Infolettre Focus FNB – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Tue, 08 Nov 2022 20:39:14 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Infolettre Focus FNB – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Le message des détenteurs de FNB de titres à revenu fixe https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-message-des-detenteurs-de-fnb-de-titres-a-revenu-fixe/ Wed, 09 Nov 2022 12:34:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90223 FOCUS FNB - Les taux d’intérêt hausseront plus lentement ou baisseront plus rapidement que ne l’anticipe le marché, selon eux.

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Depuis 2020, le marché des fonds négociés en Bourse (FNB) de titres à revenu fixe a considérablement augmenté en actif sous gestion et en diversité de produits. Ce dernier permet aux investisseurs d’exprimer leurs perspectives sur l’évolution des taux d’intérêt par exemple en misant sur un segment de la courbe des rendements obligataires plutôt qu’un autre.

Ainsi, si les investisseurs pensent que les taux vont augmenter, il faut s’attendre à ce que les durées longues soient remplacées par des durées courtes. Et vice-versa.

Rappelons que lorsque les taux d’intérêt augmentent, il en va de même du taux d’actualisation appliqué aux flux de trésorerie futurs. Par conséquent, la hausse des taux fait baisser le prix des obligations. Puisque les flux de trésorerie sont actualisés en fonction du nombre de périodes dans lesquelles ils se trouvent, les flux de trésorerie plus éloignés sont plus affectés par les changements du taux d’actualisation. Par conséquent, les obligations à long terme sont plus affectées par les changements de taux d’intérêt que les obligations à court terme.

Dans sa dernière édition de Market Microstructure Update, Banque Nationale Marchés financiers a analysé les tendances du marché des FNB de titres à revenu fixe inscrit à la cote au Canada en excluant les fonds de liquidités ou de comptes à intérêts élevés. Pour ce faire, ils ont examiné la duration moyenne pondérée en fonction des actifs de ces fonds de ce segment ainsi que l’effet des créations et rachats nets.

Résultat, depuis le début de l’année 2020, les actifs sous gestion des FNB de titres à revenu fixe ont considérablement augmenté. La duration globale pondérée de tous les FNB à revenu fixe détenus est passée d’un sommet de plus de 5,4 ans, enregistré en avril 2020, à un creux de moins de 5 ans, deux ans plus tard, en raison de l’évolution de l’opinion des marchés sur les mouvements futurs des taux d’intérêt, lit-on dans l’étude sur la question réalisée par une équipe d’analystes sous la direction de Patrick McEntyre, directeur général, co-responsable des ventes institutionnelles, FNB – Négociation de portefeuille – Produits dérivés sur actions – Négociation électronique à la Financière Banque Nationale.

Depuis avril 2022, la duration globale pondérée a remonté autour de 5,3 ans.

L’effet des créations nettes et rachats nets dans le secteur des FNB de titres à revenu fixe montre également que les investisseurs en FNB sont davantage enclins à accroître la duration de leur portefeuille.

Pour ce faire, Banque Nationale Marchés financiers a suivi les entrées et les sorties hebdomadaires de capitaux dans les FNB de titres à revenu fixe en ciblant la proportion qui a pour effet d’accroître la duration d’un portefeuille (apport de capitaux dans les FNB de longue duration ou rachats de parts de FNB dans des durations courtes). Résultat, depuis mars 2022, ce pourcentage a été souvent supérieur à 50 %.

« Ce qui est curieux, c’est que depuis juillet, les apports de capitaux et les rachats dans les FNB (flux) ont eu tendance à s’orienter vers des durées plus longues. Cela nous suggère que les investisseurs dans les FNB de titres à revenu fixe pensent que les taux d’intérêt vont augmenter plus lentement (ou baisser plus rapidement) que prévu », lit-on dans l’étude.

Répliquer un indice obligataire, un défi

Dans leur analyse des différents FNB afin d’en connaître leur duration, l’équipe d’analystes de Banque Nationale Marchés financiers a découvert que les durées des fonds qui suivent le même indice diffèrent légèrement.

Ceci s’explique par la difficulté que les manufacturiers de produits financiers ont de répliquer un indice obligataire en raison de la nature considérablement plus diversifiée et complexe du marché des titres à revenu fixe. Par conséquent, la réplication complète est moins pratique. « Il faut donc sélectionner intelligemment des titres qui présentent les mêmes caractéristiques globales de risque, de rendement et de corrélation que le portefeuille cible, tout en minimisant les coûts de mise en œuvre », lit-on dans leur étude.

Par exemple, deux FNB qui suivent l’indice FTSE Canada All Gov Bond Index, soit le ZGB et le XGB, affichent une duration de 7,96 ans et de 8,16 ans, respectivement. En comparant leurs dix plus importants titres en portefeuille, ils ont découvert que le produit d’iShares (XGB) a tendance à privilégier les obligations à plus longue échéance que le produit de BMO équivalent, ce qui se reflète également dans sa durée effective globale plus longue, selon Banque Nationale Marchés financiers. De plus, le XGB détient pratiquement que des obligations du gouvernement du Canada dans ses dix principaux titres alors que le ZGB détient également des obligations provinciales.

« Ainsi, les différences de durée entre les fonds à revenu fixe comparables sont probablement un artefact du besoin inhérent des gestionnaires de portefeuille à revenu fixe de faire un peu plus de travail de terrain que les gestionnaires d’actions », lit-on dans le rapport de Banque Nationale Marchés financiers.

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Saturé, le marché canadien des FNB? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sature-le-marche-canadien-des-fnb/ Wed, 09 Nov 2022 12:30:28 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90265 FOCUS FNB - Pas encore, mais il gagne en maturité.

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Les marchés canadiens des fonds négociés en Bourse (FNB) sont parmi les plus diversifiés au monde avec ses 1010 produits (1279 si on inclut les séries couvertes en dollars canadiens et celles en dollars américains) pour 38,5 millions d’habitants. Par comparaison, le marché américain compte 2700 FNB pour un marché beaucoup plus important et plus profond, observait à la fin d’avril Valeurs mobilières TD.

En avril, le marché canadien des FNB comptait 42 émetteurs et 1 279 FNB. En 2018, le marché ne comptait que 33 émetteurs et 793 produits, ce qui se traduit par un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 6,6 % et 15,3 % respectivement de 2018 à 2021, lit-on dans une note d’analystes des Valeurs mobilières TD, sous la direction d’Andres Rincon, directeur et chef des ventes et stratégies de FNB et Mary Jane Young, directrice et chef de la négociation de FNB.

« D’emblée, les chiffres du TCAC sont solides, mais pas astronomiques. De nombreux facteurs ont contribué à cette forte croissance de l’industrie canadienne des FNB, comme l’intérêt croissant des investisseurs, l’introduction du régime réglementaire des fonds alternatifs liquides et l’ajout de la catégorie d’actifs des cryptomonnaies. Ces facteurs ont fait du marché canadien des FNB un secteur de 342 milliards de dollars aujourd’hui », écrivaient, en avril, les auteurs de Valeurs mobilières TD.

Bien que le secteur ait connu une croissance rapide, on constate que la croissance du nombre de fournisseurs de FNB a diminué au cours des dernières années.

Alors que certains émetteurs de FNB ont des gammes de produits complètes dans toutes les classes d’actifs et stratégies, de nombreux petits émetteurs se concentrent sur les stratégies gérées activement, les cryptoactifs, le bêta intelligent, etc. « Cela indique que le secteur des FNB est encore en phase de croissance, mais qu’il est déjà passé à la phase de maturité, les barrières à l’entrée devenant plus élevées et le paysage concurrentiel se durcissant », ont souligné les auteurs.

Par ailleurs, l’actif sous gestion moyen par FNB coté au Canada est passé de 198 millions de dollars canadiens (M$) en 2018 à 287 M$ en 2021, avec un TCAC de 13 %. Ce TCAC de 13 % pour la croissance des actifs sous gestion est similaire au TCAC de 15,3 % observé pour la croissance des produits, « ce qui indique que la croissance des actifs totaux semble soutenir la croissance des nouvelles offres de produits », d’après Valeurs mobilières TD.

Au premier trimestre de 2022, le courtier a observé une baisse des actifs sous gestion par fonds à 275 M$, ce qui s’explique par le recul important du marché boursier, ainsi que quelques consolidations parmi les FNB. Par exemple, notait Valeurs mobilières TD, en avril 2022, CI a fusionné le FNB CI Active Canadian Dividend (FDV CN Equity), le FNB CI Core Canadian Equity Income Class (CSY CN Equity) et le FNB CI MSCI Canada Low Risk Weighted (RWC CN Equity) pour créer le FNB CI WisdomTree Canada Quality Dividend Growth Index (DGRC CN equity).

