Taux hypothécaires – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com Source de nouvelles du Canada pour les professionnels financiers Wed, 07 Dec 2022 15:14:50 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 https://uat-phoenix.finance-investissement.com/wp-content/uploads/sites/2/2018/02/cropped-fav-icon-fi-1-32x32.png Taux hypothécaires – Finance et Investissement https://uat-phoenix.finance-investissement.com 32 32 Les taux hypothécaires vont-ils continuer d’augmenter? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/les-taux-hypothecaires-vont-ils-continuer-daugmenter/ Mon, 05 Dec 2022 14:58:51 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=90761 ZONE EXPERTS – Les banques centrales font évoluer leur politique monétaire.

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La Banque du Canada (BdC) a augmenté le taux directeur de 3,50 % en 7 mois, ce qui représente la plus agressive augmentation de taux de l’histoire récente. En même temps, elle rétrécie son bilan avec le resserrement quantitatif (Quantitative Tightening ou QT en anglais), ce qui rend la politique monétaire très restrictive. La Réserve Fédérale (Fed) a également augmenté les taux d’intérêts de 3,75 % pendant la même période et a rétrécie également son bilan.

Alors, comment se surprendre de voir l’économie ralentir de façon importante? À titre d’exemple, il y avait 11,9 millions de postes manquants au printemps aux États-Unis et ce nombre est monté a 10,3 millions en octobre. Les entreprises ont déjà effectué des licenciements, les compagnies technologiques ouvrant la parade avec plus de 200,000 pertes d’emplois en 2020. C’est juste le début…

La bonne nouvelle est que, tel que nous l’avions anticipé, l’inflation a commencé à reculer. Ceci aidera les Banques Centrales à retirer le pied de l’accélérateur. D’ailleurs, le Chef de la Réserve Fédérale (Fed), Jerome Powell, a clairement stipulé lors de son dernier discours que la Fed continuera d’augmenter les taux mais avec une étendue moindre. D’ailleurs, juste avant ce discours, la BdC a augmenté le taux directeur de 0,50 % et c’est exactement ce que le marché prévoit que la Fed fera le 14 décembre prochain.

Le ralentissement de la croissance des taux est une bonne chose, car nous croyons que les Banques Centrales contribuent à la création de l’inflation en poussant les taux plus hauts! En effet, les taux hypothécaires ont augmenté massivement, obligeant les propriétaires à augmenter les loyers. Compte tenu que les loyers représentent 40 % de la mesure du Core CPI, cela apporte un impact est important. De plus, avec un marché de l’emploi serré, les employeurs ont été obligés d’augmenter les salaires au rythme de l’inflation, ce qui a contribué à entraîner un effet plus permanent à l’inflation, poussant les Banques Centrales à augmenter les taux encore plus hauts.

Nous voyons alors d’un bon œil le fait que les prochaines hausses de taux seront moins étendues. D’ailleurs, nous croyons que les probabilités d’une récession au 2e trimestre de l’année prochaine augmenteront au-delà du cap de 70 % qui fut établie lors de la dernière augmentation des taux. Plus l’économie ralentit, plus les Banques Centrales adopteront une position défensive et mettront leur politique monétaire restrictive en pause.

Par contre, ce scénario arrivera plus tard que ce qui avait été initialement anticipé et cela ne sera pas sans conséquence. Le résultat est que l’on anticipe grandement que l’économie nord-américaine ira en récession. Malgré le fait que les probabilités sont élevées, nous ne sommes pas encore convaincus que le tout nous mènera en récession. Chose certaine, les taux obligataires 10 ans ont baissé dramatiquement depuis le haut du 7 novembre dernier de 4,22 % à 3,53 % aux É-U et de 3,61 % à 2,96 % au Canada. Ce mouvement très rapide au niveau des taux obligataires nous indique que le ralentissement économique est une réalité.

Cette réalité a déjà fait baisser les taux hypothécaires fixe et à mesure que l’économie enregistre un ralentissement et que la courbe de taux se renversera davantage, les taux fixe baisseront davantage. Tel que mentionné depuis le début de l’année, ce n’est pas le meilleur moment pour fixer un taux hypothécaire à long terme.

Le taux variable continuera d’augmenter jusqu’au moment où la BdC décidera d’aller en pause, mais chose certaine, le pire est derrière nous.

