :

  • l’exercice de FILIALE a débuté le 1erdécembre 2018 et se termine le 30 novembre 2019;
  • puisque cet exercice de FILIALE n’a pas débuté en 2019, FILIALE n’est pas encore visée par le nouveau régime d’IMRTDD et d’IMRTDND pour sa fin d’exercice du 30 novembre 2019;
  • l’exercice de SOCIÉTÉ MÈRE a débuté le 1erjanvier 2019 et se termine le 31 décembre 2019;
  • puisque cet exercice de SOCIÉTÉ MÈRE a débuté en 2019, SOCIÉTÉ MÈRE est visée par le nouveau régime d’IMRTDD et d’IMRTDND pour sa fin d’exercice du 31 décembre 2019;
  • FILIALE verse un dividende déterminé à SOCIÉTÉ MÈRE, son unique actionnaire, le 30 novembre 2019;
  • FILIALE reçoit un RTD de 100 $ en conséquence du dividende versé provenant de son compte d’IMRTD.

SOCIÉTÉ MÈRE devra déterminer dans quel compte ajouter l’impôt de la partie IV L.I.R. de 100 $ sur le dividende déterminé reçu de FILIALE : dans le compte d’IMRTDD ou d’IMRTDND?

À ce sujet, l’ARC a émis les commentaires généraux suivants dans deux interprétations techniques datées respectivement du 9 décembre 2020 (2020-0856521I7) et du 14 décembre 2020 (2020-0855571E5).

Les nouvelles définitions d’IMRTDD et d’IMRTDND se retrouvent au paragraphe 129(4) L.I.R. Tel qu’il est mentionné précédemment, le compte d’IMRTDD inclut, entre autres, l’impôt de la partie IV L.I.R. sur les dividendes imposables reçus par la société donnée dans la mesure où ces dividendes entraînent un RTD pour la société provenant de son propre compte d’IMRTDD (s.-al. 129(4)a)(ii) « IMRTDD » L.I.R.).

Étant donné que FILIALE n’est pas encore visée par le nouveau régime, FILIALE n’a pas de compte IMRTDD au moment de sa fin d’exercice, soit le 30 novembre 2019. Ainsi, FILIALE ne peut pas recevoir un RTD provenant de son propre compte d’IMRTDD pour les dividendes payés au cours de son exercice se terminant le 30 novembre 2019 (puisque ce compte n’existe pas pour FILIALE à ce moment).

Par conséquent, SOCIÉTÉ MÈRE ne pourra pas inclure de montant dans son compte d’IMRTDD, peu importe la nature du dividende. Le montant de 100 $ serait donc à inclure dans le compte d’IMRTDND de SOCIÉTÉ MÈRE.

Étant donné que cette position ne semble pas cohérente avec l’objectif des règles transitoires, cette conséquence potentiellement inattendue a été portée à l’attention du ministère des Finances du Canada.

Par Matthieu Gingras, CPA, CGA, D. Fisc., Groupe RDL, MGingras@grouperdl.ca, et Stéphanie Faucher, CPA, CGA, M. Fisc., Groupe RDL, SFaucher@grouperdl.ca

*Ce texte a paru initialement dans le magazine Stratège de l’APFF, (Hiver 2021), vol. 26, no4.

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Banque Nationale hausse son profit net de 25 % au 1er trimestre https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/banque-nationale-hausse-son-profit-net-de-25-au-1er-trimestre/ Wed, 24 Feb 2021 13:46:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78162 Le bénéfice de la RBC croît de 10 % pendant la même période.

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La Banque Nationale du Canada déclare un résultat net de 761 millions de dollars (M$) au premier trimestre de 2021, en hausse de 25 % comparativement au bénéfice net de 610 M$ affiché au trimestre correspondant de l’exercice 2020.

L’institution financière basée à Montréal précise que le résultat dilué par action s’est établi à 2,15 $ au premier trimestre de 2021 par rapport à 1,67 $ un an plus tôt, une croissance de 29 %. Le revenu total de la Banque Nationale a augmenté de 3 % en un an pour s’établir à 902 M$ au premier trimestre de l’exercice en cours.