« L’industrie étant déjà entrée dans une phase plus mature, on s’attend à une certaine consolidation et/ou à des fermetures de produits parmi les produits et les émetteurs. Même si nous croyons que la demande de FNB continuera de croître à un rythme soutenu, un ralentissement du nombre de nouveaux FNB est compréhensible », lit-on dans l’étude.

La concurrence par les prix pourrait également devenir plus forte. « Cependant, nous ne prévoyons pas que l’industrie entre dans une phase de déclin au stade actuel, et un ralentissement de l’industrie des FNB n’est pas attendu dans un avenir proche », estimaient les auteurs.

Gare aux comparaisons

Ce qui fait croire que le marché canadien est possiblement saturé vient de la comparaison avec le marché américain des FNB, ce géant qui attire beaucoup plus d’attention d’investisseurs internationaux. En avril, Valeurs mobilières TD a calculé que l’actif sous gestion moyen par FNB coté aux États-Unis y est de 3,06 G$ par rapport à 328 M$ pour l’actif moyen d’un FNB coté au Canada. Cette donnée est toutefois biaisée car certains FNB sont énormes, comme le SPY qui avait en avril un actif de 388 G$.

Si on compare les actifs sous gestion médians des FNB canadiens et américains, la différence est beaucoup plus faible, soit 55 M$ pour l’actif médian d’un FNB canadien contre 146 millions de millions de dollars canadiens pour l’actif médian d’un FNB américain, a calculé Valeurs mobilières TD. La taille d’un FNB canadien médian représente donc près de 40 % de celle d’un FNB américain médian.

« Nous pensons qu’il est trompeur de ne regarder que les chiffres moyens. Néanmoins, si nous utilisons la moyenne des actifs sous gestion comme référence, la moyenne des actifs sous gestion d’un FNB américain est 9,3 fois supérieure à celle d’un FNB canadien. Comme nous le soulignons ci-dessous, nous pensons qu’il s’agit d’un chiffre raisonnable et sain », ont écrit les auteurs de la note.

Selon eux, cette proportion est raisonnable, considérant la taille de la population américaine (8,8 fois celle du Canada) et la taille de ses marchés boursiers, qui étaient en avril 14,3 fois la capitalisation boursière du Canada. « Compte tenu des différences de marché boursier et de population entre le Canada et les États-Unis, il ne serait pas rare de voir un FNB américain nouvellement inscrit attirer en moyenne 9 fois plus d’actifs qu’un FNB canadien nouvellement lancé », lit-on dans l’étude.

Par ailleurs, le nombre de FNB au Canada reflète également l’état de la réglementation. Par exemple, alors que les régulateurs américains débattaient encore ce printemps de la pertinence ou non de permettre la venue d’un FNB de bitcoin en détention physique, ce genre de FNB au Canada avaient déjà un actif supérieur 4,7 G$, répartis en 37 produits.

« Ce n’est qu’un exemple de la façon dont un environnement réglementaire favorable peut faciliter la croissance du nombre de produits disponibles. Le marché canadien des FNB a bénéficié de l’ouverture de l’environnement réglementaire dans l’offre de nouveaux produits et continuera d’en bénéficier », ont noté les auteurs de la note.

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Les FNB canadiens reviennent au-dessus des 300 G$ en actif https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/les-fnb-canadiens-reviennent-au-dessus-des-300-g-en-actif/ Wed, 09 Nov 2022 12:25:02 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90246 FOCUS FNB - Les créations nettes ont atteint les 2,6 G$ en octobre.

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Les fonds négociés en Bourse (FNB) inscrits à la cote au Canada ont affiché des créations nettes de 2,6 milliards de dollars (G$) au mois d’octobre 2022, d’après une compilation de Banque Nationale Marchés financiers (BNMF). Cet apport de capitaux permet à l’actif géré cumulatif en FNB canadiens de repasser le cap des 300 G$, après avoir retraité sous ce seuil en août et septembre dernier.

En octobre, ce sont encore une fois les FNB de titres à revenu fixe qui ont mené la danse avec des créations nettes de 1,75 G$. Toutefois, les FNB d’actions ont renoué avec les créations nettes. Cette dernière catégorie d’actifs a enregistré des créations nettes de 676 millions de dollars (M$) en octobre par rapport à des rachats nets de 436 M$ en septembre, d’après BNMF.

En octobre, la plupart des créations nettes de FNB d’actions, soit 539 M$ des 676 M$, sont allées à des produits offrant une exposition aux États-Unis. Les FNB d’actions canadiennes et internationales ont également enregistré de petites entrées, soit respectivement 25 M$ et 112 M$.

Les FNB de titres à revenu fixe ont enregistré des créations nettes de 1,75 G$, notamment les FNB de liquidités et de comptes à intérêts élevés, qui ont une fois de plus attiré 1 G$ en un seul mois. La catégorie des FNB d’obligations « ultra court terme » a également enregistré des créations nettes importantes, soit 632 M$.

À l’inverse, les FNB d’actions privilégiées, d’obligations américaines/nord-américaines et d’obligations étrangères ont subi des sorties de fonds.

Les FNB de matières premières ont subi des rachats mineurs. Les sorties de 58 M$ des FNB de produits de base ont été entraînées par les rachats de FNB d’or. Les FNB multi-actifs et cryptoactifs ont, quant à eux, accueilli de petits apports de capitaux. Pour rappel, cela faisait plusieurs mois que les FNB de cryptomonnaies enregistraient des rachats nets. Ces derniers ont certes enregistré de faibles créations nettes en octobre, soit 9 M$, mais cela reste des créations nettes!

« Dans l’ensemble, les schémas de flux des FNB en octobre montrent que le sentiment des investisseurs s’est amélioré par rapport à l’extrême défensive de septembre, mais les investisseurs restent tout de même sur la défensive en utilisant des fonds de liquidité et des produits à revenu fixe à ultra-court terme », peut-on lire dans la compilation de Banque Nationale Marchés financiers.

Sur le plan des FNB d’actions, BNMF constate que la demande pour les actions canadiennes ainsi que les actions du secteur de l’énergie (qui ont alimenté une grande partie des flux et des performances cette année) commencent à s’estomper. Ainsi, le iShares S&P/TSX Capped Energy Index ETF, un FNB canadien du secteur de l’énergie, fait partie des 20 FNB ayant enregistré les plus gros rachats nets ce mois-ci, soit 99 M$.

Les flux de FNB de titres à revenu fixe continuent de montrer des signes clairs de valeur refuge. Les FNB de liquidité ont récolté 1,1 G$ en créations nettes, ce qui porte les actifs sous gestion de cette catégorie à plus de 12 G$, soit près du double du niveau de ses actifs à la fin de l’année dernière.

On note ainsi que les produits obligataires à très court terme présentant une durée et un risque de crédit minimes (ZST, ZMMK, PFL) ont été particulièrement populaires. Les trois font partie du classement des 20 FNB ayant enregistré le plus de créations nettes ce mois-ci. Le BMO Ultra Short-Term Bond ETF (ZST) occupe la première place du classement (558 M$), le BMO Money Market Fund ETF Series (ZMMK), la sixième place (302 M$) et le Invesco 1-3 Year Laddered Floating Rate Note Index ETF (PFL), la 17e place (77 M$).

La majorité des émetteurs de FNB au Canada ont bénéficié de flux positifs en octobre, sauf Horizons, CIBC, AGF et Harvest, si l’on ne tient pas compte des ajustements pour les participations croisées dans les FNB, Harvest aurait enregistré des flux entrants.

En octobre, les manufacturiers de fonds ayant obtenu le plus de créations nettes sont, dans l’ordre décroissant, RBC iShares (572 M$), Purpose (498 M$), CI First Asset (385 M$) et BMO (371 M$).

Sur le plan des lancements, 11 nouveaux produits ont vu le jour en octobre, dont six appliquent un effet de levier de 25 % ou 33 %. Les autres nouvelles stratégies comprennent des FNB d’obligations à date cible et des FNB acheteur vendeur et neutre par rapport au marché.

De janvier à octobre, les FNB canadiens ont enregistré des créations nettes de 24 G$. Les créations ont été réparties entre les catégories d’actifs des actions et des titres à revenu fixe, chacune recueillant plus de 10 G$. Malgré le fait que les craintes d’inflation ont dominé les conversations et les manchettes, les FNB de matières premières au Canada ont enregistré de petites sorties de 371 M$ depuis le début de l’année, principalement des FNB d’or.

Les FNB de cryptomonnaies ont enregistré des rachats nets de 31 M$ depuis le début de l’année. Cette activité peut toutefois varier en fonction de l’évolution des prix du bitcoin et de l’Ethereum, qui sont réputés pour leur volatilité et leur risque.