Pour cette raison, nous continuons de conseiller aux gens de choisir le taux fixe 1 an ou même le taux variable dans certains cas, lorsque les clients sont capables d’absorber des augmentations des taux avant que les taux amorcent leur baisse.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien le guider et s’assurer qu’il en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Il faut gagner plus pour devenir propriétaire à Montréal https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/il-faut-gagner-plus-pour-devenir-proprietaire-a-montreal/ Mon, 01 Aug 2022 10:58:15 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=88367 Le revenu minimum requis a augmenté de 17 % en juin.

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Il devient de plus en plus difficile d’acheter un logement au Canada. Selon une étude récente du comparateur de taux Ratehub.ca, en juin, les candidats à l’achat d’une propriété devaient gagner entre 8 660 $ et 35 760 $ de plus par année pour pouvoir acheter un logement par rapport à mars 2022.

Le revenu annuel nécessaire pour acheter un logement a augmenté de manière significative dans toutes les villes du pays – de 18 000 $ en moyenne, au cours des quatre derniers mois seulement.

« Dans toutes les villes, les acheteurs ont besoin d’un revenu beaucoup plus élevé pour acheter un logement moyen, en raison de l’augmentation du test de résistance provoquée par la hausse des taux hypothécaires. C’est le cas même dans les villes qui ont vu les prix des logements baisser », indique Philippe Simard, directeur hypothécaire au Québec chez Ratehub.ca.

Montréal se stabilise

À Montréal, les acheteurs doivent désormais gagner 15 830 $ supplémentaires de revenu annuel pour espérer réaliser leur rêve immobilier, soit une augmentation de 17 %. En juin, le revenu requis pour acheter un logement était de 110 900 $ dans la métropole québécoise. Il fallait débourser en moyenne 546 800 $ pour acheter une propriété et le montant moyen d’un prêt hypothécaire s’élevait à 437 440 $. On remarque cependant une stabilisation des prix en juin.

Montréal se classe au quatrième rang des villes canadiennes au niveau de l’augmentation du revenu requis pour acheter une propriété, derrière Victoria, Halifax et Calgary. À ce chapitre, elle devance Toronto (+7 %) et Ottawa (+13 %).

Victoria et Vancouver en hausse

Victoria a connu la plus forte augmentation, avec 35 760 $ de revenu supplémentaire requis, suivie de près par Vancouver, avec 31 730 $ de plus. Cette dernière remporte la palme du revenu requis le plus élevé pour se payer une demeure. Il faut gagner au minimum 231 950 $ pour s’acheter un toit dans cette ville très convoitée. Les propriétés y demeurent également les plus chères au pays, malgré une légère baisse de prix depuis mars. Elles s’échangent tout de même pour un prix moyen de 1,265 million de dollars (M$). Toronto suit de près avec un revenu minimum requis de 226 500 $ et un prix moyen de 1,204 M$ pour acquérir une propriété.

Les villes les plus accessibles au pays sont Winnipeg et Edmonton. On peut y devenir propriétaire avec un revenu minimum de respectivement 78 270 $ et 86 770 $. Celui-ci a toutefois augmenté de 17 % et 14 % en juin.

La moins forte hausse (+8 %) est enregistrée du côté de Hamilton. Le revenu minimum s’élève à 170 060 $ pour acquérir une propriété dans cette ville, pour un prix moyen de 934 700 $.

Tendance à la baisse à Toronto

Les prix des maisons ont commencé à avoir une tendance à la baisse dans certaines grandes villes, comme Toronto, Vancouver, Winnipeg, Ottawa et Hamilton. Cependant, bien que les prix des logements y aient baissé pour le mois de juin, le revenu nécessaire pour acheter un logement dans ces marchés reste plus élevé en raison du taux du test de résistance, qui a augmenté, en relation avec la croissance des taux hypothécaires.

La Banque du Canada a commencé à relever le taux directeur en mars, après deux années de taux historiquement bas. Entre mars et juin 2022, les prêts hypothécaires à taux fixe ont augmenté de 66 % en moyenne tandis que le taux de résistance a grimpé de 5,25 % à 7,21 %.

Selon le directeur hypothécaire de ratehub.ca, « les prix des logements devront baisser de manière significative afin de neutraliser les effets de la hausse des taux hypothécaires sur le test de résistance. Si tel n’est pas le cas, l’accessibilité au logement continuera d’être affectée par l’environnement actuel de hausse des taux. »

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De nombreux propriétaires devront vendre leur maison https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/actualites/de-nombreux-proprietaires-devront-vendre-leur-maison/ Mon, 13 Jun 2022 12:59:31 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87651 Si les taux d’intérêt augmentent.