Les croissances au premier trimestre de 2021 sont attribuables à la hausse du résultat net de tous les secteurs d’exploitation de la Banque Nationale. Pour son secteur de la gestion de patrimoine, le résultat net de 160 M$ au premier trimestre de 2021 par rapport à 133 M$ au trimestre correspondant de 2020, une hausse de 20 %.

Le revenu total a été de de 519 M$ au premier trimestre de 2021, contre 466 M$ au trimestre correspondant de 2020, une augmentation de 53 M$ ou 11 % provenant principalement de la croissance des revenus tirés des transactions et autres revenus ainsi que des revenus tirés des services tarifés. Les frais autres que d’intérêts s’établissent à 303 M$ au premier trimestre de 2021 par rapport à 285 M$ au trimestre correspondant de 2020, une hausse de 6 %.

Le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon, a constaté que l’entreprise a généré un rendement des capitaux propres élevé pour le trimestre, tout en maintenant des niveaux de capital réglementaire solides et d’importantes provisions pour pertes de crédit.

Le conseil d’administration a déclaré un dividende de 0,71 $ par action ordinaire, payable le 1er mai prochain aux actionnaires inscrits le 29 mars 2021.

RBC: bénéfice net de 3,847 G$ au 1er trimestre

La Banque Royale du Canada rapporte mercredi un bénéfice net de 3,847 G$ pour le trimestre clos le 31 janvier dernier, soit une hausse de 338 M$, ou de 10 %, par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

La plus grande banque au pays ajoute que pendant la même période, le bénéfice dilué par action a enregistré une croissance de 11 %.

« Malgré l’environnement macroéconomique incertain attribuable à la pandémie de COVID-19, nous amorçons l’exercice 2021 dans une solide position, et ce, dans tous nos secteurs », a dit Dave McKay, président et chef de la direction de RBC.

« Alors que la relance économique s’amorce à l’échelle mondiale, notre envergure, notre position de capital et de liquidité robuste et nos capacités technologiques sont autant d’atouts qui nous permettent de continuer à investir prudemment dans la croissance à long terme et à créer de la valeur durable pour nos clients, nos actionnaires et nos collectivités. » a-t-il ajouté.

La banque signale la croissance positive du bénéfice des secteurs Services bancaires aux particuliers et aux entreprises et Gestion de patrimoine et Assurances.

Ainsi pour le secteur Gestion de patrimoine, le bénéfice net de 649 M$ est en hausse de 26 M$, ou 4 %, par rapport à il y a un an, en raison surtout de la croissance moyenne des prêts et de la progression de la moyenne des actifs liés aux services tarifés des clients, qui reflètent l’appréciation des marchés et les ventes nettes, déduction faite de la rémunération variable connexe.

L’accroissement des honoraires liés au rendement attribuable à la performance des fonds et le recul de la dotation à la provision pour pertes de crédit ont également favorisé l’augmentation. Ces facteurs ont été compensés en partie par l’incidence du recul des taux d’intérêt sur les prêts et les dépôts dans des comptes de passage, ainsi que par la hausse des coûts liés au personnel.

Du côté du secteur Assurances, le bénéfice net a atteint 201 M$, en hausse de 20 millions, ou 11 %, par rapport à il y a un an, ce qui s’explique surtout par une hausse de la sinistralité en général et par l’amélioration de la sinistralité favorable liée aux placements. Ces facteurs ont été atténués par l’incidence d’un fléchissement des nouveaux contrats de réassurance du risque de longévité et une baisse des volumes des produits d’assurance vie à l’échelle internationale.