De janvier à octobre 2022, Vanguard est l’émetteur de FNB qui a connu le plus de créations nettes (4,6 G$), suivi de BMO (3,9 G$), RBC iShares (3,2 G$), Horizons (3 G$) et BNI (2,1 G$).

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S’abriter grâce aux FNB d’infrastructure https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/sabriter-grace-aux-fnb-dinfrastructure/ Wed, 09 Nov 2022 11:26:17 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90245 FOCUS FNB - Les investisseurs défensifs disposent désormais de davantage d’options.

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Les investisseurs institutionnels ont bien fait au fil des ans en se diversifiant dans les infrastructures telles que les pipelines, les services publics et les installations de transport. Il en va de même pour les investisseurs de détail dans les fonds négociés en Bourse (FNB) d’actions d’infrastructures mondiales, une catégorie en croissance malgré des marchés boursiers baissiers.

Les deux FNB ayant un historique de 10 ans – le FINB BMO infrastructures mondiales (ZGI) et le FNB iShares Global Infrastructure Index (CIF) – affichent des rendements respectables sur dix ans au 30 septembre, soit 10,3 % et 8,9 %, respectivement.

Plus important encore, les fonds d’infrastructure ont amorti le choc du ralentissement de cette année en s’en tirant beaucoup mieux que les marchés en général. Bien qu’ils ne soient pas à l’abri des pertes à court terme, ils sont plus défensifs par nature en raison de la stabilité relative de leurs flux de trésorerie et de leurs versements de dividendes.

Les caractéristiques communes de nombreuses actions d’infrastructure sont un positionnement monopolistique, des rendements réglementés, d’énormes barrières à l’entrée et des produits et services qui sont des intrants nécessaires dans l’économie mondiale, souligne Kevin McSweeney, gestionnaire de portefeuille chez Gestion Mondiale d’Actif CI, basé à Toronto.

Appuyé par une équipe d’analystes sectoriels et d’autres professionnels de l’investissement de CI, Kevin McSweeney gère le FNB Mandat privé d’infrastructures mondiales CI, ainsi qu’une offre plus récente, le Fonds d’infrastructures durables mondiales CI (CGRN.U).

Lancé en septembre, le FNB durable de CI cherche à profiter des entreprises qui poursuivent des objectifs de décarbonisation. Ce faisant, il adopte une vision assez large de ce qui constitue l’infrastructure.

Le fonds a la possibilité d’investir également dans des sociétés d’ingénierie et de construction. « Nous les considérons comme des participants et des bénéficiaires clés de la croissance du programme de décarbonisation », rapporte Kevin McSweeney.

Le concurrent le plus proche du FNB durable de CI est le BMO Brookfield Fonds mondial d’infrastructures d’énergie renouvelable. Lancé en février, le FNB BMO comprend des sociétés engagées dans la production d’énergie éolienne, solaire et d’autres énergies non carbonées, dans les technologies d’énergie propre et dans la durabilité de l’eau.

Le FNB Horizons indice de développement d’infrastructures nord-américaines, lancé il y a un an, vise à investir simplement dans les créateurs d’infrastructures. Comme il investit principalement dans les constructeurs et les concepteurs, ce FNB ne répond pas aux critères de détention de la catégorie des infrastructures. Il est plutôt classé dans la catégorie des actions nord-américaines.

Le FNB actif de revenu d’infrastructures mondiales durables Franklin ClearBridge adopte une approche de base de l’investissement dans les infrastructures, en mettant l’accent sur la gestion du risque. Il est géré par une équipe basée en Australie au sein de ClearBridge Investments, une société affiliée à Franklin Templeton Canada, basée à Toronto.

Pour être prise en compte dans le portefeuille de 30 à 40 actions du FNB Franklin, une entreprise doit posséder des actifs physiques qui fournissent un service essentiel, a déclaré David Wahl, directeur et spécialiste principal du portefeuille chez ClearBridge, à Toronto.

ClearBridge privilégie également les sociétés ayant des dispositions réglementaires ou des contrats à long terme en place afin de s’assurer que les actionnaires sont récompensés de manière adéquate, explique David Wahl. « Nous recherchons simplement cette visibilité sur la capacité de la société à générer des flux de trésorerie. »

Les FNB de type indiciel, dont les fonds de CI et d’iShares ainsi que le FINB mondial d’infrastructures Mackenzie, auront toujours une large représentation du secteur. D’autres dans la catégorie cherchent à surpasser ces stratégies passives, pas toujours avec succès, puisque les stratégies indicielles se sont relativement bien comportées cette année.

Le FNB AGFiQ Global Infrastructure (NEOE) utilise une approche quantitative basée sur des facteurs, tandis que le FNB actif mondial d’infrastructures Dynamique (DXN), géré par l’équipe de revenu des actions de Dynamique, poursuit une stratégie de qualité à un prix raisonnable.

Parmi les autres FNB d’infrastructure à gestion active, citons le FNB Middlefield Sustainable Infrastructure Dividend, le FNB NBI Global Real Assets Income, le fonds multigestionnaire Russell Investments Global Infrastructure Pool, le Starlight Global Infrastructure Fund et le FNB TD Active Global Infrastructure Equity.

La sélection des titres et la portée mondiale du fonds ont contribué aux rendements de CI Global Infrastructure, explique Kevin McSweeney. Le contenu canadien est plafonné à 20 % pour différencier le fonds des autres produits CI dont les avoirs comprennent des sociétés d’infrastructure.

Une autre décision active de CI a été de surpondérer les actions d’infrastructures liées à l’énergie. « Notre opinion cette année était que l’énergie allait bien faire », explique Kevin McSweeney, citant la levée des restrictions liées à la COVID-19 et l’augmentation de la consommation de carburant avec la reprise des voyages. La guerre en Ukraine, bien qu’imprévue, a également stimulé les revenus.

CI a profité de la détention d’actions dans le géant canadien des pipelines Enbridge. Mais les gains ont été plus importants au sud de la frontière, car les actions du secteur de l’énergie, y compris les distributeurs, ont regagné la faveur des Américains. L’un des choix gagnants de CI était Williams Companies, basée en Oklahoma, dont la principale activité est le traitement et la distribution de gaz naturel. L’action a augmenté d’environ 27 % au cours des dix premiers mois de l’année.

Le FNB de Franklin adopte une approche plus défensive. À tout moment, au moins la moitié de ses actifs doivent être dans des entreprises réglementées. « Les rendements ajustés au risque sont primordiaux dans tout ce que nous faisons », a déclaré David Wahl. « Nous recherchons une volatilité plus faible et une sorte de stabilité des revenus comme résultat. »

À cette fin, la part des actifs réglementés a augmenté à plus de 80 % au premier trimestre de 2020. « Nous ne savions pas que nous allions avoir une pandémie bien sûr, assure David Wahl, mais nous pensions vraiment que nous étions proches de la fin du cycle économique, donc nous devenions de plus en plus défensifs. »

À la fin du mois d’octobre de cette année, la part détenue dans les actifs réglementés était de l’ordre de 70 %. Or, cette part a recommencé à augmenter, a déclaré David Wahl, car les gestionnaires ont réduit leurs avoirs dans les aéroports et ont également commencé à réduire leur exposition aux routes à péage.

Bien que ces types d’infrastructures « utilisateur-payeur » aient généralement des prix fixés par des contrats, la rentabilité varie en fonction du volume de trafic. « Elles sont en plus forte croissance, ont un effet de levier plus important sur le PIB et n’ont pas autant de composantes de revenu », résume David Wahl.

Le thème de la durabilité qui fait partie de la stratégie ClearBridge ne s’exprime pas par des exclusions sectorielles, mais par des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui sont intégrés dans le processus d’investissement. Les analystes déterminent les scores ESG en interne pour les entreprises qu’ils suivent, et des consultants externes valident ou examinent les résultats.

Les scores ESG permettent de déterminer si une participation potentielle répond aux critères de ClearBridge en matière de rendement excédentaire. David Wahl affirme que le score ESG « peut aller d’une soustraction de 50 points de base du rendement requis si les politiques et procédures et l’incorporation ESG dans l’entreprise sont vraiment bonnes, ou il peut s’agir d’un rendement requis supplémentaire allant jusqu’à 200 points de base si le score ESG est mauvais. »

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Cinq tendances du marché des FNB https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/cinq-tendances-du-marche-des-fnb/ Wed, 09 Nov 2022 10:34:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90261 FOCUS FNB - Les FNB d’options d’achat couverte profitent de la volatilité des marchés.

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Le marché canadien des fonds négociés en Bourse (FNB) offre une foule d’options afin d’aider un client à saisir des occasions dans les marchés financiers. Voici cinq tendances qui ont été discutées lors d’un panel présenté par l’organisme Women in ETF, à l’occasion de l’événement Inside ETFs, qui s’est tenu le 19 octobre dernier à Toronto.