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Près d’un propriétaire sur quatre dit qu’il devra vendre sa maison si les taux d’intérêt augmentent encore, selon un nouveau sondage sur la dette de la Banque Manuvie du Canada.

L’enquête, menée entre le 14 et le 20 avril, a également révélé que 18 % des propriétaires interrogés sont déjà à un stade où ils ne peuvent pas payer leur maison.

Selon le sondage, plus d’un Canadien sur cinq s’attend à ce que la hausse des taux d’intérêt ait un « impact négatif important » sur son hypothèque, sa dette et sa situation financière.

La Banque du Canada reste sur une trajectoire de hausse des taux alors qu’elle tente de maîtriser l’inflation, qui est maintenant à 6,8 %, son plus haut niveau en 31 ans. Le 1er juin, la banque centrale a relevé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage à 1,5 %.

Le sondage de Manuvie a également révélé que les deux tiers des Canadiens ne considèrent pas l’accès à la propriété comme abordable dans leur communauté locale.

De plus, près de la moitié des Canadiens endettés disent que la dette a un impact sur leur santé mentale, et près de 50 % des Canadiens disent qu’ils auraient du mal à faire face à des dépenses imprévues.

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Hausse des taux hypothécaires https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/hausse-des-taux-hypothecaires/ Mon, 06 Jun 2022 13:02:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87383 ZONE EXPERTS – Quelle stratégie à adopter ?

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Tel qu’anticipé, la Banque du Canada (BdC) a augmenté le taux directeur pour la troisième fois consécutive depuis mars et une nouvelle augmentation de 0,50 % est attendue lors de la prochaine réunion du 13 juillet.

Le taux directeur aura ainsi passé de 0,25% à 2,00% en 4 mois. Il s’agit d’une augmentation importante pour les détenteurs d’hypothèques à taux variable. D’ailleurs, cette augmentation significative correspondra à une charge additionnelle de presque 440$ par mois en intérêt aux détenteurs d’hypothèques variables de 300,000$. Ce n’est pas anodin. La BdC a ainsi laissé entrevoir qu’elle pourrait augmenter le taux directeur à 3,00%, ce qui coûterait presque 690$ de plus par mois aux détenteurs de la même hypothèque, si l’on compare à leur situation en début d’année.

Il est certain qu’une telle charge influencera la confiance des consommateurs. Combinez cela à l’augmentation du prix de l’essence et de l’alimentation, cette évolution pourrait impacter négativement la consommation et ralentir significativement la croissance économique.

L’objectif poursuivi par la BdC est pourtant de réduire l’inflation. Tel qu’expliqué lors de notre dernier billet,  nous croyons que l’inflation a déjà atteint son sommet. Outre les raisons évoquées dans ce billet, nous pouvons commencer à percevoir des faiblesses au niveau de l’emploi aux États-Unis. Plus particulièrement, bien que l’on puisse être actuellement au sommet de l’emploi avec 20 postes ouverts pour chaque 10 demandeurs d’emploi, une situation qui dépasse largement le record historique de 15 postes pour 10 demandeurs, et qui augmente la moyenne historique de 7, nous croyons que la situation se détériorera pour le reste de l’année. D’ailleurs, nous avons pu voir lors du dernier sondage de NFIB que le pourcentage des petites entreprises qui désirent recruter a reculé du sommet de 33% à 20%, alors que la qualité des employés disponibles s’améliore.

Le taux élevé d’endettement des gouvernements met certainement un frein à la volonté des Banques centrales d’augmenter les taux et évidemment la dernière chose qu’elles veulent est que leur agressivité en matière de politique monétaire provoque une récession. Pour cette raison, nous croyons que les Banques centrales prendront une pause après l’augmentation des taux de juillet afin de voir si l’inflation se calmera. Bien que des économistes prévoient une augmentation de taux encore plus fulgurante que celle indiquée par la BdC, notre avis est que cela ne se produira pas.

Le marché obligataire s’est ajusté et le taux 5 ans frôle maintenant la barre des 3%, ce qui représente une nette augmentation que nous avions déjà évoquée lors de nos publications antérieures. Vous vous souviendrez d’ailleurs que depuis l’été dernier, nous préconisons le taux fixe .

Source : Trading Economics

À la suite de cette augmentation impressionnante, les taux hypothécaires fixes 5 ans se situent maintenant au nord de 4,5%. Nous croyons que l’éventuelle pause que devrait prendre la BdC cet été fera baisser les taux obligataires et par conséquent, les taux hypothécaires.