(Avec La Presse Canadienne)

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Ce qu’il faut rechercher dans les FNB de dividendes mondiaux https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/ce-quil-faut-rechercher-dans-les-fnb-de-dividendes-mondiaux/ Wed, 10 Feb 2021 12:05:08 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77725 FOCUS FNB - Le rendement total de la catégorie a traîné de la patte l’an dernier, mais de nombreux fonds offrent des dividendes sains.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) mondiaux qui emploient des stratégies axées sur les dividendes présentent des caractéristiques attrayantes pour les investisseurs en quête de revenu provenant d’actions. Ils enregistrent généralement des rendements supérieurs à la moyenne tout en offrant une large diversification à l’étranger, et leurs frais de gestion ne sont généralement que modérément plus élevés que ceux des FNB indiciels passifs, pondérés en fonction de la capitalisation boursière, de leur groupe de pairs.

Pourtant, ces FNB occupent actuellement une place discrète dans la catégorie des actions mondiales. En 2020, ils étaient presque tous à la traîne par rapport aux grands indices mondiaux. Pire encore, beaucoup ont perdu de l’argent l’année dernière, même si les marchés boursiers mondiaux ont fortement rebondi après le marché baissier de courte durée qui a débuté au premier trimestre de 2020. Autre point négatif : pour les détenteurs de comptes non enregistrés, les dividendes étrangers ne bénéficient pas de crédits d’impôt, contrairement aux dividendes canadiens.

Ce sous-ensemble de FNB d’actions mondiales dispose d’un actif sous gestion relativement modeste de 1,9 milliard de dollars (G$) sur le marché canadien, d’après Morningstar. En comparaison, les FNB canadiens de dividendes et d’actions à revenu, qui appartiennent à une catégorie distincte reconnue par le Canadian Investment Funds Standards Committee (Comité de normalisation des fonds d’investissement canadiens), gèrent près de 7 G$.

Bien que les FNB d’actions orientés vers les dividendes mondiaux n’aient pas ce statut distinct, on s’attend généralement à ce que ces fonds aient des distributions de dividendes plus élevées que la catégorie mondiale dans son ensemble. « En règle générale, les portefeuilles de dividendes devraient rapporter au moins 100 points de base de plus que l’indice général », explique Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille des FNB chez BMO Gestion mondiale d’actifs, à Toronto.

Le FNB BMO vente d’options d’achat couvertes de sociétés mondiales à dividendes élevés (ZWG), dont Chris Heakes assure la surveillance, dépasse ce seuil de revenu par une marge confortable, avec un rendement en dividendes de 3,3 %, soit environ 1,5 point de pourcentage de plus que l’indice MSCI World. En outre, les gestionnaires de portefeuille de la BMO vendent des options d’achat couvertes sur certains titres, ce qui porte le rendement total des distributions du FNB à environ 6,5 %.

« Les fonds d’options d’achat couvertes basés sur les dividendes peuvent vraiment aider à générer des revenus, en particulier lorsque les rendements des titres à revenu fixe ont certainement diminué encore plus », affirme Chris Heakes.

Le retard des rendements totaux de la plupart des fonds mondiaux axés sur les dividendes est imputable à leur sous-pondération dans les secteurs les plus chauds du marché. Le fonds iShares Core MSCI Global Quality Dividend Index ETF, ayant un actif de 179 M$, par exemple, a récemment détenu une pondération totale combinée d’environ 15 % dans les secteurs des technologies de l’information et des communications, soit environ la moitié de celle de l’indice MSCI World.

« Ces secteurs ont tendance à être moins représentés dans les stratégies axées sur les dividendes que les secteurs à dividendes plus élevés comme les services publics ou les services financiers, note Steven Leong, responsable des produits FNB chez Gestion d’actifs BlackRock Canada, basé à Toronto. En 2020, les secteurs orientés vers la technologie ont vraiment été un grand moteur du rebond des marchés après le krash. »

À long terme, Chris Heakes de la BMO s’attend à ce que les stratégies de dividendes aient des rendements similaires à ceux du marché général, mais avec une volatilité légèrement moindre en raison de leur concentration sur les actions de grande capitalisation.

Sur de courtes périodes, cependant, tout peut arriver. Avec sa combinaison de filtres portant sur les dividendes élevés et la faible volatilité, le fonds de 11 M$ Invesco S&P Global ex. Canada High Dividend Low Volatility Index ETF – CAD hedged (GHD.F) a perdu 12,6 % l’année dernière, ce qui est la pire de toutes les stratégies de dividendes mondiaux.