Intérêt pour les options d’achats couvertes

La volatilité des marchés a eu, à tout le moins, comme bon côté de rendre plus intéressante la stratégie de vente d’options d’achats couvertes.

« La stratégie d’options d’achat couvertes figure parmi les meilleurs outils afin de profiter de la volatilité », a indiqué Laura Tase, directrice chez BMO Gestion mondiale d’actifs. Cette stratégie fonctionne particulièrement bien dans les marchés plats ou en légère baisse, mais elle sous-performe quand le marché est en hausse de manière importante.

Chez BMO, cette stratégie, ayant comme actif sous-jacent des actions productrices de revenus, est utilisée comme des actions à dividendes et on ajoute une couche d’option d’achat couverte pour une portion du portefeuille.

« Alors vous obtenez le rendement du portefeuille sous-jacent, plus le rendement de la prime de l’option. Quand le marché va augmenter, une partie du potentiel à la hausse est plafonné. Quand le marché baisse, votre déclin est compensé par la prime de l’option. Dans les marchés volatils, l’option est stabilisatrice », a expliqué Laura Tase.

Les investisseurs doivent donc avoir en tête qu’il s’agit d’un échange : on perd un potentiel d’appréciation des titres contre le bénéfice de collecter dès maintenant le revenu de l’option.

Lire : En vogue, les FNB à rendement rehaussé

Chez Placements CI, pour leurs stratégies de vente d’options d’achats couvertes, on va limiter à 25 % la portion du portefeuille pour laquelle on peut vendre des options, afin de limiter le potentiel à la hausse qui est plafonné. Il est recommandé aux conseillers de regarder sous le capot des FNB pour en connaître la méthodologie.

Chez CI, le but est d’offrir des stratégies du genre pour des secteurs où le marché sous-jacent d’options est robuste, par exemple, lorsqu’il contient des titres de grandes capitalisation liquides, selon Veronika Popova, directrice des stratégies de FNB chez CI.

Afin de générer des revenus de prime intéressants pour les investisseurs, CI joue avec la monétisation de l’option, soit la proximité entre le prix de levée de l’option et le prix du titre sous-jacent. « Plus cet écart est grand, moins on va recevoir de prime. Cependant, lorsque l’écart est petit (le prix de levée est près du prix de l’action), vous devez être compensé pour le risque que l’option soit exercée, alors vous recevez une prime plus grande. C’est là où l’expertise du gestionnaire de portefeuille entre en jeu », a souligné Veronika Popova.

Certains émetteurs de fonds ajoutent même un levier de 25 % à la stratégie de gestion active d’options d’achats couvertes. « Vous pouvez donner ainsi un peu plus de rendement. Pour un investisseur qui souhaite obtenir davantage de rendement sur le plan mensuel, c’est intéressant. Sur le plan du levier, on le fait par l’intermédiaire d’un emprunt en argent, alors il n’y a pas de dérivé afin d’avoir l’exposition supplémentaire de 25 % », a précisé Kaitlin Thompson, vice-présidente, stratégie de produits, chez Evolve ETFs.

Pertinents FNB de titres à revenu fixe

Depuis 2020, l’actif en FNB de titres à revenu fixe a crû de manière importante, passant de 62,5 milliards de dollars (G$) à la fin de 2019, à 76,5 G$, à la fin de septembre 2022, selon les données de l’Association canadienne des FNB (ACFNB).

Cette popularité s’explique par le fait que ce type de FNB offre une solution particulièrement avantageuse pour les investisseurs, a indiqué Laura Tase, directrice chez BMO Gestion mondiale d’actifs.

« Les obligations sont chères à négocier et difficiles à obtenir. Lorsque les investisseurs veulent une exposition aux titres à revenu fixes, ils doivent soit acheter des obligations individuelles ou un fonds commun obligataire et ainsi accepter la perspective de son gestionnaire de portefeuille », a-t-elle précisé.

Les FNB obligataires comportent une foule d’avantages qui favorisera leur adoption à l’avenir, selon elle. « Ils offrent une diversification instantanée, la possibilité d’avoir une exposition à un secteur en particulier ou un segment du marché ainsi qu’une tarification digne des investisseurs institutionnels. Ils répondent en plus aux principaux enjeux de négociabilité et d’accès. »

Elle souligne que bon nombre de FNB permettent aux investisseurs d’exprimer leur préférence par rapport au marché obligataire en choisissant un segment précis du marché. Par exemple, BMO a découpé les fonds obligataires en fonction de leur duration et de la qualité du crédit, ce qui fait qu’un investisseur qui souhaite s’exposer à des titres de première qualité ayant une faible duration peut acheter un FNB de titres fédéraux de courte échéance.

Les FNB d’obligations à gestion active ont leur place dans les portefeuilles des clients, a affirmé Krista Hicks vice-présidente principale, développement des affaires, chez Horizons ETFs.

« Le marché des titres à revenu fixe est devenu une mer de plus en plus compliquée à naviguer. C’est très bénéfique d’avoir des gestionnaires qui ont l’expertise afin d’acheter des titres après avoir fait une recherche sur le crédit des émetteurs », a-t-elle résumé.

Les gestionnaires de portefeuille peuvent non seulement gérer les risques de crédits, les risques de défaut de paiement et les risque de durée, mais ils peuvent également gérer les risques de taux d’intérêt et de liquidité, selon Krista Hicks. « Pour une catégorie d’actif qui n’est pas censé être très risqué et qui devrait en théorie réduire le risque dans le portefeuille des clients, il y a eu beaucoup de risques liés au revenu fixe. Il y a également beaucoup de titres de pacotilles que vous ne voudriez pas nécessairement acheter pour vos clients. »

« Pourquoi détenir dans un mandat passif quand vous pouvez profiter du filtre des gestionnaires et améliorer la qualité de crédit de votre portefeuille? », a-t-elle ajouté.

L’argent est roi

Avec la montée des taux d’intérêt en 2022, les prix des obligations ont diminué, la relation entre le prix des obligations et leur rendement étant inverse. Cette conjoncture a accru l’attrait pour les FNB de comptes à intérêt élevé aussi désigné FNB de liquidités.

Par exemple, de janvier à la fin d’octobre, ce segment de FNB a connu des créations nettes de 5,9 G$, ce qui représente la majorité des créations nettes de FNB de titres à revenu fixes (10,8 G$) durant cette période, selon Banque Nationale Marchés financiers.

Contrairement aux certificats de placements garantis, ces FNB n’offrent pas la garantie de la Société d’assurance-dépôts du Canada. Cependant, ils offrent l’avantage d’avoir leur taux d’intérêt révisé le lendemain d’une hausse du taux directeur de la Banque du Canada, a expliqué Kaitlin Thompson, vice-présidente, stratégie de produits, chez Evolve ETFs.

« C’est un produit simple. On utilise des comptes d’épargne à intérêt élevé de grandes banques canadiennes. La banque va nous payer un écart de crédit concurrentiel par rapport au taux directeur à un jour, par exemple, ce taux plus 50 points de base », a-t-elle précisé.

Selon elle, de plus en plus d’investisseurs considère ce produit comme une option de remplacement d’une part de leur portefeuille de titres à revenu fixe, car ce type de fonds est un portefeuille ayant zéro duration.

Merci aux régulateurs pour leur ouverture à l’innovation

Une des différences entre le marché américain des FNB et son équivalent canadien tient à la réglementation de ce dernier. En effet, depuis de nombreuses années, les FNB inscrits au Canada n’ont pas eu à divulguer l’ensemble de leurs positions, mais seulement leurs dix principaux titres, à l’instar de la réglementation des fonds communs de placement. Les États-Unis ont récemment adopté une réglementation similaire, ce qui fait qu’on peut s’attendre à ce que les FNB gérés activement prennent leur envol au sud de la frontière à l’instar de leur popularité au Canada, selon Meaghan Kelly, vice-présidente, communications stratégiques, recherche et innovation, chez AGF Investments.

« L’enveloppe du FNB fonctionne bien pour la gestion active », a-t-elle noté, précisant qu’AGF reste agnostique par rapport au type de fonds qui permet aux investisseurs d’accéder à une stratégie de placement.

Ce cadre réglementaire continuera de favoriser le développement de stratégies de gestion active, comme des FNB à bêta judicieux, des FNB factoriels ou à faible volatilité.

Ce genre de FNB répondra à un besoin des investisseurs de compenser les faiblesses des FNB traditionnels pondérés en fonction de la capitalisation boursière, selon Veronika Popova. Elle note toutefois le risque de concentration, car pour certains, « 60 % des actifs sont concentrés dans les 20 principaux titres » et qu’il n’y a pas de rééquilibrage qui est fait dans les FNB indiciels, a-t-elle noté.