Nous conseillons en ce moment de ne pas fixer le taux hypothécaire pour 5 ans. En effet, nous pensons qu’il vaut mieux préconiser des taux fixes 1 an ou même des taux variables dans le cas de clients qui sont capables d’assumer l’augmentation d’une autre hausse de 1,25-1,50%, et qui sont même à l’aise de prendre le risque d’une hausse de taux encore plus grande, si notre perspective sur l’inflation s’avère erronée.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien le guider et s’assurer qu’il en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Pas de baisse de l’inflation avant au moins 2023  https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/pas-de-baisse-de-linflation-avant-au-moins-2023/ Wed, 25 May 2022 12:56:30 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=87138 Selon cet analyste.

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Les ménages devront vraisemblablement patienter encore plusieurs mois avant que la flambée des prix à la pompe et à l’épicerie se modère, prévient l’économiste en chef du Mouvement Desjardins, Jimmy Jean.

Le Mouvement Desjardins anticipe que le taux d’inflation au Québec sera d’environ 6 % en 2022, mais pourrait redescendre à 2,2 % en 2023. « Dans notre scénario, on a un ralentissement de l’économie et le ralentissement de l’économie fait en sorte que l’inflation en vient à connaître une modération », explique-t-il en entrevue, mardi, en marge d’une conférence virtuelle où il discutait des prévisions économiques de son équipe.

Le resserrement de la politique monétaire des banques centrales au Canada et aux États-Unis devrait contribuer à freiner la surchauffe économique qui génère de l’inflation, selon l’économiste. Il anticipe aussi une amélioration de la chaîne d’approvisionnement et il espère une réduction des tensions géopolitiques en Ukraine.

La modération de l’inflation ne veut pas dire que les prix reviendraient là où ils étaient, nuance-t-il. « Ça veut quand même dire que les prix continuent à croître, mais qu’ils continuent d’augmenter moins rapidement. »

Pour contrôler l’inflation, la Banque du Canada a commencé à relever son taux directeur en mars. Le taux qui était à 0,25 % depuis 22 mois a été relevé à deux reprises depuis pour s’établir à 1 %. La prochaine décision de la banque centrale aura lieu le 1er juin.

Jimmy Jean prévoit que le taux directeur pourrait monter jusqu’à 2,25 % d’ici à la fin de l’année. Il anticipe que le taux directeur pourrait demeurer stable en 2023. Son équipe prévoit même un taux de 2 % à la fin de l’année 2023.

Un effet sur les taux hypothécaires

L’effet se ressent sur les taux hypothécaires qui ont progressé dans les derniers mois. « Les risques à l’inflation demeurent à la hausse, si notre tolérance aux hausses est un peu plus faible, ça pourrait être mieux de prendre un taux fixe en ce moment », a-t-il dit au cours de sa présentation virtuelle.

Sur son site, le courtier hypothécaire Multi-Prêts affichait, mardi, un taux fixe de cinq ans de 4,14 % et un taux variable à 2,25 %.

Consolation pour les ménages qui vont renouveler leur prêt hypothécaire dans les prochains mois, le taux fixe de cinq ans pourrait avoir déjà fait une bonne partie du chemin qu’il devait faire. « Le gros de l’augmentation des taux a eu lieu en ce qui concerne le taux fixe, prédit Jimmy Jean en entrevue. Le taux variable, lui, va continuer d’augmenter à cause de la politique monétaire. »

Le taux hypothécaire fixe de cinq ans est influencé par les taux obligataires cinq ans, qui, eux, sont influencés non seulement par la Banque du Canada, mais aussi par les prévisions des investisseurs sur les taux futurs. « Tandis que les taux variables sont davantage influencés par les taux du moment », précise-t-il.

Le taux hypothécaire fixe prend donc en considération les prévisions économiques du marché. « Il faudrait d’autres surprises sur l’inflation [pour que les taux fixes connaissent une forte hausse]. »

Le spectre d’une récession

En essayant de contrôler l’inflation, les banques centrales courent le risque de provoquer une récession. Pour le moment, Jimmy Jean anticipe un atterrissage en douceur, mais admet qu’il s’agit d’un risque.

Ses prévisions tablent sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 3,5 % en 2022, puis sur une progression plus lente à 1,3 % en 2023.