Steven Leong de BlackRock met en garde contre le fait de supposer que les secteurs riches en revenus sont moins volatils que les autres. « Je serais prudent si je m’attendais à ce que certains secteurs comme les finances ou les services publics soient moins vulnérables ou moins risqués que des secteurs de plus haut vol comme les communications et la technologie. Il est certain qu’en 2020, les choses ne se sont pas déroulées de cette manière. »

Steven Leong pense ainsi aux fiducies de placement immobilier souvent pris pour la sécurité qu’ils offrent et qui, malgré leur réputation de rendements lents et réguliers, n’ont pas été épargné lors du krach de 2020.

À l’avenir, la technologie continuera d’être un thème d’investissement important. Or Chris Heakes estime que les stratégies de dividende de type valeur pourraient faire relativement mieux cette année, avec le déploiement des vaccins contre la COVID-19 et la réouverture des économies. « Il existe une corrélation naturelle entre le dividende et la valeur, estime-t-il. Et nous savons que la valeur en tant que facteur n’a pas été très performant. »

Les stratégies de dividende font généralement appel à une certaine forme de sélection des attributs positifs, tels que la croissance historique et projetée des dividendes et les ratios de distribution durables, par opposition au « piège de la valeur » potentiel qui consiste à choisir simplement les actions susceptibles d’offrir un rendement important. « Parfois, les titres ont un rendement très élevé, en fait parce que le marché a essentiellement considéré que l’entreprise n’était pas viable », relève Steven Leong.

Au-delà de leurs similitudes, les FNB à dividendes mondiaux se répartissent en deux grands types :

  • ceux qui reposent principalement ou exclusivement sur une sélection quantitative,
  • et ceux dont la sélection des titres est gérée activement.

Gestion de placements TD (GPTD) est représentée dans les deux camps. Le FNB à gestion active de dividendes bonifiés mondiaux TD (TGED), géré par une équipe de GPTD dirigée par Ben Gossack, est orienté vers les actions de croissance. Bien qu’il puisse détenir jusqu’à 15 % de ses actifs en titre ne versant pas de dividende, des options d’achat couvertes sont utilisées pour générer des revenus de primes d’options sur ces actions. Le FNB de dividendes mondiaux Q TD (TQGD), géré par l’équipe de gestion quantitative (quant) de GPTD, utilise un style axé sur la valeur et ne détient que des payeurs de dividendes.

« Nous allons obtenir des résultats très différents de ces deux FNB malgré le fait qu’ils soient tous deux dans cette catégorie de dividendes », déclare Jonathan Needham, vice-président de la distribution des FNB chez GPTD, basé à Toronto. C’était certainement vrai en 2020. La stratégie active a obtenu un rendement de 19,7 %, tandis que le FNB TQGD a enregistré une perte de 5,8 %.

Le fournisseur à faible coût parmi les FNB de dividendes mondiaux est BlackRock, dont les ratios de frais de gestion pour l’iShares Core MSCI Global Quality Dividend et sa version couverte contre les risques de change ne sont que de 23 points de base, soit environ la moitié du ratio de frais de gestion (RFG) de 0,47 % du FNB iShares MSCI World Index géré passivement.

Bien que toutes les stratégies de dividendes mondiaux aient un RFG inférieur à 1 %, les gestionnaires actifs facturent des frais dans la partie supérieure de cette fourchette. Jonathan Needham affirme que le RFG de 0,71 % du FNB actif sur dividendes mondiaux de TD est un coûts qui vaut la peine d’être payé. « Jusqu’à présent, non seulement nous avons généré un flux de revenus qui est presque le double de l’indice de référence, mais votre rendement total en tant que client a été bien mieux servi avec notre stratégie active. »

Le Dynamic Active Global Dividend ETF, dont l’actif est de 1,16 G$, a réalisé un rendement de 35,3 % en 2020, avec un RFG de 0,83 %. Ce fonds, de loin le plus important du groupe, est une valeur aberrante parmi les stratégies de dividendes identifiées par les investisseurs eux-mêmes. Son dernier rendement en dividendes sur 12 mois était de zéro. En fait, depuis sa création en janvier 2017, il n’a pas versé un sous en distributions de dividendes.