Le cadre réglementaire canadien a aussi permis aux émetteurs de fonds d’offrir des FNB de cryptoactifs en détention physique, une innovation qui permet aux clients de détenir des FNB dans un compte de courtage. « Ils permettent aux conseillers de travailler avec les investisseurs » qui accédaient souvent à cette catégorie d’actif sans passer par leur conseiller, d’après Kaitlin Thompson.

De plus, souvent, les investisseurs qui souhaitent se procurer des cryptoactifs profitent ainsi d’un écart de négociation (cours acheteur/cours vendeur) inférieur lorsqu’ils achètent un FNB en comparaison de lorsqu’ils tentent d’acheter ces actifs directement sur une plateforme boursière, selon elle.

L’investissement ESG promis à un bel avenir

En quelques années, les fonds ESG ont émergé au point de devenir une tendance réelle dans le secteur. « On est passé de l’investissement responsable, où l’on excluait des entreprises ou des secteurs, à l’investissement axé sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), où l’on est plus inclusif et on garde le focus sur le fait de rendre des entreprises qui sont bonnes encore meilleures », a indiqué Laura Tase.

De plus en plus d’investisseurs veulent prendre de bonnes décisions et éviter certains risques. Par exemple, différentes études ont démontré que des entreprises ayant de faibles notes à des facteurs ESG sont souvent liées à des incidences défavorables.

Avec l’ESG, on félicite les leaders d’un secteur et on encourage les entreprises à prendre de bonnes décisions dans leur allocation de capital. En partenariat avec MSCI, BMO a lancé des FNB ESG qui investissent dans les entreprises qui ont les meilleurs scores sur le plan des facteurs ESG.

« Dans le futur, on s’attend à ce qu’il y ait davantage de fonds thématiques, comme des fonds qui misent sur la gouvernance au féminin, la diversité de genre ou qui font une croix sur les combustibles fossiles. On s’attend également à ce que les définitions des critères ESG soient plus claires et les critères, davantage normalisés », a noté Laura Tase.

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Avènement des FNB contenant une seule obligation https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/avenement-des-fnb-contenant-une-seule-obligation/ Wed, 12 Oct 2022 11:51:20 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89507 FOCUS FNB - Cette innovation s’est faite au sud de la frontière.

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Accueillis avec scepticisme, les fonds négociés en Bourse (FNB) dont l’actif sous-gestion comprend une seule obligation ont fait leur apparition aux États-Unis. Voici ce qu’en disaient en août dernier Andres Rincon, chef des ventes et stratégies de FNB Valeurs mobilières TD et son équipe d’analystes.

Ainsi, en août, quelques FNB détenant une seule obligation ont vu le jour. Leur lancement a été tiède, notait alors Valeurs mobilières TD, même si le courtier le qualifiait de succès.

« Le lancement du FNB AXS TSLA Bear Daily (TSLQ US) a été largement reconnu comme un succès, le volume de transactions quotidiennes ayant atteint 50 millions de dollars (M$) au cours de la première semaine. Depuis sa création, le volume de transactions du TSLQ est resté supérieur à 50 M$ en moyenne. »

Cependant, d’autres FNB ne contenant qu’une seule obligation ont connu un peu moins d’activité. « TBIL US a enregistré un volume moyen de transactions de 4 M$ au cours des quatre premiers jours de bourse, tandis que UTEN US et UTWO US n’ont enregistré que des volumes inférieurs à 1 M$. Dans l’ensemble, les investisseurs ont montré moins d’intérêt pour les FNB d’une seule obligation que pour les FNB d’une seule action à effet de levier ou à effet de levier inversés », lit-on dans une note envoyée à des clients.

Valeurs mobilières TD note que les premiers FNB d’une seule obligation n’ont pas d’effet de levier, contrairement aux FNB d’une seule action qui eux, ont souvent un effet de levier.

Comparativement aux FNB obligataires traditionnels, les FNB d’une seule obligation perdent l’effet de diversification instantanée qu’on reconnaît d’emblée aux premiers. En clair, ils ne conviennent pas à tous les clients. Cependant, le fait d’offrir une obligation dans l’emballage d’un FNB offre certaines nouvelles possibilités pour des besoins spécifiques.

Prenons le cas des investisseurs qui souhaitent tirer profit des ajustements attendus à la courbe des taux de rendement découlant des multiples interventions des banquiers centraux.

« Comme les trois nouveaux FNB d’une seule obligation détiennent toujours les dernières émissions de leurs échéances respectives, ils sont conçus pour être un outil permettant de tirer profit des mouvements de la courbe des taux de rendement », lit-on dans la note de Valeurs mobilières TD.

Si un investisseur juge que l’obligation de Tesla va diminuer, alors il peut se procurer TSLQ US, car il tirera profit d’une baisse de la valeur de cette obligation.

« Ce type de FNB peut constituer une solution pour les clients de détail qui souhaitent s’exposer à la courbe des taux et prendre des profits. Ce sont également des outils puissants pour les négociateurs de la courbe des taux qui ne voient pas assez de volume pour négocier directement sur le marché obligataire », écrivent les auteurs de la note.

L’enveloppe du FNB en elle-même confère certains avantages. D’abord, elle peut parfois offrir aux investisseurs une plus grande liquidité que l’obligation sous-jacente elle-même. C’est le cas en particulier pour les ordres de négociation de petite taille où les particuliers peuvent interagir directement entre eux sur le marché secondaire en l’absence d’un mainteneur de marché, fait valoir Valeurs mobilières TD.

Rappelons qu’en mars 2020, le marché obligataire a connu un assèchement de la liquidité, faute d’acheteurs. Au même moment, les FNB obligataires continuaient de s’échanger, même s’ils étaient souvent à escompte par rapport à leur valeur liquidative.

« Les investisseurs de détails internationaux tirent également des avantages supplémentaires de ces FNB en obtenant un accès pratique au marché du Trésor américain par le biais des FNB. Au Canada, ces FNB peuvent être négociés par des courtiers en ligne avec des cotations en direct, alors que la plupart des clients de détail ne peuvent négocier les obligations sous-jacentes que par téléphone. La commodité des transactions et la transparence des prix peuvent largement faciliter l’investissement dans les taux américains pour les investisseurs internationaux », lit-on dans la note.

Pour les clients institutionnels, en particulier les boutiques et les gestionnaires d’actifs étrangers qui n’ont pas facilement accès au marché obligataire américain, ces FNB peuvent être des éléments utiles pour la gestion de portefeuille. Ceux-ci offrent en effet une exposition liquide et à faible coût à différentes parties de la courbe des taux américains, faisait valoir l’équipe d’Andres Rincon.

« Si un marché actif d’options sur ces FNB se développe, il peut également faciliter davantage l’expression de différents points de vue sur les taux américains », lit-on dans l’étude.

Quel impact aura l’arrivée de ces FNB dans le marché? Celui-ci est incertain pour le moment.

« À l’instar d’autres nouveaux produits, les FNB d’une seule obligation se heurtent aux doutes de la communauté des investisseurs. L’un des auteurs du célèbre « A Comprehensive Guide To Exchange-Traded Funds » pour le CFA Institute, Dave Nadig, a qualifié les débuts de ces FNB de « simple jour de plus dans le zoo des FNB » », rapportait en août Valeurs mobilières TD.

Le succès à long terme des FNB d’un seul titre à revenu fixe reste donc incertain, même si ce type de fonds « permet aux investisseurs nationaux et internationaux d’accéder facilement au marché du Trésor américain, ce qui peut également stimuler la liquidité du marché obligataire sous-jacent », d’après le courtier.

Cependant, si ces fonds rencontrent un certain succès, il ne serait pas surprenant que la communauté des investisseurs voie d’autres lancements dans ce domaine, y compris au Canada.

L’industrie des FNB bénéficierait possiblement aussi de ces innovations, car elle est reconnue comme une enveloppe appropriée pour toutes les catégories d’actifs.

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Jouer défensif avec des FNB d’actions https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/jouer-defensif-avec-des-fnb-dactions/ Wed, 12 Oct 2022 11:12:21 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89691 FOCUS FNB – Les FNB de dividende, à faible volatilité et d’option d’achats couvertes peuvent aider à traverser les mauvais marchés.

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Personne n’aime être à la baisse, comme c’est le cas de presque tous les investisseurs cette année pour leurs avoirs en actions. Or, certaines stratégies, de nature plus défensive, ont échappé aux pires ravages de la chute des marchés boursiers de cette année.