Lorsqu’on lui demande si les banques centrales sont parvenues par le passé à faire atterrir l’économie en douceur, Jimmy Jean lâche un rire. « Ça c’est déjà vu, mais sur les 11 derniers cycles de resserrement, huit se sont terminés en récession et seulement trois ont connu un atterrissage en douceur qui a été réussi. »

Il faut faire attention avant d’en tirer la conclusion qu’une récession est inévitable, nuance-t-il. Les modèles économiques « classiques » ne pointent pas vers une récession dans les 12 prochains mois, mais il n’est pas impossible que ce scénario se concrétise sur un horizon plus lointain en raison de la hausse des taux d’intérêt, ajoute-t-il

Jimmy Jean souligne qu’il y a plusieurs facteurs différents par rapport aux précédents cycles où les banques centrales ont tenté de contrôler l’inflation. Il note que les ménages disposent davantage d’épargne au sortir de la pandémie. Les marges bénéficiaires des entreprises sont sous pression en raison de l’inflation, mais elles descendent d’un seuil élevé. « C’est pour ça que je ne me prononce pas de manière affirmée là-dessus [sur la possibilité qu’il y ait ou non récession], car il y a beaucoup de pièces mouvantes. »

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Le taux directeur passe à 0,50 % https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-taux-directeur-passe-a-050/ Wed, 02 Mar 2022 15:56:36 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=85678 La Banque du Canada relève ainsi son taux d’un quart de point.

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La Banque du Canada (BdC) a relevé mercredi son taux d’intérêt directeur d’un quart de point à 0,50 %. Cette nouvelle suit les annonces de la BdC qui affirmait, après sa dernière réunion, que son taux ne resterait pas à sa « valeur plancher » bien longtemps.

Rappelons que le taux directeur était à 0,25 % depuis mars 2020, soit le début de la pandémie de COVID-19, qui a paralysé l’économie et entraîné la perte de trois millions d’emplois au pays, dans l’optique d’aider l’économie à résister au choc économique de la pandémie.

La banque centrale a admis mercredi qu’elle s’attendait désormais à ce que l’inflation à court terme dépasse la projection qu’elle a faite en janvier.

Suite à cette hausse, les grandes banques du pays devraient à leur tour hausser leurs taux d’intérêt préférentiels, ce qui fera grimper le coût des emprunts, notamment celui des hypothèques à taux variable, qui sont liées au taux de référence.

L’objectif de la BdC est de contrôler l’inflation qui a atteint son niveau le plus élevé depuis 1991, soit 5,1 %. La BdC répond ainsi à une de ses missions qui est d’intervenir au besoin sur ses taux pour maintenir l’inflation dans une fourchette de 1 % à 3 % par an, seuil dépassé dès avril 2021.

Généralement l’on compte un délai de 6 à 18 mois pour qu’une hausse du taux directeur ait un effet concret sur l’économie. Les analystes estiment que le taux directeur atteindra 2 % d’ici la fin de l’année, et même 2,5 % l’an prochain. Pour rappel, il était à 1,75 % avant la pandémie.

Avec la collaboration de La Presse Canadienne.

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Le BSIF maintient le taux hypothécaire de sa simulation de crise https://uat-phoenix.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/le-bsif-maintient-le-taux-hypothecaire-de-sa-simulation-de-crise/ Mon, 20 Dec 2021 20:37:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84459 Le taux d'intérêt utilisé dans les simulations de crise pour les Canadiens à la recherche d'un prêt hypothécaire a été maintenu vendredi par le régulateur bancaire fédéral et le ministère des Finances.

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Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a indiqué que le taux minimum admissible pour les prêts hypothécaires non assurés resterait le plus élevé des deux taux entre celui du contrat hypothécaire majoré de deux points de pourcentage et 5,25 %.

Pendant ce temps, le ministère des Finances, qui fixe le taux minimum admissible pour les prêts hypothécaires assurés, a également annoncé qu’il maintiendrait le taux de ses simulations de crise à son niveau actuel.

Les faibles taux d’intérêt ont aidé les Canadiens à emprunter de l’argent pour acheter une maison, mais ont également alourdi leur endettement alors que les prix des maisons ont grimpé en flèche.

Les variations des taux des simulations de crise ont une influence sur le montant que les Canadiens peuvent emprunter pour acheter une maison.

Selon le BSIF, dans un environnement caractérisé par une dette accrue des ménages et de faibles taux d’intérêt, il est essentiel que les prêteurs mettent des balises pour s’assurer que les emprunteurs puissent continuer de rembourser leurs prêts hypothécaires dans des conditions plus défavorables. « L’incertitude économique actuelle renforce l’importance d’une saine souscription des prêts hypothécaires avant que d’éventuelles perturbations du revenu ne surviennent », a affirmé le surintendant auxiliaire Ben Gully.