Géré par David Fingold et Peter Rozenberg de la société torontoise 1832 Asset Management LP et détenant un portefeuille concentré d’environ 25 sociétés, pour la plupart de grande capitalisation, le FNB a pour mandat d’investir dans des sociétés qui sont censées « initier ou accroître » leurs dividendes. Avec un portefeuille concentré très différencié du marché général, les gestionnaires cherchent à investir dans des sociétés dont les valorisations sont attrayantes, dont la croissance prévue des dividendes est supérieure et dont les perspectives de croissance sont sous-estimées par le marché.

« La croissance la plus rapide des dividendes tend à provenir des entreprises ayant les rendements les plus faibles et les ratios de distribution les plus bas. Ce n’est donc pas une stratégie de revenu, assure David Fingold. Le revenu que vous générez sera sensiblement inférieur à celui de l’indice référence. »

Le FNB Dynamic est le seul FNB autoproclamé sur les dividendes à avoir obtenu la meilleure note de cinq étoiles de Morningstar pour les rendements historiques ajustés en fonction du risque dans la catégorie des actions mondiales. Bien qu’il suive une stratégie qui n’a pas versé de dividendes, ce qui le rend inadapté aux personnes à la recherche de revenus, son rendement total à ce jour a largement récompensé les investisseurs.

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Confinement : pas de hausse de dividendes pour les banques https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/confinement-pas-de-hausse-de-dividendes-pour-les-banques/ Mon, 11 Jan 2021 19:43:06 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=77334 C’est ce que vient de confirmer le BSIF

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Le surintendant de l’un des organismes de réglementation financière du Canada n’envisagera pas de permettre aux banques et aux assureurs d’augmenter leurs dividendes, de procéder à des rachats d’actions ou d’augmenter la rémunération de leurs dirigeants tant que les mesures de confinement pour contrer la COVID-19 n’auront pas disparu.

Jeremy Rudin, du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), a indiqué lundi qu’il ne permettrait aucune de ces mesures « tant et aussi longtemps que la voie à suivre vers une reprise durable ne sera pas clairement tracée ».

Le BSIF a interdit les augmentations de dividendes, les rachats d’actions et les hausses de rémunération des hauts dirigeants au début de la pandémie, afin de garantir aux institutions financières canadiennes une certaine stabilité en matière de fonds propres, de capital et de liquidité.

Après que les grandes banques et les assureurs ont enregistré des bénéfices au cours de leurs derniers trimestres, des analystes et des investisseurs ont commencé à se demander s’il était temps d’assouplir les règles.

Les remarques de Jeremy Rudin ont été faites dans le cadre de la conférence des chefs de la direction des banques canadiennes, organisée par la Banque Royale, qui se déroulait lundi de façon virtuelle.

Le chef de la direction de la Banque de Montréal, Darryl White, a affirmé lors de la conférence qu’il était « favorable » à une période de restrictions plus longue, mais qu’il serait prêt à faire face aux changements de politique dès qu’ils se produiront.

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La COVID-19 fait trébucher les dividendes mondiaux https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/la-covid-19-fait-trebucher-les-dividendes-mondiaux/ Tue, 01 Sep 2020 12:08:52 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=70278 Au deuxième trimestre, les dividendes du monde entier ont chuté de 22 %.

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La pandémie a fortement impacté les dividendes, les faisant chuter de 22 % dans le monde entier. Cette baisse est encore plus marquée en Europe.

Il s’agit ainsi « de la plus lourde chute trimestrielle depuis la crise financière mondiale », selon la société de gestion Janus Henderson Investors. Plus de la moitié des entreprises ont tout simplement supprimé leurs dividendes.