« Les caractéristiques défensives se présentent sous diverses formes », selon Karl Cheong, responsable de la distribution chez First Trust Portfolios Canada, basé à Toronto. Les fonds d’actions offerts par cette firme comprennent une série de fonds négociés en Bourse (FNB) « tampons » qui offrent une protection partielle contre les pertes du marché sans pour autant prendre des paris sectoriels.

Pour la plupart, cependant, les FNB d’actions à faible risque sont définis par leurs positions. « Les portefeuilles à faible volatilité ou défensifs se caractérisent par un poids plus élevé dans les secteurs défensifs et un poids plus faible dans les secteurs cycliques », rapporte Chris Heakes, directeur et gestionnaire de portefeuille chez BMO Asset Management à Toronto. En général, cela se traduit par une surpondération de secteurs tels que les services publics et les biens de consommation de base, et une sous-pondération des secteurs cycliques comme l’énergie et les matériaux.

Dans le choix des titres individuels, les investisseurs défensifs devraient privilégier les entreprises dont les marges bénéficiaires sont relativement élevées et qui sont relativement peu exposées aux produits de base, suggère Paul MacDonald, directeur des placements et gestionnaire de portefeuille chez Harvest Portfolios Group à Oakville, en Ontario. Une autre caractéristique de ces sociétés est que la demande pour leurs produits et services reste relativement stable dans les marchés haussiers  comme ceux baissiers.

Les actions des services publics, par exemple, ont enregistré des performances relativement bonnes, bien qu’elles soient souvent considérées comme sensibles au rendement dans un environnement de hausse des taux. « Le marché semble payer davantage pour la constance et la certitude des flux de trésorerie », constate Paul MacDonald, dont la société propose notamment le Harvest Equal Weight Global Utilities Income ETF.

La taille compte également pour Harvest, qui privilégie les grandes entreprises dont la capitalisation boursière est supérieure à 10 milliards de dollars (G$). « Les grandes entreprises ont prouvé leur capacité d’exécution à travers les cycles de marché, et leurs gammes de produits sont souvent diversifiées », analyse Paul MacDonald. Historiquement, ajoute-t-il, les sociétés à grande capitalisation ont fait preuve d’opportunisme en procédant à des acquisitions pendant les périodes de faiblesse du marché.

Les stratégies axées sur les dividendes sont une autre caractéristique associée à l’investissement défensif. « Elles peuvent être un autre moyen de constituer un portefeuille défensif », suggère Chris Heakes. Il cite le FNB BMO canadien de dividendes comme exemple de portefeuille composé de sociétés canadiennes à forte capitalisation, notamment des banques, des pipelines et des sociétés de télécommunications.

« Elles sont en croissance, mais elles ont toujours cette capacité à restituer du capital aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats (d’actions), remarque Chris Heakes. Nous nous attendons à ce que le flux de dividendes reste assez régulier et qu’il augmente même un peu au fil du temps. Cela ajoute donc une certaine stabilité au portefeuille. »

Le rendement annualisé des distributions du FNB était de 4,48 % à la fin de septembre, soit environ 110 points de base de plus que celui de l’indice général des actions canadiennes de BMO. Et son rendement sur un an au 30 septembre, bien qu’il ne soit que faiblement positif à 1,2 %, a dépassé son homologue de l’indice de plus de 6,5 points de pourcentage.

La vente d’options d’achat couvertes, tout en réduisant les gains en capital potentiels, peut également réduire le risque tout en générant un revenu de prime fiscalement avantageux. Parmi les FNB d’actions qui offrent ces superpositions d’options figurent ceux qui font partie des familles BMO, Brompton, CI, Evolve, Harvest et Horizons.

« Lorsque les rendements sont très difficiles à obtenir sur le marché, cette stratégie d’options d’achat couvertes et le flux de trésorerie supplémentaire que vous pouvez gagner sont vraiment une composante d’une stratégie de rendement total », explique Paul MacDonald.

Les FNB d’actions à options d’achat couvertes de Harvest peuvent vendre des options d’achat sur un maximum de 33 % des actifs de chaque participation. « Nous voulons avoir la capacité de générer notre distribution mensuelle fixe, déclare Paul MacDonald, mais en même temps conserver une position acheteur. »

Diverses sociétés de FNB proposent des FNB à faible volatilité dont le mandat explicite est de fournir des écarts types de rendement plus faibles et une sensibilité réduite à la hausse des taux d’intérêt que les marchés au sens large. Les manufacturiers qui ont une gamme du genre sont BMO, Brompton, CI, CIBC, Fidelity, Invesco, iShares, TD et Vanguard.

Par exemple, la série de FNB à faible volatilité parrainée par la société Invesco Canada de Toronto englobe les marchés canadiens, américains et étrangers. Comme c’est le cas pour les stratégies à faible volatilité, la sélection des titres est fondée sur la recherche de faibles écarts-types. « Ces stratégies tendent historiquement à graviter vers des secteurs plus sûrs », note Darim Abdullah, vice-président et stratège des FNB chez Invesco Canada.

« L’idée des stratégies à faible volatilité est d’aider les clients à réduire potentiellement la volatilité globale et les ratios de capture de la baisse globale par rapport au marché élargi », explique Darim Abdullah. Ces stratégies y sont parvenues, ajoute-t-il, tant sur des périodes à long terme que depuis le début de l’année.

La stratégie défensive sur actions la plus distinctive est celle de First Trust. Ses FNB tampons offrent une exposition à l’indice large S&P 500 des actions américaines en combinaison avec des options qui limitent à la fois les gains et les pertes sur une période d’un an.

Lors de son dernier renouvellement d’un an en août, le First Trust Cboe Vest U.S. Equity Buffer ETF – AUG, vieux de trois ans, a été soumis à un plafond de 20,46 % sur les rendements avant frais. Plus important encore pour les investisseurs défensifs, toute perte serait réduite de 10 points de pourcentage. Depuis le début de l’année, ce FNB a rendu le marché baissier américain beaucoup moins douloureux. Sa perte de 14 % a été inférieure de près de 10 points de pourcentage à la chute de l’indice S&P 500.

Selon Karl Cheong de First Trust, les FNB tampons offrent aux investisseurs le rendement et le profil de risque d’un portefeuille 60-40 composé d’actions et de titres à revenu fixe, mais ils ne l’ont pas fait dans cet environnement de marché où les actions et les obligations ont baissé de plusieurs dizaines de pourcentages.

Selon lui, la stratégie tampon est plus quantifiable et prévisible que la sélection d’actions à faible volatilité, et peut offrir une protection dans n’importe quel environnement de marché. « Il n’y a vraiment pas de meilleure option pour un investisseur en actions qui veut investir de manière défensive, mais qui ne veut pas choisir un secteur ou un style particulier. »

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La construction indicielle https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/la-construction-indicielle/ Wed, 12 Oct 2022 10:51:19 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88262 FOCUS FNB - Laurent Boukobza, Vice-Président et stratège FNB pour l’Est du Canada chez Placements Mackenzie, explique les différences entre les indices qui suivent les mêmes catégories d’actifs et les nuances à connaître lors d’une construction indicielle.

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FI : Quel genre de diligence raisonnable un conseiller devrait-il faire lorsqu’il examine un indice à répliquer?

Laurent Boukobza : Depuis quelques années, on parle un petit peu plus de réplication d’indices différents, donc avec des fournisseurs d’indices qui peuvent être qualifiés d’alternatif. Cela est assez intéressant parce qu’il s’agit d’une forme d’évolution naturelle dans le marché. On voit qu’historiquement les indices avaient été créés pour représenter un marché donné et jouaient simplement le rôle d’étalon de référence. Ils n’étaient pas forcément construits pour être « investissables » ou répliqués. Mais c’est devenu un peu le cas avec l’investissement indiciel.

Ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’il existe plusieurs façons de définir un marché. On peut imaginer des rééquilibrages à des dates différentes, des règles d’inclusion ou d’exclusion légèrement différentes, et chacun peut avoir sa propre recette, sa propre façon de représenter un marché donné.

Prenons par exemple le marché des grandes capitalisations canadiennes. L’indice de référence que tout le monde regarde dans ce cas, c’est le S&P/TSX, qui est calculée par une compagnie privée qui est Standard & Poors. Mais ce n’est pas le seul étalon de référence, car il n’est pas le seul indice de grandes capitalisations canadiennes. On a également le MSCI Canada qui est régulé par le MSCI, le Bloomberg Barclays, il y a Russell et il y a des compagnies un petit peu plus novatrices comme Solactive qui a développé sa propre itération de l’indice d’actions de grandes capitalisations canadiennes.

Les fournisseurs d’indices qui ont fait leur apparition un peu plus tard dans le marché, comme Solactive, ont travaillé à optimiser la construction d’indice. C’est-à-dire, à rendre les indices plus systématiques avec une clarification des règles, avec aussi potentiellement un timing des rééquilibrages différent de celui des autres indices, et en ayant des critères d’inclusion ou d’exclusion un peu plus systématiques qui vont influer potentiellement sur la composition de l’indice.