Dans un communiqué, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a affirmé que le maintien du taux minimum admissible actuel garantirait des normes de souscription prudentes pour les prêts hypothécaires assurés.

« Nous continuerons de surveiller le marché du logement et d’examiner le taux minimum admissible, afin de l’ajuster au besoin », a déclaré Chrystia Freeland.

Le BSIF a modifié le taux de ses simulations de crise plus tôt cette année et s’est engagé à revoir et à communiquer ce taux au moins chaque mois de décembre.

Avant le changement qui est entré en vigueur en juin, le taux était le plus élevé entre celui du contrat hypothécaire majoré de deux points de pourcentage ou le taux de référence sur cinq ans de la Banque du Canada, qui était de 4,79 % à l’époque.

La décision de vendredi intervient alors que la Banque du Canada signale qu’elle se prépare à augmenter les taux d’intérêt dès avril.

Les modifications du taux directeur de la banque centrale influent sur les taux préférentiels des grandes banques canadiennes, qui servent de référence notamment pour les prêts hypothécaires à taux variable et les marges de crédit hypothécaires.

Une modification du taux de financement à un jour de la Banque du Canada peut également influer sur les rendements obligataires, ce qui peut à son tour avoir un impact sur les taux facturés par les prêteurs pour les prêts hypothécaires à taux fixe.

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Les taux hypothécaires sont à la hausse, quoi faire? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/les-taux-hypothecaires-sont-a-la-hausse-quoi-faire/ Mon, 06 Dec 2021 14:11:45 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=84226 ZONE EXPERTS – Dans l’article publié le 16 février dernier, « À l’orée d’une reprise économique, vaut-il mieux opter pour un taux fixe ou variable? », nous suggérions de fixer leurs taux hypothécaires puisque déjà, on apercevait le début d’une tendance à la hausse.

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En effet, nous croyions à l’époque que les taux hypothécaires fixes avaient atteint leur plancher. Depuis, les taux hypothécaires fixes ont effectivement augmenté de 1%!

Nous étions arrivés à cette conclusion, car le stimulus monétaire et fiscal avaient propulsé une reprise économique robuste. On anticipait alors un revirement de politique monétaire et on avait identifié le risque d’une inflation plus prononcée qui pourrait créer une panique de la part des Banques centrales. La réouverture de l’économie ne justifiait pas des taux aussi bas! On avait d’ailleurs constaté une légère augmentation du taux obligataire 5 ans depuis son creux de 0.323% le 3 août 2020 à 0.498% le 16 février 2021, et on avait annoncé que la tendance haussière aller continuer, ce qu’il est effectivement arrivé. Le taux a atteint un sommet de 1.66% le 23 novembre dernier avant de reculer à 1.33% vendredi passé. Voici d’ailleurs le graphique publié par Canada 5Y sur Tradings economics qui illustre clairement ce qu’il s’est passé.

Pour voir ce tableau en grand, cliquez ici.

Est-ce qu’on devrait continuer d’opter pour les taux hypothécaires fixes?

 Le meilleur taux fixe pour un terme de 5 ans se situe présentement à 2.59% et le meilleur taux variable au TP-1.10%, c’est-à-dire 1.35%.

L’écart de presque 1.25% entre le taux fixe et le taux variable peut inciter plusieurs à choisir ce dernier. À compter que le variant Omicron ne retard pas la réouverture complète de l’économie, la hausse du taux directeur de la Banque du Canada (BdC) fera en sorte que cet écart disparaitra en 2023. Le marché anticipe présentement une première hausse en avril 2022, suivi d’au moins deux autres en 2022 et trois autres en 2023. Ainsi, le marché anticipe une augmentation du taux directeur de 1.50 à 2%. En réalité, la croissance économique ainsi que l’inflation détermineront la stratégie de normalisation des taux de toutes les Banques centrales.

Pour savoir ce qui est le plus avantageux entre taux fixe et variable, il faudrait donc connaitre d’avance les mouvements du taux directeur pour les cinq prochaines années. Évidemment, une telle chose est impossible. Nous pouvons cependant supposer que le scénario le plus probable serait comprendrait six augmentations de 0.25% le 13 avril, le 13 juillet, le 26 octobre 2022, le 13 janvier, le 13 avril et le 13 juillet 2023.

En considérant une hypothèque de 200 000 $, un amortissement de 25 ans, ainsi qu’un paiement de 417.41 $ aux deux semaines pour les deux scénarios, le solde hypothécaire dans cinq ans sera de 169 582 $ pour le scénario du taux fixe et de 168 894 $ pour celui du taux variable.