En raison de la pandémie, les entreprises cotées en Bourse ont vu leurs bénéfices chuter lourdement. Évidemment, cette situation se reflète dans les dividendes qui ont baissé de 108,1 milliards de dollars (G$) pour s’établir à 382,2 G$ au T2 de 2020.

Selon la région du monde, cette baisse est plus ou moins marquée. Ainsi en Europe et au Royaume-Uni, les dividendes ont chuté respectivement de 45 % et de 54 %. En France, les 37 sociétés de l’indice CAC 40 ont accumulé 400 millions d’euros de perte nette, comparativement à des bénéfices de 44 milliards d’euros l’an passé.

Les entreprises ayant le moins diminué leurs dividendes seraient les suisses, les japonaises et les canadiennes.

Évidemment, les secteurs les plus touchés par la crise, comme ceux de la finance et de la consommation cyclique, sont ceux dont les entreprises ont le plus baissé leurs dividendes.

Sur l’ensemble de 2020, Janus Henderson Investors prévoit une baisse de 17 % à 23 % des dividendes mondiaux.

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En quête de dividendes en cas de pandémie https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/en-quete-de-dividendes-en-cas-de-pandemie/ Thu, 18 Jun 2020 12:07:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=67113 Examinons les secteurs les plus susceptibles de maintenir les versements aux investisseurs.

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Comme dans d’autres récessions, les dividendes ont été une victime précoce pour nombre d’entreprises cherchant à réduire leurs coûts et à maintenir leur trésorerie face aux graves perturbations commerciales causées par la pandémie.

Mais, pour les investisseurs ayant des perspectives à long terme, le ralentissement a créé des aubaines sur les entreprises qui fourniront des dividendes stables pour les années à venir, déclare Colum McKinley, directeur général et responsable des investissements pour les actions mondiales chez CIBC Asset Management.

Les actions à dividendes n’ont pas été épargnées par la vente « aveugle » des marchés en février et mars, a déclaré Colum McKinley dans une interview accordée le 21 mai.

Dans certains cas, cela avait un sens. Un rapport de Capital Group publié le mois dernier indique que les réductions et les suspensions de dividendes ont atteint leur niveau le plus élevé depuis plus de dix ans. Cela inclut plusieurs entreprises dans le secteur pétrolier canadien en difficulté.

Début juin, les indices S&P Dow Jones ont retiré cinq entreprises de l’indice S&P/TSX Canadian Dividend Aristocrats après avoir modifié leurs dividendes en réponse à la pandémie.

« Il y aura des entreprises sur le marché qui seront obligées de réduire ou de suspendre leurs dividendes, a déclaré Colum McKinley, qui gère le Fonds à revenu mensuel de la CIBC. Je pense qu’il y a une période où la croissance des dividendes et les rachats d’actions sont probablement suspendus, et cela ressemble beaucoup à ce que nous avons vu pendant la crise financière mondiale. »

À court terme, il surveille la capacité des entreprises à faire face à l’incertitude de la pandémie et à maintenir leurs dividendes. Un faible niveau d’endettement et l’accès aux liquidités sont importants, tout comme la capacité à réagir rapidement et à réduire les coûts.

À plus long terme, Colum McKinley dit qu’il pense aux bénéfices futurs des entreprises et aux excédents de liquidités qui leur permettront de reprendre ou d’augmenter leurs dividendes.

Trois secteurs à surveiller

Les sociétés de pipelines sont bien placées pour maintenir et accroître leurs dividendes, a déclaré Colum McKinley.

« Nous pensons que les relations contractuelles qu’elles entretiennent avec leurs clients leur permettent d’avoir une plus grande certitude quant à leurs flux de trésorerie », a-t-il déclaré.

Enbridge Inc. a déclaré une perte nette de 1,43 milliard de dollars (G$) au premier trimestre le mois dernier, mais son action a augmenté lorsqu’elle a dépassé les attentes des analystes et réduit les coûts tout en maintenant son dividende.

TC Energy a annoncé un bénéfice de 1,15 G$ pour le premier trimestre, et son PDG, Russ Girling, a déclaré que les contrats à long terme protégeaient l’entreprise de la plupart des fluctuations des prix des matières premières.