On va donc essayer de créer des indices qui sont plus efficaces et plus facilement réplicables du point de vue d’un manufacturier de fonds négociés en Bourse (FNB). On voit ainsi de grosses différences un peu plus au niveau des indices d’obligations.

Par exemple si on regarde du côté des indices d’obligations totales canadiennes, celui qui est utilisé habituellement est le FTSE Obligations canadiennes totales, qui est composé de plus de 1500 obligations sous-jacentes. Ce n’est pas très efficace et facile à répliquer, sachant que là-dedans il y a une partie des obligations qui, à toute fin pratique, ne se transigent pas vraiment. Donc les manufacturiers de FNB sont obligés de faire un échantillonnage, c’est-à-dire prendre un sous-ensemble de l’indice pour le répliquer.

Ça, c’est une situation qui a été considérée par des fournisseurs d’indices comme Solactive, qui visent à répliquer le même segment de marché. Il y aura donc des caractéristiques très similaires en termes de durée, qualité de crédit, rendement des distributions, rendement à l’échéance, etc., mais avec moins de constituants sous-jacents, et plutôt des critères de liquidité plus transigeant au niveau de la constitution. Cela va faire en sorte qu’au lieu d’avoir 1500 obligations sous-jacentes, on va en avoir plutôt 900.

Donc, ce type d’indice est plus facilement réplicable et transigeable et, potentiellement, atténue par défénition le risque d’erreurs de suivi de la part d’un manufacturier qui va vouloir répliquer cet indice via un FNB.

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L’effet potentiel d’une innovation américaine https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/leffet-potentiel-dune-innovation-americaine/ Wed, 12 Oct 2022 09:51:18 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89515 FOCUS FNB - Celle-ci porte sur les FNB obligataires d’options d’achat couvertes.

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En août, le secteur américain des fonds négociés en Bourse (FNB) a été témoin de l’arrivée d’un nouveau type de fonds, soit les FNB obligataires d’options d’achat couvertes. BlackRock a lancé en effet sa première gamme de fonds de titres à revenu fixe qui vont augmenter leur rendement en vendant des options d’achats couvertes sur ces obligations.

Ces nouveaux produits sont:

  • le iShares 20+ Year Treasury Bond BuyWrite Strategy ETF (TLTW US Equity, frais nets : 0,35%),
  • le iShares High Yield Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (HYGW US Equity, frais nets : 0,69%),
  • et le iShares Investment Grade Corporate Bond BuyWrite Strategy ETF (LQDW US Equity, frais nets : 0,34%).

« Chaque FNB regroupe deux sources de revenus potentielles dans un même FNB – les primes générées par la vente d’options d’achat mensuelles sur les FNB sous-jacents (TLT, HYG et LQD) et le revenu de chacun des FNB sous-jacents eux-mêmes. Comme d’autres stratégies d’options d’achat couvertes populaires dans le domaine des actions, ces produits chercheront à plafonner la croissance en échange du rendement », lit-on dans une note à des clients de Valeurs mobilières TD envoyée en août, peu après leur lancement.

Avec des taux en hausse, ces produits chercheront à payer les investisseurs en attendant que les taux changent. TLTW cherchera à vendre des options d’achat mensuelles avec un prix d’exercice de 102 %, tandis que LQDW et HYGW vendront des options d’achat mensuelles à parité, précisent les auteurs de la note dont fait partie Andres Rincon, chef des ventes et stratégies de FNB Valeurs mobilières TD.

Alors que l’idée de vendre des options d’achat n’est pas nouvelle et que bon nombre de produits le font par l’intermédiaire d’actions, c’est la première fois qu’un FNB de titres à revenu fixe applique cette stratégie.

« Une explication possible de ce lancement est le rendement supplémentaire généré par ces FNB aujourd’hui. Historiquement, la vente d’options d’achat sur les FNB obligataires n’a pas été aussi attrayante qu’aujourd’hui alors que les taux sont en hausse et la volatilité accrue. Ceci a considérablement augmenté le rendement indiqué de ces FNB à rendement rehaussé », lit-on dans l’étude.

« En ajoutant le revenu inhérent des FNB sous-jacents et en déduisant les ratios de frais, les rendements nets de TLTW, HYGW et LQDW atteignaient (en août) les niveaux prometteurs de 6,46 %, 10,60 % et 8,21 %, respectivement », ont ajouté les auteurs de la note. La forte volatilité actuelle combinée à la hausse des taux d’intérêt reste idéale pour ce type de FNB.

Toutefois, ces stratégies pourraient devenir moins attrayantes si la volatilité actuelle venait qu’à diminuer, notamment.

« Par exemple, supposons que la volatilité de l’option TLT OTM 2 % à un mois passe de 19,40 % (niveau actuel) à 9 % (niveau le plus bas sur deux ans). Dans ce cas, le rendement annualisé des stratégies d’options d’achat couvertes pour TLTW tombera à 1,02 %, ce qui est bien moins intéressant que le rendement actuel de 4,54 % », précise la note.

Quel sera l’effet de l’avènement de ce type de FNB pour les investisseurs canadiens? Il sera multiple. D’abord, considérant la popularité des FNB d’options d’achat couvertes au Canada, les FNB de titres à revenu fixe d’options d’achat couvertes pourraient avoir une large base d’investisseurs au Canada, souligne Valeurs mobilières TD.

« L’industrie canadienne des FNB pourrait voir des lancements similaires au Canada si ces FNB réussissent aux États-Unis. Il est fort probable qu’un premier FNB à revenu fixe à options d’achat couvertes inscrit à la cote d’une bourse canadienne fasse référence à un FNB à revenu fixe inscrit à la cote d’une bourse américaine, étant donné la liquidité du marché des options pour ces FNB aux États-Unis, mais les émetteurs de FNB pourraient aussi envisager des FNB à options d’achat couvertes sur des FNB à revenu fixe canadiens », écrivent les auteurs de Valeurs mobilières TD.

Le lancement potentiel de tels FNB au Canada élargirait davantage les options de FNB disponibles pour l’investisseur en quête de rendement. Il reste à voir si ces FNB connaîtront ou non du succès.

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Le point sur les FNB décotés https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/produits-et-assurance/le-point-sur-les-fnb-decotes/ Wed, 12 Oct 2022 09:12:24 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=89711 FOCUS FNB - Le lancement des fonds négociés en Bourse (FNB) attire l'attention, mais tous les fonds ne survivent pas. La décision de retirer un fonds de la liste est à la fois un art et une science.

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La plupart des conseillers considèrent les FNB comme des placements à long terme pour leurs clients. Or, avec autant de lancements observés sur le marché canadien actuellement, ce ne sont pas tous ces produits qui survivront.

« Il n’y a pas de formule magique pour prédire si un fonds fermera ou restera ouvert, fusionnera ou sera liquidé », constate Ryan Jackson, analyste de recherche en gestion, stratégies passives chez Morningstar à Chicago.

Avec le lancement d’un nombre croissant de FNB, « cela fait partie de la progression naturelle de l’industrie de constater que certains FNB ne suscitent pas l’intérêt espéré par le promoteur », déclare Jasmit Bhandal, directeur de l’exploitation chez Horizons ETFs Management (Canada) à Toronto.

La Financière Banque Nationale a indiqué qu’il y avait 1 251 FNB canadiens à la fin de juin 2022. Les lancements de FNB continuent de dépasser largement les fermetures de fonds. L’industrie canadienne a lancé 201 FNB l’an dernier et 89 autres au cours des six premiers mois de 2022, selon la Banque Nationale. En comparaison, 18 fonds ont été retirés de la cote au cours du premier semestre de cette année et 35 ont été fermés l’an dernier (voir le Graphique ci-dessous). (Les données de la Banque Nationale excluent les FNB canadiens de catégorie conseiller).

FNB canadiens lancés et fermés de 2013 à 2022

Nombre de fonds négociés en Bourse (FNB) lancés (new launches) et de fonds retirés de la cote (de-listings), selon la période, (échelle de droite) ainsi que le nombre total de FNB (échelle de gauche).

Comment les conseillers peuvent-ils déterminer les fonds qui survivront ?

En analysant l’évolution des FNB américains, Morningstar a constaté que les fonds dont les actifs s’élevaient à 140 millions de dollars (M$) ou plus avaient « tendance à être beaucoup plus susceptibles de survivre », rapporte Ryan Jackson, en ajoutant qu’il n’y avait toutefois pas de règle absolue.

Howard Atkinson, PDG de Pascal WealthTech et président fondateur de l’Association canadienne des FNB, assure que le seuil au Canada est plus proche de 50 M$.