C’est alors évident que si l’augmentation des taux est plus prononcée, le taux fixe sera la meilleure option. Compte tenu du risque qu’on évoque depuis un certain temps soit que les Banques centrales pourraient paniquer suite à la persistance de l’inflation, nous conseillons de privilégier le taux fixe. Toutefois, si l’écart entre le taux fixe et le taux variable augmente de plus de 2%, notre conclusion pourrait changer.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien le guider et s’assurer qu’il en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Que faut-il anticiper avec l’augmentation de taux ? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/que-faut-il-anticiper-avec-laugmentation-de-taux/ Mon, 08 Nov 2021 15:35:56 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=83497 ZONE EXPERTS – La persistance de l’inflation a poussé les taux obligataires à des nouveaux sommets non constatés depuis deux ans.

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Afin de bien comprendre ce mouvement à la hausse, analysons en premier lieu le mouvement des taux obligataires lors du dernier cycle économique. Le taux des obligations canadiennes 5 ans a atteint son sommet en août 2018 à 2,48%. À la suite de signes de ralentissement économique, ce taux a baissé en terminant l’année 2018 à 1,88%. Le creux a été constaté en septembre 2019 à 1,15% et avec la reprise économique qui a suivi, il a terminé l’année 2019 à 1,68%.

Depuis le début de la pandémie, le taux a reculé pour atteindre le creux historique de 0,30% en août 2020, terminant l’année 2020 à 0,39%. Avec la réouverture de l’économie qui a suivi cette année, il n’est pas surprenant de voir le taux augmenter. Le sommet récent a été de 1,50% à la fin octobre. On constate alors une augmentation de 1,20% depuis le creux de la pandémie.

Cette augmentation est évidement due à la reprise économique propulsée par la vaccination massive dans les pays développés. Le marché obligataire a ainsi compris que la Banque du Canada (BdC) n’a plus besoin de maintenir une politique monétaire aussi accommodante. D’ailleurs, nous avons vu que la BdC a mis un terme ce mois-ci à son programme d’assouplissement quantitative (Quantitative easing en anglais). Cela survient avec une avance de 8 mois par rapport à ce que la Réserve Fédérale des États-Unis (Fed) anticipe de faire de son côté.

Évidemment, toutes les discussions continuent de tourner autour de l’inflation. La dispersion des points de vue sur l’inflation persiste toujours à savoir si elle sera transitoire ou non. Quoi qu’il en soit, il nous semble évident qu’elle sera plus persistante et dans le cas d’un scénario optimal, cela prendrait au moins une autre année afin qu’elle baisse du niveau actuel.

Les Banques centrales à travers le monde sont encore patientes, mais on constate un changement dans le message qu’elles véhiculent, à savoir qu’elles ont moins de conviction concernant son statut transitoire. S’il advenait une persistance de l’inflation à long terme, et qu’elle commence à s’incorporer aux salaires, les Banques centrales pourraient augmenter le taux directeur plus rapidement.

Il ne faut pas oublier que le mandat de la BdC est de maintenir une stabilité de l’inflation, tandis que le mandat de la Fed consiste à maximiser l’emploi soutenable et d’avoir une stabilité de l’inflation. La BdC devrait alors commencer à augmenter son taux directeur plus rapidement que la Fed. Pour le moment, le marché anticipe de 6 à 8 augmentations du taux directeur au Canada de 0,25%, jusqu’à la fin de 2023. En qui concerne la Fed, le marché anticipe de 5 à 6 augmentations.

Par contre, il paraît évident que les risques d’une erreur de la politique monétaire ont augmenté. Si la réouverture de l’économie est plus robuste et que le marché de l’emploi tombe en surchauffe en constatant une augmentation des salaires au-delà du rythme confortable de l’inflation, les Banques centrales pourraient sentir qu’elles ont accumulé du retard et adopter une stratégie plus agressive en matière d’augmentation du taux directeur. Ainsi, si les taux augmentent de 0,50% plutôt que de 0,25%, cela pourrait donner l’impression que les Banques centrales ont cédé à la panique, ce qui pourrait avoir un effet néfaste sur l’économie, au point de  provoquer la prochaine récession.

Il faut quand même préciser que le scénario d’erreur de la politique monétaire n’est pas notre scénario de base, mais il faut rester à l’affut de cette possibilité. Il faut être prêt à voir des augmentations de taux, ce qui amènera le taux variable hypothécaire à augmenter significativement d’au moins 1,25 à 1,50% d’ici la fin de 2023.