Colum McKinley a également déclaré qu’il aimait les banques canadiennes, malgré les difficultés actuelles liées aux provisions pour pertes sur prêts. Le « Big Six » a alloué des milliards pour couvrir les pertes liées aux prêts irrécouvrables, car la fermeture de la pandémie a entraîné des fermetures d’entreprises et des licenciements.

Mais il a affirmé que les banques restaient une excellente option pour les revenus de dividendes et la croissance.

« Les positions de capital sont aujourd’hui plus fortes que pendant la crise financière mondiale, nous n’avons donc aucun doute sur leur capacité à surmonter cette incertitude et, en fait, à en sortir plus forts dans le soutien qu’ils apportent à leurs clients », a-t-il souligné.

Enfin, le passage au travail à domicile a rendu les Canadiens plus dépendants des entreprises de télécommunications et de leurs services essentiels, a dit Colum McKinley.

« Nous avons tous des contrats pour nos téléphones portables et nos connexions Internet à la maison, et nous savons et voyons tous les besoins que nous avons à ce sujet au quotidien », a-t-il ajouté.

« Nous pensons donc à ces entreprises qui vont continuer à générer un excédent de trésorerie et pourront continuer à distribuer cet excédent de trésorerie aux actionnaires sous forme de dividendes. »

Cet article fait partie du programme AdvisorToGo, mis en place par la CIBC. Il a été écrit sans la contribution du commanditaire.

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Faire passer les besoins avant les solutions https://uat-phoenix.finance-investissement.com/edition-papier/guide-de-lassurance-202/faire-passer-les-besoins-avant-les-solutions/ Fri, 05 Jun 2020 12:30:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=66831 Le conseiller qui définit en détail les besoins au lieu de se lancer tête baissée avec des solutions convaincra les clients qui se méfient des présentations de vente d’assurance.

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Quand on aborde le sujet des liquidités, plutôt que de supposer qu’un client propriétaire d’entreprise a besoin d’assurance, « je commence par une question », dit Peter Wouters, directeur des services de fiscalité, planification de la retraite et planification successorale, chez Empire Vie, à Toronto. Le client a-t-il un plan pour l’entreprise en cas de décès d’un certain actionnaire ? Si le client veut racheter les parts de l’actionnaire, d’où viendront les fonds ? Le retrait de fonds de l’entreprise imposerait-il un effort excessif ? Le client pourrait-il obtenir un prêt avec un taux d’intérêt adéquat et un échéancier de paiement approprié, et quelles en seraient les incidences fiscales ? (Les remboursements de prêt ne sont pas déductibles pour les entreprises.)

Lire aussi: Bien assurer les propriétaires d’entreprise

Débuter la conversation par une série de questions est « désarmant », dit Peter Wouters, et montre que le conseiller est là pour résoudre des problèmes, et non pour vendre.

Les conseillers en assurance peuvent se démarquer de la concurrence en comprenant bien les produits d’assurance disponibles – vie entière ou universelle -, et la manière de servir les clients. « Vous devez être celui qui en sait plus que votre voisin », dit Cindy David, présidente du Cindy David Financial Group, de Vancouver. Vous pouvez ainsi expliquer aux clients les pour et les contre des produits offerts et les laisser faire leur choix, dit-elle.

Les dividendes en capital sont versés libres d’impôt à partir du compte de dividendes en capital d’une société. Le compte fictif est crédité de la différence entre le montant total assuré et le coût de base rajusté de la police.

Dans la cause Ribeiro v. Braun Nursery Ld. (2009), une société qui avait acheté une police d’assurance vie sur la tête d’un employé, a choisi de ne pas verser de dividendes en capital pour le rachat des actions de l’employé décédé, laissant une importante obligation fiscale à la succession de l’employé. La convention entre actionnaires ne précisait pas que les actions du défunt devaient être rachetées en utilisant des dividendes en capital. La cour a donc conclu qu’en vertu de la convention entre actionnaires, la société avait rempli ses obligations.

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