Toutefois, les revenus ont aussi leur importance. Si les frais de gestion sont inférieurs à 10 points de base, un FNB canadien peut avoir besoin de plus de 50 M$ d’actifs pour être un succès financier, affirme Howard Atkinson.

« Si vous avez des FNB actifs, dont les frais approchent 1 %, vous pouvez peut-être vous en sortir avec un peu moins », continue-t-il.

Jasmit Bhandal estime que la somme de 100 M$ constitue une étape importante. « Ce n’est pas le minimum requis pour faire fonctionner un FNB, mais je dirais que c’est considéré comme un FNB réussi », estime-t-elle.

Le fait de facturer des frais plus élevés rapporte plus de revenus, mais le fait de  déclasser la concurrence peut attirer les investisseurs. Ryan Jackson rapporte que son analyse du marché américain entre 2005 et 2020 a montré que « plus [un FNB] était cher, plus il avait de chances de fermer ».

« En regardant les dix dernières années environ, je pense que les investisseurs se sont un peu réveillés sur le pouvoir des frais sur les investissements, analyse-t-il. Pendant longtemps, je pense que [les frais] n’étaient pas autant pris en compte qu’ils le sont maintenant. »

Les investisseurs au Canada préfèrent également les produits à faibles coûts, mais les frais élevés ne sont pas nécessairement à l’origine des fermetures de FNB, pense Daniel Straus, directeur de la recherche sur les FNB et les produits financiers à la Financière Banque Nationale.

Dans la base de données de la Banque Nationale, la majorité des FNB qui ont été retirés de la cote avaient des frais de 0,5 % ou plus. Or certains FNB dont les frais étaient plus élevés « étaient des stratégies expérimentales ou des produits gérés activement qui n’ont pas donné de bons résultats à long terme, et c’est la petitesse de leurs actifs qui a conduit à leur suppression, et non leurs frais plus élevés », déclare Daniel Straus.

Certains fonds rivalisent davantage sur les caractéristiques que sur les frais.

« Je pense que l’aspect frais de cette activité a été un peu exagéré. Les gens devraient vraiment examiner les mérites du produit », affirme Raj Lala.

La décision de fermer un FNB est « en partie un art et en partie une science », explique Raj Lala. Outre les actifs, les gestionnaires tiennent compte de la catégorie d’actifs et du secteur lorsqu’ils essaient de prédire la probabilité qu’un nouveau fonds devienne suffisamment important pour atteindre le seuil de rentabilité.

« Peut-être qu’il ne s’agit pas seulement d’un secteur ou d’une catégorie d’actifs en perte de vitesse. Il se peut aussi que [le fonds] soit dans une catégorie où les performances sont inférieures à celles de son groupe de pairs », remarque Raj Lala.

Lorsque les promoteurs de FNB lancent des fonds, ils veulent donner aux clients une exposition à certaines catégories d’actifs et espèrent que les investisseurs seront intéressés, ajoute Jasmit Bhandal.

« Vous êtes là pour aider les clients à atteindre l’objectif qu’ils se sont fixé. Mais parfois, en raison du nombre de FNB sur le marché, il se peut que le fonds que vous avez lancé ne reçoive pas l’attention ou les actifs que vous auriez souhaités », constate-t-elle.

Parfois, les FNB qui ont bien démarré ont plus de mal lorsque les conditions du marché changent.

Les FNB peuvent être fermés parce que le secteur « était chaud lorsque le FNB a été lancé, mais qu’il a ensuite connu des temps très, très difficiles », assure Howard Atkinson.

Lorsque cela se produit, les investisseurs se désintéressent souvent du secteur, remarque-t-il, et les FNB perdent des actifs et ferment. Il offre en exemple le secteur du cannabis, avec plusieurs produits lancés à peu près au moment où la drogue a été légalisée au Canada. Trois de ces produits (deux d’Evolve et un de Horizons) ont fermé en mars 2020, selon les données de Morningstar.

Une préoccupation potentielle pour les fabricants maintenant est que les FNB qui ont prospéré dans un environnement à faible taux d’intérêt peuvent ne pas fonctionner aussi bien avec la hausse des taux, ajoute Jasmit Bandahl, et de nombreuses catégories ont perdu des actifs cette année.

« Au fil du temps, vous verrez des flux entrants et sortants dans les catégories en fonction de ce qui se passe sur le marché, dit-elle. En tant que promoteur de FNB, vous voulez une gamme de produits où vos investisseurs sentent qu’ils ont des possibilités de se déplacer dans différentes catégories d’actifs, de sorte que vous n’avez pas quelque chose de trop restreint qui ne va fonctionner que dans des cycles de marché particuliers. »

Un autre facteur influençant la décision de fermer un FNB est son âge.

« La plupart des promoteurs ne commencent à envisager la fermeture des FNB que si, deux ou trois ans [après le lancement], ils n’atteignent pas les niveaux qu’ils espéraient en termes d’intérêt des investisseurs », rapporte Jasmit Bhandal.

« C’est un peu comme ce que l’on entend dans Planet Earth ou dans ces documentaires de Discovery Channel : « Si ces oursons passent les premières années de leur vie, ils ont beaucoup plus de chances de survivre par la suite », illustre Ryan Jackson. C’est un peu la même idée avec les fonds. Au début, il s’agit d’une période d’essai au cours de laquelle ils s’efforcent vraiment d’accumuler des actifs. Les performances ne sont peut-être pas excellentes tout de suite. »

Mark Noble, vice-président exécutif de la stratégie des FNB chez Horizons, s’attend à un grand nombre de fermetures de FNB au cours des prochaines années. Au 31 juillet, il y avait 330 FNB au Canada dont l’actif était inférieur à 10 M$, observe-t-il.

Si ces fonds aux « actifs anémiques » affichent également un rendement inférieur, ils pourraient être en difficulté. « Cette combinaison sonnera généralement le glas de la pérennité d’un FNB », ajoute-t-il.

Cependant, Daniel Straus affirme que certains fournisseurs sont plus disposés à maintenir un fonds qui n’a pas attiré beaucoup d’actifs.

Alors que certains fournisseurs considèrent que 50 M$ représentent un seuil de rentabilité approximatif, d’autres « n’essaient pas de déterminer si un FNB individuel est autonome, rapporte Daniel Straus. Ils veulent être en mesure de faire savoir à leurs clients qu’ils offrent un service complet. Les FNB sont utilisés comme des blocs de construction par de nombreux investisseurs qui utilisent différents FNB pour constituer un portefeuille holistique. »

Réagir aux fermetures imminentes

Lorsqu’un conseiller apprend que le FNB de son client va fermer, il peut faire l’une des deux choses suivantes, constate Howard Atkinson, PDG de Pascal WealthTech et président fondateur de l’Association canadienne des FNB.

« Vous pouvez vendre le FNB et redéployer ces actifs dans un FNB similaire qui offre la même exposition recherchée par le conseiller et le client », résume Howard Atkinson.

D’autre part, le client pourrait simplement conserver le FNB jusqu’à ce qu’il soit liquidé à sa valeur liquidative.

« Comme les FNB se négocient à la valeur liquidative, il n’y a pas de perte financière dans ce cas. Le prix du FNB reflétera le prix des actifs sous-jacents, quel qu’il soit, et vous pourrez retirer votre argent de ce FNB », explique Howard Atkinson.

La décision – vendre maintenant ou attendre la liquidation pour obtenir le produit – dépend de la situation du client, assure Jasmit Bhandal, chef de l’exploitation chez Horizons ETFs Management (Canada).

« Il n’y a pas de gros avantage à vendre avant la liquidation du fonds, car il est de notre responsabilité fiduciaire, en tant que gestionnaires de portefeuille, de le gérer de la même manière avec le même objectif de placement jusqu’à la date de la liquidation », assure Raj Lala, fondateur, président et chef de la direction d’Evolve Funds Group.

Un investisseur choisit un FNB pour une raison précise – par exemple, il a aimé le concept général du produit ou le secteur dans lequel le FNB investit, explique Raj Lala.

« Selon le fonds, vous disposez généralement d’au moins 60 jours entre le moment où vous apprenez que le fonds va être liquidé et le moment où il l’est, ce qui vous laisse beaucoup de temps pour dire : « Vous savez quoi ? Je n’aime plus ce secteur. Je vais donc vendre maintenant ». Ou vous pouvez dire, « Vous savez quoi ? J’aime toujours ce secteur. C’est dommage que le fonds doive être liquidé ou fermé, mais je vais le conserver jusqu’à la fin » », continue Raj Lala.

Dans la plupart des cas, selon Howard Atkinson, si les investisseurs peuvent trouver un FNB de remplacement, ils devraient l’adopter.

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