Si l’économie retombe en récession par la suite, les taux rebaisseront évidemment, mais une discussion avec nos clients s’impose. Nous avons mentionné à plusieurs reprises que le taux variable n’est pas pour tout le monde et que son usage requiert une tolérance au risque élevé. C’est le moment idéal de reprendre cette discussion avant que les taux augmentent.

Une chose intéressante est que les taux à court terme sont en train d’augmenter, mais que les taux à long terme baissent. Cela fait en sorte que la courbe des taux s’aplatie. Ceci pourrait créer des fenêtres de temps intéressantes pour geler des taux pour une plus grande période.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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Les taux hypothécaires sont à la hausse, que faut-il faire ? https://uat-phoenix.finance-investissement.com/zone-experts_/peter-tsakiris/les-taux-hypothecaires-sont-a-la-hausse-que-faut-il-faire/ Mon, 15 Mar 2021 13:29:05 +0000 https://www.finance-investissement.com/?p=78559 ZONE EXPERTS – Le rendement des obligations canadiennes à 5 ans a amorcé l’année à 0.39%. Il se situe aujourd’hui à 0.91%, c’est-à-dire une augmentation de 52 points de base ou 233% depuis le début de l’année !

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Dans notre article publié il y a à peine un mois : À l’orée d’une reprise économique, vaut-il mieux opter pour un taux fixe ou variable?, nous suggérions aux acheteurs de fixer leurs taux hypothécaires puisque déjà, on apercevait le début d’une tendance à la hausse.

Qu’est-ce qui a provoqué cette hausse des taux obligataires?

Les discussions portant sur l’inflation ont monopolisé les médias financiers dans les dernières semaines.

Plusieurs économistes se disent préoccupés de l’augmentation des prix en raison des conséquences de la pandémie, ce qui entraîne un débalancement de l’offre et de la demande dans plusieurs secteurs de l’économie, incluant l’alimentation, les matériaux, l’énergie. À cette situation il faut ajouter les coûts grandissants du transport en raison du fait que physiquement, les conteneurs se trouvent pour la plupart dans l’hémisphère ouest. On craint également que l’augmentation massive du surplus monétaire soit propice à l’inflation.

À l’inverse, d’autres économistes sont d’avis que l’inflation sera temporaire et que les forces déflationnistes provoquées principalement par des gains de productivité découlant de l’utilisation grandissante de la technologie se feront sentir. Ils sont donc convaincus d’une absence d’inflation structurelle.

Bien que ce débat puisse constituer une bonne stimulation intellectuelle, nous n’y prendrons pas part. Les Banques Centrales soulignent de manière répétée qu’il n’y aura pas d’inflation structurelle. Est-ce que les Banques Centrales possèdent la vérité absolue? Évidemment pas et elles peuvent se tromper, mais elles ont toutefois entre les mains différents moyens pour intervenir. C’est pourquoi nous agréons au dicton : « Don’t fight the Fed ».

Cette augmentation des rendements obligataires est-elle justifiée?

Nous sommes convaincus que cette discussion continuera de préoccuper les économistes au cours des mois à venir et que le risque d’inflation tout comme la réouverture de l’économie justifient l’augmentation des taux obligataires.

L’augmentation des taux obligataires est-elle soutenable?

L’injection massive de liquidités dans l’économie à travers le monde, de même que la vaccination en cours, devraient amener l’économie mondiale à afficher une forte croissance. Il n’y a donc aucune raison pour les taux obligataires de demeurer proches de zéro. Il est donc logique de voir les taux obligataires être plus élevés.

À quoi dont-on s’attendre concernant les taux hypothécaires?

Les taux hypothécaires fixes 5 ans ont évolué de la même manière que les taux obligataires et ont dépassé le cap de 2%. Il faut donc s’attendre à voir les taux hypothécaires fixes continuer à augmenter. Dans ce contexte, il serait donc judicieux de faire des « réservations » de taux.

Considérant que les Banques centrales n’anticipent pas d’augmenter leur taux d’escompte d’ici 2023, le taux variable sera possiblement plus avantageux pour les 2 prochaines années. Toutefois, la différence entre les taux fixe et variable ne vaut pas le risque pour l’instant.

Faites donc appel à un courtier hypothécaire afin de vous assurer que votre client bénéficie du meilleur programme disponible sur le marché.

La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part. Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisit bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soi n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs ?

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